RIYAD: L'Arabie saoudite s'apprête à participer à la 5e Conférence des nations unies sur les pays les moins avancés (PMA5), qui se tient à Doha du 5 au 9 mars.
Le ministre de l'Économie et de la Planification du Royaume, Faisal ben Fadel al-Ibrahim, dirige la délégation saoudienne. Il prononcera un discours au cours de la conférence.
Parmi les autres membres de la délégation figurent des représentants du ministère des Affaires étrangères, du ministère des Finances, du Fonds saoudien pour le développement, du Programme saoudien pour le développement et la reconstruction du Yémen, ainsi que des représentants du Centre d'aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSRelief).
Au cours de la conférence, la délégation saoudienne prendra part à des sessions plénières et participera à des réunions dans lesquelles des personnalités de haut niveau seront présentes. La délégation organisera par ailleurs trois événements annexes.
M. Al-Ibrahim s'entretiendra en outre avec des responsables de haut niveau pour examiner les secteurs de coopération qui visent à soutenir le développement économique dans les pays les moins avancés.
La conférence sera l'occasion de lancer de nouvelles initiatives pour pallier les difficultés dont pâtissent les pays les moins avancés.
En effet, le Royaume figure parmi les plus grands donateurs, ceux qui fournissent une aide aux pays les moins avancés, conformément aux objectifs de développement durable (ODD) 2030 des Nations unies.
L'Arabie saoudite se classe en tête des pays donateurs qui fournissent une aide officielle aux pays à revenu faible et moyen. Le montant total de cette aide s'élève à 26,71 milliards de riyals saoudiens (SAR), soit 7,12 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro), comme l'a déclaré le superviseur général du KSRelief, Abdallah al-Rabeeah. Ce dernier a évoqué à cet égard les chiffres publiés par le Comité d'aide au développement (CAD), qui relève de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Ces données mettent en exergue l'aide officielle consacrée en 2021 au développement par les pays donateurs. Il s'agit des États membres et des États associés au CAD, dont le comité basé à Paris représente le plus grand rassemblement dans ce domaine.
Cette aide constitue 1,05% du revenu national brut de l'Arabie saoudite, précise l'agence de presse saoudienne, reprenant les propos du superviseur général du KSRelief.
M. Al-Rabeeah précise en outre que cette contribution place le Royaume en tête des pays donateurs et dépasse l'objectif approuvé par l'Assemblée générale des nations unies au mois d’octobre 1970. Cette dernière stipule en effet que les pays donateurs doivent allouer 0,7% de leur revenu national brut à l'aide publique destinée à soutenir le développement. Elle exige également que les pays donateurs trouvent des sources innovantes pour financer le développement dans les pays émergents.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com