Fesciof: Le partenariat avec les entreprises est la «clé» d’un avenir économique durable

La princesse Lamia Bent Majed al-Saoud, secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies (Capture d’écran).
La princesse Lamia Bent Majed al-Saoud, secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies (Capture d’écran).
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Publié le Vendredi 10 mars 2023

Fesciof: Le partenariat avec les entreprises est la «clé» d’un avenir économique durable

  • «Notre secteur d’activité a besoin de partenariats. C’est la clé du succès»
  • La princesse Lamia a ajouté qu’il était important de se concentrer sur les personnes à cibler, sur l’objectif à atteindre et sur la sensibilisation

RIYAD: Le partenariat est essentiel pour que les entreprises adhèrent aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies et renforcent leur responsabilité sociale, ont déclaré les intervenants à un forum organisé à Riyad.

La princesse Lamia Bent Majed al-Saoud, secrétaire générale d’Alwaleed Philanthropies, a précisé lors du Forum des organisations internationales sur l’avenir de l’éducation, de la science et de la culture (Fesciof), que son organisation avait aidé plus d’un milliard de personnes dans 190 pays, un exploit qu’elle n’aurait pas pu réaliser sans collaborer avec d’autres.

«Notre secteur d’activité a besoin de partenariats. C’est la clé du succès», a-t-elle déclaré. «Le partenariat est notre modèle, nous avons atteint 1,2 milliard de bénéficiaires dans le monde, mais nous n’aurions pas pu y parvenir tous seuls.»

Selon elle, les partenaires, notamment les entités internationales, aident à réaliser les ODD à l’horizon 2030 de l’ONU, car le fondement de chacun peut «varier d’un pays à l’autre et d’une communauté à l’autre.»

La princesse Lamia a ajouté qu’il était important de se concentrer sur les personnes à cibler, sur l’objectif à atteindre et sur la sensibilisation. «[Alwaleed Philanthropies] a réalisé 100% des 17 ODD», a-t-elle mentionné. «Je pense qu’il faut comprendre comment les entités internationales fonctionnent et qu’il faut être très précis.»

Les ODD de l’ONU sont un ensemble d’objectifs mondiaux visant à relever les défis les plus pressants du monde et à assurer un avenir durable. Les ODD couvrent un large éventail de questions, allant de l’élimination de la pauvreté et de la faim à la promotion de l’égalité des sexes, en passant par la garantie de l’accès à une éducation de qualité et la lutte contre le changement climatique.

Selon elle, les équipes désignées devraient pouvoir «parler la même langue, car traiter avec une entité locale est complètement différent que de traiter avec d’autres entités internationales.»

Khalid Alzamil, vice-président des affaires publiques chez Aramco, a affirmé que les entreprises étaient prêtes à contribuer à l’amélioration de la durabilité de la vie moderne.

«Les entreprises veulent être de bons citoyens du monde. Elles veulent faire le bien dans leurs communautés pour réussir», a-t-il souligné. 

Il a noté qu’il était nécessaire d’établir des règles d’engagement dans les collaborations. «Cela permettra de déterminer le rôle de chacun et, à partir de là, il faudra assurer la pérennité du partenariat», a-t-il expliqué.

M. Alzamil a ajouté qu’Aramco dispose de centres de formation internes qui ont aidé l’entreprise à réaliser quelques ODD, ainsi qu’à aider les gens à accéder à «l’enseignement supérieur, à trouver un emploi et à stimuler l’économie.» 

Carl Manlan, vice-président chargé du développement durable chez Visa, a déclaré que le partenariat était «au cœur de nos préoccupations».

Plutôt que d’envisager la question du point de vue des secteurs public et privé, les entreprises devraient voir comment les relations peuvent également favoriser le commerce.

Il a constaté que la demande des jeunes générations, qui souhaitent que les entreprises aident leurs communautés, modifiait la manière dont les entreprises travaillent pour réaliser les 17 ODD.

La table ronde, intitulée «Aligner les activités et les investissements du secteur privé sur les Objectifs de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU», a été animée par Rawan Radwan, journaliste à Arab News.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.