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La guerre des Etats-Unis en Irak

La guerre a été déclenchée prétendument pour éliminer ce que les Américains, de manière erronée et trompeuse, avaient qualifié d’armes de destruction massive aux mains de Saddam Hussein (Getty Images)
La guerre a été déclenchée prétendument pour éliminer ce que les Américains, de manière erronée et trompeuse, avaient qualifié d’armes de destruction massive aux mains de Saddam Hussein (Getty Images)
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Publié le Mardi 08 décembre 2020

La guerre des Etats-Unis en Irak

  • Le 20 mars 2003, les Etats-Unis, alors dirigés par le Président George W. Bush, lancent des attaques simultanées en Irak, en vue d’évincer Saddam Hussein du pouvoir
  • Des troupes irakiennes se sont transformées en effectifs insurgés et ont lancé une guérilla dont les effets destructeurs se mesurent encore aujourd’hui

Lorsque les armes de destruction massive se transforment en armes d’imposture massive.   

Résumé

Le 20 mars 2003, les Etats-Unis, alors dirigés par le Président George W. Bush, lancent des attaques simultanées en Irak, en vue d’évincer Saddam Hussein du pouvoir. La guerre a été déclenchée prétendument pour éliminer ce que les Américains, de manière erronée et trompeuse, ont qualifié d’armes de destruction massive aux mains de Saddam Hussein.

Des troupes irakiennes se sont transformées en effectifs insurgés et ont lancé une guérilla dont les effets destructeurs se mesurent encore aujourd’hui. Le chaos qui s’ensuivit a provoqué la résurgence d’Al-Qaïda, l’ascension de Daech et des milices iraniennes. Tout l’Irak a souffert de la décision américaine d’envahir le pays, et le Moyen-Orient a changé de manière irréversible.

 

DJEDDAH : Comment qualifier la guerre américaine de 2003 en Irak ? Les Américains ont trouvé normal de parler de guerre de libération. D’un point de vue arabe, la réalité est néanmoins complètement différente. Il suffit de feuilleter notre journal les jours précédant le bombardement de Bagdad de la nuit du 20 mars 2003, pour réaliser que beaucoup d’Arabes étaient opposés à l’invasion américaine parce qu’ils avaient correctement anticipé qu’elle offrirait l’Irak sur un plateau d’argent à l’Iran.

Le président américain George W. Bush avait toujours eu des préjugées à l’encontre de Saddam Hussein. Les conseillers et membres du cabinet de Bush, particulièrement Donald Rumsfeld, Richard Perle ainsi que d’autres néoconservateurs de l’administration, ne prenaient pas la peine de cacher leur inimitié pathologique à l’encontre de la personne de Saddam.

Différentes théories expliquent comment Bush a été amené à mépriser Saddam. Certains rapports mentionnent qu’il le haïssait pour avoir conspiré à tuer son père durant la visite de ce dernier au Koweït. Quelle que soit la vérité, les conseillers de Bush Jr. ont pleinement tiré parti de la forte inimitié du président et l’ont même nourrie d’une variété de récits et d’histoires.

Les attaques atroces d’Al-Qaïda sur le sol américain, le 11 septembre 2001, ont donné à Bush et ses conseillers un prétexte pour éliminer Saddam. Il était présenté comme un sympathisant d’Al-Qaïda et de son chef Oussama ben Laden et on le mit donc dans le même panier de ‘terroriste musulman’.

Personne au Moyen-Orient, par contre, ne crut un instant cette théorie, car tout le monde savait que Saddam, plus que quiconque, haïssait Al-Qaïda. En tant que Baassiste, il considérait les terroristes islamistes comme une vraie menace pour son règne, encore plus grande que celle provenant de son ennemi juré iranien.

 

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« L’Arabie Saoudite a déclaré hier qu’elle ne participerait sous aucune circonstance à une guerre menée par les Etats-Unis en Irak et a fait savoir son opposition forte à tout type d’occupation militaire américaine en Irak ».

Extrait d’un article à la une de Arab News, le 19 mars 2003.

 

L’atmosphère de l’après 11 Septembre 2001 était telle qu’il était aisé de créer un argument convaincant afin de procéder à l’élimination de tout ennemi potentiel. C’est exactement ce qui s’est passé avec Saddam. Des accusations fragiles portant sur sa prétendue possession d’armes de destruction massive (ADM) furent portées contre lui, basées sur des renseignements inexacts.

Le secrétaire d’Etat de Bush, Colin Powell, a tenu un discours détaillé devant les Nations unies, illustré par des cartes et des photos montrant où les ADM étaient supposément dissimulées. Le monde n’était pas convaincu et les Nations unies – qui avaient dépêché leurs propres experts en Irak dans une recherche vaine d’ADM – ont refusé d’approuver la guerre.

Le ministre des Affaires étrangères saoudien, le Prince Saoud Al-Fayçal, souleva de sérieuses préoccupations sur Frontline, une émission de la chaîne publique PBS : « Qu’est-ce qui va leur arriver (aux soldats et responsables Irakiens) une fois que l’armée aura été dissoute et le gouvernement renversé ? Et qui va gouverner l’Irak si cela se produit ? »

« Saddam Hussein disposait de près de deux millions de personnes pour contrôler l’Irak. Les Etats-Unis et leurs alliés en ont près de 150 000. Comment allez-vous vous y prendre ? »

Washington a néanmoins élaboré son plan d’attaque de l’Irak. Les pages d’Arab News sont remplies de conseils prodigués par l’Arabie Saoudite aux Américains et à leurs alliés occidentaux proches, leur demandant d’opter plutôt pour des sanctions.

Déjà, en 1990, à la suite de l’invasion du Koweït par Saddam et de la défaite cuisante de son armée infligée par les forces de libération menées par les Etats-Unis et l’Arabie Saoudite, Riyad avait convaincu Washington de ne pas l’évincer du pouvoir. Les responsables saoudiens savaient que sa mise à l’écart mènerait au chaos dans la région et offrirait à l’Iran une opportunité en or d’en faire à sa guise.

Il s’est effectivement avéré que la chute de Saddam a ouvert le chemin a des atrocités, en Irak et dans la région. Al-Qaïda, qui avait essuyé une défaite importante en Afghanistan, a profité de ce nouveau terrain fertile pour rebondir.

Les dates clés :

 

  1. Le 5 février 2003 : Le secrétaire d’Etat américain Colin Powell s’adresse au Conseil de sécurité des Nations unies et expose l’argument principal pour la guerre en Irak : Sa possession d’armes de destruction massive (ADM).
  2. Le 20 mars 2003 : L’armée de l’air américaine lance une attaque brutale en Irak, sous le nom ‘choc et stupeur’, qui détruit les missiles anti-aériens irakiens, l’aviation et des installations électriques. Le Palais présidentiel est attaqué.
  3. Le 1er mai 2003 : Le Président américain George W. Bush annonce la fin de la campagne militaire principale. Il atterrit à bord d’un Lockheed S-3 Viking sur le porte-avions USS Abraham Lincoln et donne un discours annonçant la fin des opérations militaires d’envergure en Irak.
  4. Le 13 décembre 2003 : Après neuf mois de cavale, Saddam Hussein est capturé.
  5. Le 30 décembre 2006 : A la suite d’un simulacre de procès organisé par le gouvernement irakien intérimaire, Saddam est exécuté. Malgré de longues recherches américaines, aucune arme de destruction massive ne sera jamais trouvée en Irak.
  6.  

Bien plus tard, Daech a fait son apparition. Sentant l’ouverture, l’Iran est intervenu, déclenchant une guerre civile, faisant des milliers de morts. Téhéran et ses nombreuses milices sanguinaires ont fait usage d’engins explosifs improvisés (EEI) aux effets dévastateurs. 

En tant que cadre de l’équipe d’Arab News, je faisais partie de ceux qui étaient en charge de décider des articles à mettre à la Une et des choix des photos. Certaines d’entre elles sont encore gravées dans ma mémoire. La une du 19 mars 2003, montrant Bush avec un chapeau de cowboy et titrée ‘l’ère des cowboys’, en fait partie.

 

Cette même Une faisait également mention du Roi Fahd adressant ce message à la nation le 18 Mars : « Le Royaume ne prendra part à la guerre contre l’Irak sous aucune circonstance et son armée ne mettra pas un pied sur le territoire irakien ».

Bagdad allait être bombardée la nuit suivante, à l’expiration de l’ultimatum de 48 heures que Bush avait lancé à Saddam. Des reportages en abondance provenaient du Koweït, de la Jordanie, de Washington et bien sûr d’Irak.

Arab News avait ses correspondants sur le terrain. Ils envoyaient leurs reportages à la salle de rédaction de Djeddah. L’édition du 21 mars 2003 avait pour titre : ‘Bagdad en feu, des palais et la résidence familiale de Saddam ciblés par les raids aériens’.

Les nuits suivantes, les Etats-Unis larguèrent pas moins de 3 000 bombes guidées par satellite et des missiles de croisière sur l’Irak. Il n’y avait toujours pas l’ombre d’une arme de destruction massive en vue. Dans la colonne du courrier des lecteurs, ces derniers insistaient pour qualifier ces prétendues ADM d’armes de ‘déception massive’.

« La région continue de souffrir des conséquences de cette guerre : La montée du terrorisme, l’instabilité politique et le vivier du radicalisme. Dans pratiquement chaque domaine les répercussions ont été bien pires que la guerre en elle-même ».

Siraj Wahab

La guerre a fait l’objet de critiques sévères en Arabie Saoudite, tout particulièrement parce qu’elle n’avait pas été approuvée par les Nations unies. Dans un article daté du 21 mars 2003, Adnan Jaber, journaliste jordanien en Arabie Saoudite, a observé que la guerre « plutôt que de diminuer le terrorisme, l’augmenterait, parce que l’instabilité politique fournirait un terrain propice au radicalisme ».

Il avait employé des mots forts. Cette instabilité politique dont il parlait a poussé un bon nombre de soldats irakiens, que les Américains avaient imprudemment bannis, à se joindre aux rangs de Daech et Al-Qaïda afin de riposter contre les envahisseurs qui avaient détruit leur patrie sans raison valable.

Extrait des archives d’Arab News, le 19 mars 2003.
Extrait des archives d’Arab News, le 19 mars 2003

Comme dans chaque guerre, il y avait des moments de soulagement ou de divertissement. Nous nous réunissions tous devant l’écran de télévision dans la salle de rédaction pour suivre le célèbre ministre de l’Information de Saddam, Mohammad Saïd Al-Sahaf, lancer des allégations ridicules en s’adressant de manière quotidienne aux médias.

Selon lui, l’armée de Saddam était en passe de l’emporter, alors que la réalité était tout à fait à l’opposé de ses déclarations. La fameuse opération américaine ‘choc et stupeur’ avait fait disparaître l’armée irakienne sans rencontrer de véritable résistance. Il fut révélé plus tard que les soldats irakiens avaient tout simplement troqué leurs uniformes militaires pour ceux de la guérilla en rejoignant les rangs de Daech ou d’Al-Qaïda.

La région continue de souffrir des conséquences de cette guerre : La montée du terrorisme, l’instabilité politique et le vivier du radicalisme. Dans pratiquement chaque domaine, les répercussions ont été bien pires que la guerre en elle-même. La rédaction d’Arab News était bien placée pour couvrir la guerre et ses conséquences. Elle est fière de poursuivre aujourd’hui le même journalisme engagé et responsable.

 

Siraj Wahab est rédacteur en chef à Arab News. Lors de l’invasion de l’Irak, il était un membre senior de l’équipe, ayant rejoint le journal en 1998.

 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com