Le lancement de la mission SpaceX de la Nasa, dont l’astronaute émirati Sultan al-Neyadi fait partie, a été reporté

The four-member crew should reach the ISS about 25 hours later, on Tuesday morning, to begin a six-month mission in microgravity aboard the orbiting laboratory some 420km above Earth. (Twitter/@DXBMediaOffice)
The four-member crew should reach the ISS about 25 hours later, on Tuesday morning, to begin a six-month mission in microgravity aboard the orbiting laboratory some 420km above Earth. (Twitter/@DXBMediaOffice)
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Publié le Lundi 27 février 2023

Le lancement de la mission SpaceX de la Nasa, dont l’astronaute émirati Sultan al-Neyadi fait partie, a été reporté

  • Le lanceur de SpaceX, composé d’une fusée Falcon 9 surmontée d’une capsule Crew Dragon à guidage autonome baptisée «Endeavour», devait décoller à 1 h 45 HNE (6 h 45 GMT)
  • La Station spatiale internationale, qui a presque la taille d’un terrain de football et constitue le plus grand objet artificiel de l’espace, a été constamment exploitée par un consortium dirigé par les États-Unis

DUBAÏ: SpaceX a reporté le décollage de la fusée qui comprenait quatre astronautes, dont l’Émirati Sultan al-Neyadi, qui aurait entrepris la plus longue mission spatiale arabe de l’Histoire. 

«Le décollage de Crew-6 est annulé en raison d’un problème concernant le système Tea-Teb. Les membres de la mission se portent bien. Le retrait du propulseur et le débarquement des astronautes de la capsule Crew Dragon sont en cours», a tweeté SpaceX. 

Le lanceur de SpaceX, composé d’une fusée Falcon 9 surmontée d’une capsule Crew Dragon à guidage autonome baptisée «Endeavour», devait décoller à 1 h 45 HNE («heure normale de l’Est»: 6 h 45 GMT – «Greenwich Mean Time»). 

L’équipage, formé de quatre membres, aurait pu atteindre la Station spatiale internationale (ISS) près de vingt-cinq heures plus tard, mardi matin, pour commencer une mission de six mois en microgravité à bord du laboratoire en orbite à quelque 420 km au-dessus de la Terre. 

Désignée sous le nom de «Crew-6», cette mission est la sixième équipe de longue durée de l'ISS que la Nasa fait voler à bord de SpaceX depuis que l'entreprise fondée par Elon Musk – le PDG milliardaire du constructeur de voitures électriques Tesla et du réseau social Twitter – a commencé à envoyer des astronautes américains dans l’espace en mai 2020. 

La Nasa soutient que la préparation au lancement de la mission avait été achevée samedi et qu’elle avait reçu le feu vert pour procéder au décollage comme prévu. 

«Tous les systèmes et la météo semblent bons pour le lancement», a tweeté M. Musk dimanche. 

Le dernier équipage de l’ISS est dirigé par le commandant de la mission Stephen Bowen, 59 ans, un officier de la marine américaine qui compte plus de quarante jours passés dans l’espace en tant que vétéran de trois vols de navette et sept sorties dans l’espace. 

L’astronaute de la Nasa Warren «Woody» Hoburg, 37 ans, ingénieur et aviateur commercial désigné comme pilote de Crew-6, effectuera son premier vol spatial. 

L’équipage compte également le cosmonaute russe Andrey Fedyaev, 41 ans, qui, comme M. Al-Neyadi, est un ingénieur et novice des vols spatiaux. Il est désigné comme spécialiste de la mission. 

M. Fedyaev est le dernier cosmonaute à voler à bord d’un vaisseau spatial américain, à la suite d’un accord signé au mois de juillet dernier par la Nasa et l’agence spatiale russe Roscosmos, malgré des tensions accrues entre Washington et Moscou concernant l’invasion de l’Ukraine par la Russie. 

L’équipage de Crew-6 sera accueilli à bord de l’ISS par les sept occupants actuels – trois membres d’équipage américains de la Nasa, dont Nicole Aunapu Mann, la première Amérindienne à voler dans l’espace, ainsi que trois Russes et un astronaute japonais. 

L’ISS, qui a presque la taille d’un terrain de football et constitue le plus grand objet artificiel de l’espace, a été constamment exploitée par un consortium dirigé par les États-Unis, qui comprend le Canada, le Japon et onze pays européens. 

Cet avant-poste a été conçu en partie pour améliorer les relations entre Washington et Moscou après l’effondrement de l’Union soviétique et la fin des rivalités de la guerre froide qui ont donné naissance à la course à l’espace entre les États-Unis et l’Union soviétique dans les années 1950 et 1960. 

La coopération entre la Nasa et Roscosmos a été mise à l’épreuve comme jamais auparavant depuis que la Russie a envahi l’Ukraine il y a un an, ce qui a conduit les États-Unis à imposer des sanctions radicales contre Moscou tout en augmentant l’aide militaire accordée au gouvernement ukrainien. 

La mission de Crew-6 a également connu deux récents accidents. Des engins spatiaux russes amarrés à l’ISS ont connu des fuites de liquide de refroidissement, générant des micrométéorites – de minuscules grains de roche spatiale – qui ont heurté l’ISS à grande vitesse. 

L’un des vaisseaux russes touchés est le Soyouz qui avait transporté trois astronautes vers l’ISS au mois de septembre pour une mission de six mois qui devait se terminer en mars. Un engin de remplacement vide a décollé vendredi et il est arrivé à la station samedi pour les ramener sur Terre. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Réunion sur Gaza vendredi à Miami entre Etats-Unis, Qatar, Egypte et Turquie

L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain. (AFP)
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  • Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump
  • Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale

WSAHINGTON: L'émissaire américain Steve Witkoff se réunira vendredi à Miami (Floride, sud-est) avec des représentants du Qatar, de l'Egypte et de la Turquie pour discuter des prochaines étapes concernant la bande de Gaza, a appris l'AFP jeudi auprès d'un responsable américain.

Le Qatar et l'Egypte, qui font office de médiateurs autant que de garants du cessez-le-feu dans le territoire palestinien ravagé par deux ans de guerre, ont récemment appelé à passer à la prochaine phase du plan de Donald Trump.

Celle-ci prévoit le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l'armée israélienne de tout le territoire, la mise en place d'une autorité de transition et le déploiement d'une force internationale.

Le cessez-le-feu à Gaza, entré en vigueur en octobre entre Israël et le Hamas, demeure précaire, les deux camps s'accusant mutuellement d'en violer les termes, tandis que la situation humanitaire dans le territoire reste critique.

Le président américain n'en a pas moins affirmé mercredi, dans une allocution de fin d'année, qu'il avait établi la paix au Moyen-Orient "pour la première fois depuis 3.000 ans."

La Turquie sera représentée à la réunion par le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan.

Dans un discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan a quant à lui affirmé que son pays se tenait "fermement aux côtés des Palestiniens".

 

 


Zelensky dit que l'Ukraine a besoin d'une décision sur l'utilisation des avoirs russes avant la fin de l'année

ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
ze;"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a déclaré Zelensky. (AFP)
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  • Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année
  • "Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord

BRUXELLES: Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que l'Ukraine avait besoin d'une décision européenne sur l'utilisation des avoirs russes gelés avant la fin de l'année, lors d'une conférence de presse à Bruxelles en marge d'un sommet des dirigeants de l'UE sur le sujet.

"Nos partenaires ont été informés que la décision doit être prise d'ici la fin de cette année", a-t-il déclaré. Il avait indiqué auparavant que Kiev aurait un "gros problème" si les dirigeants européens ne parvenaient pas à un accord sur l'utilisation de ces avoirs pour financer l'Ukraine. En l'absence d'accord, Kiev sera à court d'argent dès le premier trimestre 2026.

 

 


Trump impose des restrictions d'entrée à sept autres pays et aux Palestiniens

Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
Des personnes arrivent à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, le 9 juin 2025. (AFP)
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  • Donald Trump élargit les interdictions d’entrée aux États-Unis à sept pays supplémentaires, dont la Syrie, et inclut les Palestiniens munis de documents de l’Autorité palestinienne
  • La Maison Blanche invoque la sécurité nationale, tout en prévoyant des exceptions limitées, dans le cadre d’un durcissement général de la politique migratoire

WASHINGTON: Donald Trump a étendu mardi les interdictions d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, dont la Syrie, ainsi qu'aux Palestiniens.

Le président américain a signé une proclamation "restreignant et limitant davantage l'entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité des Etats-Unis", a indiqué la Maison Blanche.

Les nouveaux pays concernés par cette mesure sont le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie, tandis que le Laos et la Sierra Leone passent de restrictions partielles à totales.

Les Palestiniens disposant de documents de voyage émis par l'Autorité palestinienne sont également visés.

L'administration Trump avait déjà imposé des restrictions totales visant les ressortissants de douze pays et des dizaines d'autres pays se sont vus imposer des restrictions partielles.

S'agissant de la Syrie, la mesure intervient quelques jours après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le centre de ce pays.

L'administration Trump dit avoir identifié des pays où les vérifications sont "tellement insuffisantes qu'elles justifiaient une suspension totale ou partielle de l'admission des ressortissants de ces pays".

La proclamation prévoit cependant des exceptions pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas existants, certaines catégories de visas comme les athlètes et les diplomates, et les personnes dont "l'entrée sert les intérêts nationaux des Etats-Unis".

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump mène une vaste campagne contre l'immigration illégale et a considérablement durci les conditions d'entrée aux Etats-Unis et l'octroi de visas, arguant de la protection de la sécurité nationale.

Ces mesures visent ainsi à interdire l'entrée sur le territoire américain aux étrangers qui "ont l'intention de menacer" les Américains, selon la Maison Blanche.

De même, pour les étrangers qui "pourraient nuire à la culture, au gouvernement, aux institutions ou aux principes fondateurs" des Etats-Unis.

Le président américain s'en est récemment pris avec virulence aux Somaliens, disant qu'il "ne voulait pas d'eux chez nous".

En juin, il avait annoncé des interdictions d'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient (Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Erythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen).

En revanche, le Turkménistan, pays qui figure parmi les plus reclus au monde, se voit accorder un satisfécit, la Maison Blanche évoquant mardi des "progrès significatifs" dans cet Etat d'Asie centrale.

Du coup, les ressortissants de ce pays pourront à nouveau obtenir des visas américains, mais uniquement en tant que non-immigrants.

Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump s'en était pris de façon similaire à certains pays, ciblant principalement des pays musulmans.