Séisme: Un village syrien d'Idlib emporté par une inondation après l'effondrement d'un barrage

Les habitants d'Al-Taloul, dans la province d'Idlib, au nord-ouest de la Syrie, se sont retrouvés sans abri et exposés à des conditions hivernales glaciales après que le tremblement de terre de lundi a détruit un barrage et inondé leur village (Photo, Fournie).
Les habitants d'Al-Taloul, dans la province d'Idlib, au nord-ouest de la Syrie, se sont retrouvés sans abri et exposés à des conditions hivernales glaciales après que le tremblement de terre de lundi a détruit un barrage et inondé leur village (Photo, Fournie).
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Publié le Samedi 11 février 2023

Séisme: Un village syrien d'Idlib emporté par une inondation après l'effondrement d'un barrage

  • Les habitants d'Al-Taloul se sont retrouvés sans abri pendant les températures hivernales glaciales qui ont suivi le tremblement de terre de lundi
  • Peu d'aide est arrivée dans le nord-ouest de la Syrie, où vivent environ 4,5 millions de personnes déjà dépendantes de l'aide

AL-TALOUL, Syrie: Un village de la région syrienne d'Idlib a été emporté par les eaux après que le barrage local, endommagé par les violents tremblements de terre de lundi, a soudainement cédé jeudi. En quelques heures, les eaux de crue ont englouti les maisons et déplacé toute la population.

À la suite des tremblements de terre qui ont frappé successivement le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie en début de semaine, les habitants du village de Salqin ont été contraints de s'abriter dans une oliveraie locale après que le fleuve Oronte a inondé leurs maisons.

Najmeddine ben Abdel Rabiei, un habitant de 26 ans, a déclaré à Arab News que son village avait subi d'importants dégâts causés par le tremblement de terre. Il a indiqué que les villageois avaient désespérément besoin d'aide humanitaire, notamment de tentes pour les protéger des intempéries.

«Toutes nos maisons sont noyées dans l'eau», a affirmé Abdel Rabiei à Arab News. «Où les gens peuvent-ils aller? Ils n'ont pas d'abri.»

Craignant de subir le même sort que les habitants d'Al-Taloul, les résidents d'autres villages situés le long de la rivière Oronte ont fui vers les hauteurs de Jisr al-Choghour et de Darkouch.

Le tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé certaines parties du sud-est de la Turquie, du nord-ouest de la Syrie et des régions voisines aux premières heures de lundi, suivi d'un séisme de magnitude 7,5 quelques heures plus tard.

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Avant même le tremblement de terre, deux millions de personnes n'avaient déjà pas de logement adéquat pendant le rude hiver syrien  (Photo, Fournie).

Selon le président turc, Recep Tayyip Erdogan, la mort d'au moins 19 388 personnes a été confirmée vendredi en Turquie, dépassant ainsi le bilan du tremblement de terre dévastateur de 1999. Au moins 3 377 personnes sont mortes en Syrie.

Dans le nord-ouest de la Syrie, tenu par les rebelles, les secouristes ont déclaré que plus de 2 037 personnes sont mortes et 2 950 ont été blessées, selon le Washington Post. Dans la Syrie contrôlée par le gouvernement, les médias d'État ont fait état de 1 347 morts et de 2 295 blessés.

Bien que des secouristes et des travailleurs humanitaires soient arrivés en Turquie voisine pour participer aux efforts de secours, le nord de la Syrie, où vivent environ 4,5 millions de personnes, dont 90% dépendaient déjà de l'aide humanitaire, a reçu très peu d'aide.

«La communauté internationale a promis une aide considérable à la Turquie, à juste titre, mais, comme d'habitude, les Syriens ne sont pas pris en compte», a écrit Charles Lister, chercheur principal et directeur des programmes sur la Syrie et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme à l'Institut du Moyen-Orient, dans le magazine Foreign Policy cette semaine.

Pour des communautés comme d’Al-Taloul, cela signifie que de nombreuses personnes ont été contraintes de dormir dehors dans des températures glaciales.

Certaines zones du nord-ouest de la Syrie ont récemment connu des températures allant jusqu'à — 4 degrés. En raison du gel hivernal, des milliers de personnes passent la nuit dans leur voiture ou se blottissent autour de feux devenus omniprésents dans la région touchée par le séisme.

La défense civile syrienne, également connue sous le nom de «Casques blancs», a été déployée à Al-Taloul pour aider à évacuer les civils piégés dans les véhicules et les bâtiments et pour nettoyer le réseau d'égouts local afin d'évacuer les eaux de crue.

Ce vendredi, les Casques blancs ont accusé l'ONU de bâcler son intervention dans le nord-ouest de la Syrie.

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Le tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé certaines parties du sud-est de la Turquie, du nord-ouest de la Syrie et des régions voisines aux premières heures de lundi, suivi d'un séisme de magnitude 7,5 quelques heures plus tard  (Photo, Fournie).

«L'ONU a commis un crime contre le peuple syrien dans le nord-ouest du pays», a déclaré Raed Saleh, chef des Casques blancs, à l'Agence France-Presse, affirmant que les agences de l'ONU n'avaient fourni aucune aide spécifique aux survivants depuis la catastrophe survenue lundi avant l'aube.

«L'ONU doit présenter ses excuses au peuple syrien», a ajouté Saleh.

Les habitants d'Al-Taloul étaient déjà appauvris avant le tremblement de terre, ayant vécu en état de siège dans la région tenue par l'opposition au cours des douze dernières années de guerre civile en Syrie.

Hatem al-Ali, un résident de 62 ans, a déclaré à Arab News que le tremblement de terre est la goutte d'eau qui fait déborder le vase pour la communauté.

«Al-Taloul est un village extrêmement pauvre où les gens n'ont rien», a-t-il affirmé. «L'argent a disparu et tout ce que les gens possédaient est parti en fumée. Et croyez-moi, certaines personnes ne peuvent même pas acheter un paquet de pain.»

Le besoin le plus urgent à l'heure actuelle, affirme-il, est de disposer d'abris convenables, de nourriture et d'eau potable pour éviter l'hypothermie, la faim et la propagation des maladies. «Nous demandons aux responsables d'aider ces pauvres gens», a ajouté Al-Ali.

Plus de dix ans de guerre civile et de bombardements aériens avaient déjà détruit les hôpitaux et provoqué des pénuries d'électricité et d'eau dans le nord-ouest de la Syrie, laissant les communautés totalement démunies face à une catastrophe naturelle de cette ampleur.

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Les habitants du village proche de Salqin ont été contraints de se réfugier dans une oliveraie locale après que le fleuve Oronte a inondé leurs maisons (Photo, Fournie).

«Après 12 ans d'un conflit brutal au cours duquel le régime syrien a utilisé presque toutes les armes disponibles contre sa propre population, le niveau de destruction infligé par le tremblement de terre au nord-ouest de la Syrie est sans commune mesure», a écrit Lister dans son article du magazine Foreign Policy.

«S'agissant spécifiquement du nord-ouest de la Syrie contrôlé par l'opposition, une catastrophe naturelle comme celle-ci n'aurait pas pu toucher une population plus vulnérable. Avant le tremblement de terre, la région représentait l'une des crises humanitaires les plus graves au monde.»

«Plus de 4,5 millions de civils vivent dans une petite zone qui ne représente pas plus de 4% de la Syrie — et près de 3 millions d'entre eux sont déplacés. Au moins 65% des infrastructures de base sont détruites ou fortement endommagées.»

Avant même le tremblement de terre, 2 millions de personnes n'avaient déjà pas de logement adéquat pendant le rude hiver syrien. Parmi elles, 800 000 personnes, dont la plupart sont des enfants, vivent dans des abris de fortune sans accès fiable au chauffage, à l'électricité, à l'eau potable ou aux installations sanitaires.

«C'est vraiment un scénario de cauchemar», a dévoilé Lister. «Une catastrophe naturelle désastreuse frappe l'une des populations les plus vulnérables du monde, laissant des milliers de bâtiments rasés et des milliers de victimes dans un climat hivernal glacial et pas une seule route n'est ouverte pour acheminer l'aide.»

Le Programme alimentaire mondial des Nations unies a lancé un appel de 77 millions de dollars américains (1 dollar américain = 0,94 euro) pour fournir des rations alimentaires et des repas chauds à 874 000 personnes touchées par le séisme meurtrier.

Le bilan des besoins d'aide «comprend 284 000 personnes nouvellement déplacées en Syrie et 590 000 personnes en Turquie, dont 45 000 réfugiés et 545 000 personnes déplacées à l'intérieur du pays», a précisé le rapport.

Mike Ryan, directeur exécutif du programme d'urgences sanitaires de l'Organisation mondiale de la santé, a déploré vendredi la «crise oubliée» de la Syrie.

«Les Syriens semblent être une réflexion après coup», a déclaré Charles Lister, directeur des programmes sur la Syrie et la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme à l'Institut du Moyen-Orient.

Alors que l'OMS se prépare à acheminer des fournitures médicales vers la Syrie depuis Dubaï, Ryan a signalé qu'un énorme retard dans l'acheminement de l'aide attendait d'atteindre le nord-ouest de la Syrie, tenu par les rebelles.

«Le monde a oublié la Syrie», a déclaré Ryan aux journalistes à Dubaï, lors des préparatifs du vol d'aide. «Franchement, le tremblement de terre a ramené l'attention. Mais ces millions de personnes en Syrie luttent maintenant depuis des années. Cela est devenu une crise oubliée.»

La Syrie est maintenant confrontée à un «désastre secondaire» de vies perdues à cause d'un manque d’équipements médicales, a insisté Ryan.

«Nous devons reconnaître que l'ampleur de cette catastrophe est si grande qu'elle dépasse les capacités de chacun. S'ils n'ont pas d'équipement, ils ne peuvent pas faire leur travail — c'est comme demander à un pompier de se précipiter sur un incendie sans lance à eau.» 

Bab al-Hawa, en Turquie, le seul poste frontalier par lequel l'aide humanitaire des Nations unies est autorisée à entrer dans le nord de la Syrie, a été initialement fermé en raison des dommages subis lors du tremblement de terre.

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Dans le nord-ouest de la Syrie tenu par les rebelles, les secouristes ont déclaré que plus de 2 037 personnes sont mortes et 2 950 ont été blessées, selon le Washington Post   (Photo, Fournie).

Comme la majeure partie de l'aide entrant en Syrie doit passer par Damas, qui contrôle strictement sa distribution aux gouvernorats, la fermeture de Bab al-Hawa a rendu encore plus difficile l'acheminement d'une aide adéquate et rapide dans les zones les plus durement touchées.

Les premières livraisons d'aide internationale dans le nord-ouest de la Syrie, tenu par les rebelles, suite au séisme, sont arrivées jeudi. Le gouvernement syrien a déclaré qu'il avait également approuvé l'acheminement de l'aide humanitaire dans les zones touchées par le séisme qui ne sont pas sous son contrôle.

Un deuxième convoi d'aide de l'ONU a traversé la Syrie tenue par les rebelles depuis la Turquie vendredi. Le convoi de 14 camions transportait des articles non alimentaires tels que «des kits de secours, des lampes solaires, des couvertures et d'autres aides», a révélé Paul Dillon, porte-parole de l'Organisation internationale pour les migrations, dans un communiqué.

L'aide «sera suffisante pour environ 1 100 familles dans les zones touchées par le séisme à Idlib», a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exhorté le Conseil de sécurité à autoriser l'ouverture de nouveaux points d'aide humanitaire transfrontaliers entre la Turquie et la Syrie. La Turquie a déclaré qu'elle travaillait à l'ouverture de deux nouveaux itinéraires vers les régions de la Syrie tenues par les rebelles.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com