LE CAIRE: Le patriarche du siège de Saint-Marc, Tawadros II (Théodore) d’Alexandrie, a annoncé à la fin de son homélie hebdomadaire du mercredi que la crise de l’Église éthiopienne était probablement résolue avec le retour au bercail de plusieurs membres qui avaient tenté de faire sécession pour discrimination présumée.
«Nous prions Dieu et le remercions du fait que la crise à laquelle l’Église éthiopienne a été exposée semble connaître une résolution», déclare le chef de l’Église copte orthodoxe d’Égypte.
«Ceux qui ont tenté de faire sécession et de diviser l’Église ont décidé de retourner à leur église mère», ajoute-t-il.
«L’Église éthiopienne est très importante pour nous. C’est notre entité sœur et il suffit de savoir que c’est l’Église copte qui l’a établie depuis le IVe siècle apr. J.-C.»
Cette homélie hebdomadaire a eu lieu à la cathédrale copte orthodoxe du district d’Abbassia, au Caire, mercredi soir.
Le premier jour de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, organisée par le Conseil égyptien des Églises, y a également été lancé. Le nouvel accord entre une délégation de l’Église éthiopienne et le Premier ministre du pays a mis un terme à ce conflit qui avait suscité des appels à davantage de manifestations de rue.
L’Église orthodoxe éthiopienne Tewahedo avait appelé à manifester après le refus du gouvernement d’Abiy Ahmed d’intervenir pour mettre fin à la crise qui avait éclaté.
Cependant, un accord conclu entre les deux parties après des discussions au palais républicain d’Éthiopie a permis de suspendre les manifestations.
Un tribunal de première instance d’Addis-Abeba a rendu une décision qui accepte le procès de l’église au sujet du renvoi des dissidents.
Les efforts initiaux de l’église mère pour isoler le groupe dissident n’ont pas été soutenus par le gouvernement éthiopien.
Les autorités n’ont pas arrêté les dissidents et ne les ont d’ailleurs pas empêchés d’utiliser les locaux de l'église.
Le patriarche copte a également exprimé son soutien aux personnes touchées par les tremblements de terre dévastateurs en Syrie et en Turquie.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com