RIYAD: L'artiste saoudien Mohammed al-Faraj est l'un des 80 artistes choisis par Hayy Jameel pour créer une œuvre artistique de 25 mètres à Djeddah.
«Face of the City», qui a été révélée à la mi-janvier, restera exposée devant l’édifice de Hayy Jameel pour le reste de l'année.
Développé par le pôle créatif Art Jameel, Hayy Jameel est un complexe créatif à usage mixte pour l'art à Djeddah.
La deuxième édition du programme annuel du centre, la Hayy Jameel Facade Commission, donne à l'artiste choisi la chance de créer une œuvre d'art qui sera exposée pendant un an.
«Lorsque j'ai entendu parler du concours de Hayy Jameel, j'ai eu envie de postuler immédiatement», a déclaré à Arab News cet artiste de 29 ans originaire d'Al-Ahsa.
Al-Faraj, diplômé en génie mécanique de l'université du pétrole Roi Fahad, est connu pour son art, ses films, ses photographies et ses écrits à travers l’Arabie saoudite et à Dubaï.
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«The Face of the City», dévoilée à la mi-janvier, sera exposée devant l’édifice de Hayy Jameel jusqu'à la fin de l'année.
Le jeune artiste a déjà travaillé avec des galeries de la province de l'Est et de La Mecque, où il a reçu plusieurs prix pour ses projets artistiques.
En 2012, il a reçu son premier prix pour le concours de photographie «Colors of Saudi Development and Advancement».
En 2015, il a remporté la palme d'or dans la catégorie des étudiants du Festival du film saoudien pour son film «LOST» et a été lauréat du concours de la Fondation Crossway «Encountering Another World» à Londres.
Il a également reçu une mention honorable au festival de vidéo pour la jeunesse Plural+ à New York en 2015.
Al-Faraj a déclaré que sa proposition était simple et qu'il souhaitait mettre en avant ses photographies et ses écrits antérieurs inspirés par la ville.
Il a exhorté la communauté à se joindre à lui afin de créer cette pièce.
«Par les mains des habitants de Djeddah, le projet rendra hommage à la ville et à ses habitants, célébrant son passé et son avenir aux possibilités infinies», a indiqué Al-Faraj.
«Je voulais que l'œuvre soit comme un livre de coloriage. Les contours des dessins étaient tous en noir et blanc», a-t-il signalé.
Al-Faraj a invité deux femmes artistes saoudiennes, Nada al-Ali et Omaima al-Mazroui, ainsi que 60 autres membres de la communauté, adultes et enfants, à collaborer à la création de cette œuvre.
«Jusqu'à présent, je n'ai pas oublié ce sentiment — un mélange de fierté et de bonheur. J'ai ressenti la joie de tous ceux qui ont travaillé, même les enfants», a affirmé Al-Ali, décrivant ce moment comme l'un des meilleurs de sa vie.
Par les mains des habitants de Djeddah, le projet rendra hommage à la ville et à ses habitants, célébrant son passé et son avenir aux possibilités infinies.
Mohammed al-Faraj, artiste saoudien
Le processus de dessin et de peinture a pris environ deux semaines, pour un temps de huit heures par jour pour être terminé.
Au cours de la première semaine du projet, adultes et enfants ont travaillé sur la toile et au cours de la deuxième semaine, les trois artistes saoudiens ont apporté la touche finale.
Al-Marzoui a souligné que la contribution a été une «expérience riche» à toutes ses étapes, car les participants se sont attachés à l'œuvre d'art à un niveau personnel et ont pu exprimer leur créativité en peignant.
«J'ai eu les larmes aux yeux en voyant les efforts intenses déployés pendant ces sept jours. Tout le monde travaillait en harmonie. Chaque participant avait sa propre histoire à partager qui touchera le cœur de ceux qui passeront dans le quartier», a révélé Al-Mazroui.
Al-Faraj fait partie de l'industrie artistique depuis 2015 et a vécu l'évolution de l'espace créatif. Il a exprimé son admiration pour le soutien généreux du Royaume de l’Arabie saoudite envers les artistes.
«L'avenir de l'art et de la culture en Arabie saoudite est extraordinaire», a soutenu Al-Faraj. «Le Royaume a toujours eu une forte production culturelle, notamment en poésie et en création littéraire.»
Il a conseillé aux jeunes artistes d'expérimenter chaque jour pour améliorer leurs capacités artistiques et de continuer à «être fascinés par les idées, l'imagination et la possibilité de partager leurs expériences.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
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