Adrian Monck quitte le Forum économique mondial en y laissant son empreinte

Adrian Monck (Photo fournie).
Adrian Monck (Photo fournie).
Adrian Monck avec Faisal Abbas, rédacteur en chef d'Al Arabiya English à l’époque (Photo fournie).
Adrian Monck avec Faisal Abbas, rédacteur en chef d'Al Arabiya English à l’époque (Photo fournie).
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Publié le Lundi 06 février 2023

Adrian Monck quitte le Forum économique mondial en y laissant son empreinte

  • «Il comprenait bien le monde arabe et a réussi à faire progresser les relations du forum avec les médias régionaux», estime Jamil el-Hage d'Al Arabiya
  • «Monck a su transmettre les histoires importantes – et souvent négligées – aux dirigeants de la planète, en leur rappelant leur mission ultime», affirme Hassan M. Fattah du quotidien The National

LONDRES: Après avoir mené pendant plus de 13 ans l'engagement public et social du Forum économique mondial, Adrian Monck a annoncé vendredi qu'il quittait son poste de directeur général de l'organisation internationale de coopération public-privé.
«Qu'il s'agisse de la création d'une plateforme mondiale de storytelling, de la mise en avant des réfugiés à Davos ou de l'aide apportée pour piloter l'institution lors d'une pandémie mondiale, je quitte le forum à la fois chanceux et reconnaissant, en particulier envers vous tous», écrit Monck dans un message LinkedIn adressé à ses collègues.
Les graines que Monck a plantées grâce à son travail au Forum économique mondial continueront de pousser et resteront dans les esprits, notamment des anciens collègues et des personnalités médiatiques qui ont suivi ses activités.
«Adrian Monck a créé une plateforme mondiale de storytelling capable de transmettre les histoires importantes – et souvent négligées - aux leaders de la planète, leur rappelant leur mission ultime», a déclaré Hassan M. Fattah, ancien correspondant du New York Times en Irak et ancien rédacteur en chef du journal The National des Émirats arabes unis, à Arab News.
"Il a fait preuve de passion dans ses fonctions, mais aussi d'empathie et d'authenticité malgré le chaos.
LONDRES : Après avoir dirigé pendant plus de 13 ans l'engagement public et social du Forum économique mondial, Adrian Monck a annoncé vendredi qu'il quittait son poste de directeur général de l'organisation internationale de coopération public-privé.
"Qu'il s'agisse de la création d'une plateforme mondiale de storytelling, de la mise en avant des réfugiés à Davos ou de l'aide apportée pour piloter l'institution lors d'une pandémie mondiale, je quitte le forum à la fois chanceux et reconnaissant - en particulier envers vous tous", a écrit M. Monck dans un message LinkedIn adressé à ses collègues.
Les graines que Monck a plantées grâce à son travail au Forum économique mondial continueront de pousser et resteront dans les esprits, notamment des anciens collègues et des personnalités médiatiques qui ont suivi ses activités.
«Adrian Monck a créé une plateforme mondiale de storytelling capable de présenter les histoires importantes – et souvent négligées – aux leaders de la planète, leur rappelant leur mission ultime», a déclaré à Arab News Hassan M. Fattah, ancien correspondant du New York Times en Irak et ancien rédacteur en chef du quotidien émirati The National.
Il a fait preuve de passion dans ses fonctions, mais aussi d'empathie et d'authenticité malgré le chaos.
«Mais beaucoup d'entre nous le reconnaissent comme étant un journaliste audacieux qui a su réinventer le format du récit à la télévision et dans la presse écrite et faire émerger des histoires fascinantes.»
Monck a repensé le forum et sa réunion annuelle de Davos pour l'ère numérique. Il a renforcé la présence de l'organisation sur les réseaux sociaux, avec plus de 30 millions d'abonnés, de LinkedIn à TikTok, et compte environ un million d'abonnés par courriel.
«Adrian est sans doute l'homme qui a donné au mot "forum" du Forum économique mondial sa véritable signification tout au long des dix dernières années de son mandat», a déclaré Faisal J. Abbas, rédacteur en chef d'Arab News.
«Adrian a ouvert le Forum économique mondial, autrefois très fermé, à plus de journalistes que jamais, y compris aux sceptiques. Il s'est également battu pour créer sa propre opération médiatique et sa présence numérique. Cet investissement s'est avéré largement rentable au cours de la pandémie, lorsque le forum de Davos ne s'est maintenu que parce qu'il disposait de l'infrastructure nécessaire pour se dérouler virtuellement.»
La carrière de Monck a débuté en tant que journaliste en 1988, travaillant pour CBS News, ITN, où il était le rédacteur en chef de Five News et Sky.
«Adrian a fait preuve d'une incroyable clairvoyance il y a toutes ces années, lorsqu'il a créé sa vision de la plateforme de publication et de la formidable machine à contenu de qualité qu'est devenu le Forum économique mondial», a affirmé Gay Flashman, qui dirige Formative Content et travaille avec l'équipe de Monck au forum depuis 2014.
«En tant qu'ancien journaliste d'information, il a su reconnaître le pouvoir d'une stratégie qui permet au forum de communiquer directement avec ses publics d'une manière vraiment unique», a-t-elle indiqué à Arab News.
«De la réflexion approfondie au contenu court à grignoter, cette approche du contenu est omniprésente aujourd'hui, mais était révolutionnaire quand il a lancé son équipe.»
Jamil el-Hage, chef de la rubrique économique de la chaîne d'information Al Arabiya, qui gère la couverture annuelle et les sessions de la chaîne au Forum économique mondial, a déclaré à Arab News que Monck, avec qui il avait une relation personnelle et professionnelle, a joué un rôle clé dans le resserrement des relations du forum avec les médias du Moyen-Orient.
Il a décrit Monck comme étant «très compréhensif et soucieux de la région», espérant que la prochaine personne maintiendra ces solides relations.
Outre la direction des médias et des activités de communication du forum, Monck a supervisé le Forum des jeunes leaders mondiaux et la communauté des Global Shapers.
Avant de rejoindre le forum en 2009 en tant que responsable des communications et des médias, Monck a travaillé dans le milieu universitaire, dirigeant le département de journalisme de la City University de Londres entre 2005 et 2009.
Il a co-écrit Crunch Time: How Everyday Life is Killing the Future avec le journaliste primé Mike Hanley en 2007, et a publié Can You Trust the Media? en 2008.
Monck est un partisan de l'application de la réglementation de la télévision britannique à la presse et aux médias en ligne. Dans un article de Press Gazette de juillet 2004, il préconise «une réglementation qui insiste sur l'exactitude, l'équité et, surtout, l'impartialité».
Il n'en reste pas moins un ardent défenseur de la liberté de la presse, tout en encourageant les entreprises de médias à «éviter l'attitude trompeuse du "deux côtés"».
Dans un article publié en 2022 par l'Association mondiale des éditeurs de presse d'information, il exhorte les rédacteurs et les journalistes à «repousser les politiciens et les commentateurs politiques qui diffusent des mensonges dans le discours public. Après tout, la neutralité ne signifie pas l'abandon du journalisme basé sur les faits».
«Le journalisme basé sur les faits est vital pour protéger la liberté d'expression, car la désinformation ternit souvent les débats avant-gardistes», ajoute-il.
Monck a également été président de la Media Society britannique en 2005 et 2006, et membre de plusieurs organismes influents, dont la British Academy Film Awards et la Royal Television Society.
Dans son message de départ du Forum économique mondial, Monck affirme: «Enfant, dans une ville côtière isolée d'Angleterre, je n'aurais jamais pu imaginer les personnes, les lieux et les projets que cette organisation remarquable m'ouvrirait.»
«Cette opportunité, je la dois à Klaus. Pour tout le monde au forum, travailler ici signifie avoir la possibilité de réimaginer et de réinventer continuellement l'organisation, en l'aidant à rester pertinente et fidèle à sa mission. Et c'est un cadeau merveilleux.»
Bien que Monck n'ait pas révélé son prochain projet, ses anciens collègues et amis sont convaincus qu'il a encore beaucoup à offrir.
«Nous pouvons tous être reconnaissants de l'impact qu'il a eu sur les vies qu'il a touchées avec son énergie, sa sollicitude et sa ténacité», a déclaré Fattah.
«Je me réjouis de sa prochaine entreprise qui, j'en suis sûr, ne sera pas moins importante.»
«Son esprit, son humour pince-sans-rire et son intelligence aiguisée nous manqueront; il manquera à son équipe pour toutes ces qualités, ainsi que pour sa gentillesse et son soutien indéfectible», a regretté Flashman.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


De nouvelles lois simplifient l'enregistrement des entreprises saoudiennes

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
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  • la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 
  • Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente.

RIYAD : L'Arabie saoudite s'apprête à introduire des changements importants dans son système d'enregistrement des entreprises lorsque la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 

Abdulrahman Al-Hussein, porte-parole officiel du ministère du Commerce, a souligné que l'un des changements majeurs comprend l'abolition des registres subsidiaires, rendant suffisant un registre commercial unique, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

Les lois, annoncées en septembre, suppriment également l'obligation de spécifier la ville d'enregistrement, ce qui signifie qu'un seul enregistrement commercial sera valable dans toutes les régions du Royaume, a ajouté M. Al-Hussein. 

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente, selon le ministère du Commerce.

Ces mesures s'inscrivent également dans le cadre des efforts de diversification économique du Royaume, qui visent à réduire la dépendance au pétrole et à augmenter la contribution du secteur privé au produit intérieur brut, celle-ci devant passer de 40 % à 65 % d'ici 2030. 

M. Al-Hussein a déclaré que la loi sur le registre du commerce « annule la date d'expiration du registre du commerce et n'exige qu'une confirmation annuelle des données ».

Il a souligné que le numéro d'enregistrement commercial servira désormais de numéro unifié de l'établissement, commençant par « 7 ». 

Les registres subsidiaires existants disposeront d'un délai de grâce de cinq ans pour se conformer à la nouvelle réglementation. 

En outre, la nouvelle loi sur les noms commerciaux autorise désormais la réservation et l'enregistrement de noms commerciaux en anglais, y compris les lettres et les chiffres, contrairement à la règle précédente qui n'autorisait que les noms arabes sans caractères ou chiffres étrangers. 

Cette modification permet également de gérer séparément les noms commerciaux de l'établissement, ce qui permet de transférer la propriété. Elle empêche l'enregistrement de noms identiques ou similaires pour différentes entreprises, quelles que soient leurs activités. 

M. Al-Hussein a ajouté que cette loi comprend des dispositions permettant de réserver les noms de famille comme noms commerciaux et fixe des normes pour les noms interdits ou trompeurs. 

Le cabinet saoudien a approuvé ces changements le 17 septembre, le gouvernement souhaitant rationaliser les opérations commerciales et améliorer l'environnement de travail dans son ensemble. 

Dans un message publié sur son compte X, le ministre du commerce, Majid bin Abdullah Al-Qasabi, a souligné que ces changements permettraient de rationaliser les procédures de réservation et d'enregistrement des noms commerciaux, protégeant et renforçant ainsi leur valeur, conformément aux avancées économiques et technologiques décrites dans la Vision 2030. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des enjeux stratégiques derrière l'apaisement diplomatique entre Paris et Alger

Le président français Emmanuel Macron (G) et le président algérien Abdelmadjid Tebboune (D) se serrent la main lors d'une cérémonie de signature au pavillon d'honneur de l'aéroport d'Alger, à Alger, le 27 août 2022. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron (G) et le président algérien Abdelmadjid Tebboune (D) se serrent la main lors d'une cérémonie de signature au pavillon d'honneur de l'aéroport d'Alger, à Alger, le 27 août 2022. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • Les deux chefs d'État ont souligné lundi la nécessité de renouer le dialogue « d'égal à égal » en raison de « la force des liens » unissant la France et l'Algérie, de leurs intérêts stratégiques et de sécurité.
  • La France, ancien pays colonisateur de l'Algérie, compte aujourd'hui une importante communauté algérienne (649 991 personnes en 2024, +0,5 % par rapport à 2023 auxquels s'ajoutent 1,2 million de descendants d'immigrés algériens.

PARIS : De la nécessaire coopération sécuritaire et économique à l'épineux dossier des Algériens que la France ne parvient pas à expulser, les raisons qui ont poussé Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune à reprendre langue sont multiples.

Huit mois jour pour jour après le début d'une crise inédite entre les deux pays, les deux chefs d'État ont souligné lundi la nécessité de renouer le dialogue « d'égal à égal » en raison de « la force des liens » unissant la France et l'Algérie, de leurs intérêts stratégiques et de sécurité, ainsi que des « défis et crises auxquels l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique » sont confrontées.

- Relations humaines imbriquées

La France, ancien pays colonisateur de l'Algérie, compte aujourd'hui une importante communauté algérienne (649 991 personnes en 2024, +0,5 % par rapport à 2023, selon le ministère de l'Intérieur), auxquels s'ajoutent 1,2 million de descendants d'immigrés algériens, selon l'Institut national d'études démographiques.

Une restriction des visas de courte durée pour visite familiale affecterait ainsi directement les Algériens.

Le Premier ministre François Bayrou et le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot ont publiquement refusé de faire peser sur la diaspora algérienne le poids de cette crise diplomatique. 

- Coopération sécuritaire

« La France considère Alger comme un partenaire privilégié dans la lutte contre le terrorisme en raison de son expertise et de ses capacités dans ce domaine », note Hasni Abidi, spécialiste de l'Algérie.

Et elle a un intérêt objectif à la stabilité de l'Algérie, le plus grand pays d'Afrique, frontalier de pays (Mali, Niger, Libye) où la sécurité est chaotique.

Les deux pays vont ainsi reprendre leur coopération sur la lutte contre le jihadisme au Sahel, avec à la clé les échanges de renseignements.

L'objectif est d'y contenir la progression des groupes armés et celle des différents trafics (drogue, armes, migrants).

Les deux pays doivent aussi travailler sur la question du potentiel retour de Syrie de centaines de jihadistes algériens ou franco-algériens. 

- Intérêts économiques

L'Algérie est une puissance énergétique considérable. La France est l'un de ses clients pour le gaz (6 milliards d'euros). « C'est important pour nous, mais pas critique », tempère un diplomate, précisant que le gaz algérien représente 6 à 7 % des approvisionnements.

Néanmoins, la crise a eu des effets délétères sur les intérêts français en Algérie, où la France compte quelque 6 000 entreprises.

Les flux commerciaux ont baissé de 20 à 30 % dans certains secteurs l'an dernier, en raison notamment de l'arrêt des importations de blé français.

Si les petites entreprises sont les plus affectées, les grandes ne sont pas épargnées. Le redémarrage d'une usine Renault a ainsi été suspendu.

- Immigration -

La question de la réadmission dans leur pays d'origine des Algériens sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) a enflammé les relations bilatérales. Cette question a été brandie à de multiples reprises par le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.

La crise a atteint son paroxysme après l'attentat de Mulhouse ayant fait un mort le 22 février, commis par un Algérien qui avait fait l'objet de plusieurs demandes de réadmission, refusées par l'Algérie. 

Le dernier rapport de la direction générale des étrangers en France note toutefois qu'en 2024, « la part de retours forcés est plus importante que la moyenne pour les éloignements d'Algériens ». Sur les quelque 34 000 Algériens interpellés en situation irrégulière, 3 000 ont été éloignés l'an dernier.

S'agissant des visas pour les dignitaires (anciens diplomates, ministres ou généraux), Alger peut aisément contourner cette restriction en raison d'un récent accord de réciprocité avec la Slovénie.

L'Italie, l'Allemagne et l'Espagne, qui achètent des milliards d'euros de gaz algérien, sont également susceptibles de leur fournir un visa Schengen.

- Accord avec l'UE

Alger a besoin du soutien de la France, dont le poids est prépondérant à Bruxelles, pour renégocier son accord d'association avec l'Union européenne.

L'UE est le plus grand partenaire commercial de l'Algérie.

Cet accord, en vigueur depuis 2005, prévoit notamment l'élimination progressive et réciproque des droits à l'importation sur les biens.

En octobre dernier, le président algérien avait annoncé vouloir négocier avec l'UE sa révision à partir de 2025, alors que les experts algériens estiment à plus de 30 milliards de dollars le manque à gagner du fait de cet accord.

Les entreprises publiques et privées algériennes ont d'importantes difficultés à rivaliser avec leurs homologues, car l'économie algérienne est restée longtemps très fermée à la concurrence, reposant traditionnellement sur l'exportation de dérivés pétroliers.

Dès lundi, Emmanuel Macron « a fait part au président Tebboune de l'appui de la France à la révision » de cet accord.


Les entreprises saoudiennes annoncent leurs résultats financiers pour 2024

Les entreprises saoudiennes ont annoncé leurs résultats pour 2024. (Shutterstock)
Les entreprises saoudiennes ont annoncé leurs résultats pour 2024. (Shutterstock)
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  • La Red Sea International Co. a fait état d'un redressement de sa rentabilité, annonçant un bénéfice net de 4 millions de riyals saoudiens
  • La Raydan Food Co. a affiché une perte nette de 73,1 millions de riyals saoudiens en 2024

RIYAD: De nombreuses entreprises ont publié leurs résultats financiers pour 2024 malgré la fermeture du marché saoudien en raison de la fête de l'Aïd el-Fitr, qui dure jusqu'au 2 avril.

La Red Sea International Co. a fait état d'un redressement de sa rentabilité, annonçant un bénéfice net de 4 millions de riyals saoudiens (1,07 million de dollars; 1 dollar = 0,93 euro), contre une perte nette de 23,1 millions de riyals saoudiens en 2023.

Dans un communiqué publié sur Tadawul, l'organisation a attribué cette amélioration à l'impact de l'acquisition de First Fix sur l'ensemble de l'année, ainsi qu'à l'augmentation des revenus et des performances. Le bénéfice d'exploitation est passé de 6 millions l'année précédente à 70 millions de riyals saoudiens.

La Raydan Food Co. a affiché une perte nette de 73,1 millions de riyals saoudiens en 2024, contre 30,8 millions de riyals saoudiens en 2023, soit une augmentation de 136,6 pour cent.

L'entreprise a attribué ces pertes à la baisse des ventes, à la diminution des revenus provenant des contrats et des franchises, à l'augmentation des frais de vente et de marketing, et aux coûts de dépréciation liés aux actifs de droit d'utilisation et aux terrains.

Les ajustements de la valeur des devises étrangères et les dépréciations d'investissement ont également contribué au déclin. Les ventes ont chuté de 12,4% pour atteindre 155,3 millions de riyals saoudiens, en raison de la baisse des performances des succursales et des revenus des contrats.

L'Osool and Bakheet Investment Co. est restée rentable malgré une baisse du revenu net. Les bénéfices de la société sont passés de 25,4 millions de riyals saoudiens en 2023 à 19,8 millions de riyals saoudiens en 2023, principalement en raison d'une baisse de 24% du total des revenus.

Une réduction de 31% des dépenses et une diminution de 55% des coûts de financement ont permis de compenser l'impact de cette baisse. Les autres revenus ont augmenté de 152% pour atteindre 4,2 millions de riyals saoudiens, bien que les dépenses de zakat aient augmenté de 58% pour atteindre 3,8 millions de riyals saoudiens.

La Maharah Human Resources Co. a fait état d'une forte augmentation des bénéfices, les bénéfices nets augmentant de 27,1 pour cent pour atteindre 127,4 millions de riyals saoudiens, grâce à une augmentation de 18 pour cent des revenus et à une amélioration de 6 pour cent du bénéfice brut, soutenus par la croissance du secteur des services aux entreprises.

L'organisation a bénéficié d'une réduction de 20 millions de riysals saoudien des pertes de crédit attendues et d'une augmentation de 11 millions de riyals saoudiens des autres revenus d'exploitation, principalement en raison de l'augmentation des incitations gouvernementales pour l'emploi en Arabie saoudite.

Toutefois, l'augmentation des investissements dans le capital humain a entraîné une hausse des frais généraux et administratifs de 3,5 millions de riyals saoudiens, tandis que les coûts de financement ont augmenté de 4 millions de riyals saoudiens.

En outre, les bénéfices des entreprises associées, dont la Care Shield Holding Co. et la Saudi Medical Systems Co. ont chuté de 30%, soit une baisse de 12,2 millions de riyals saoudiens, en raison des résultats plus faibles de Care Shield Holding Co. et de l'absence des données financières de la Saudi Medical Systems Co. pour les six derniers mois de l'année 2024.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com