Le secteur privé a un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre le changement climatique

L’envoyé spécial du président américain pour le climat, John Kerry, s’exprime lors du Forum économique mondial à Davos, le 17 janvier 2023. (AFP)
L’envoyé spécial du président américain pour le climat, John Kerry, s’exprime lors du Forum économique mondial à Davos, le 17 janvier 2023. (AFP)
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Publié le Jeudi 19 janvier 2023

Le secteur privé a un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre le changement climatique

  • Le nombre d’usagers mondiaux de l’énergie passera de près de cinq milliards aujourd’hui à neuf ou dix milliards dans les trente prochaines années, ce qui entraînera une augmentation de la demande d’électricité
  • Les émissions demeurent la plus grande menace et le monde devrait continuer à se mobiliser pour les réduire

LONDRES: Le secteur privé est «absolument essentiel à notre capacité de gagner la bataille contre le changement climatique», déclare l’envoyé spécial américain pour le climat, John Kerry.

S’exprimant lors d’une session intitulée «Maintenir le rythme sur le climat» au Forum économique mondial (FEM) mercredi, il affirme que le monde doit trouver un moyen de «créer des incitations qui mettent l’accent sur le secteur privé».

Les gouvernements seuls ne disposent pas des fonds nécessaires pour lutter contre le changement climatique, ajoute-t-il, et le secteur privé doit donc être impliqué dans les efforts mondiaux visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels.

«Je pense que le secteur privé finira par apporter sa contribution», indique M. Kerry. «J’ai rencontré énormément de jeunes entrepreneurs qui font des choses incroyables dans les start-up. Ils prennent des risques, leurs investisseurs prennent des risques et ils fabriquent de nouvelles batteries qui peuvent avoir une durée de vie plus longue, permettant ainsi d’équilibrer l’ensemble du réseau. J’ai vu des gens qui travaillent ardemment au développement de l’hydrogène vert.»

Le nombre d’usagers mondiaux de l’énergie passera de près de cinq milliards aujourd’hui à neuf ou dix milliards dans les trente prochaines années, poursuit-il, ce qui entraînera une augmentation de la demande d’électricité pour alimenter tous les secteurs économiques.

«C’est donc un marché», soutient M. Kerry. «Et il a la capacité de pouvoir évoluer très rapidement, si nous établissons le cadre adéquat et laissons libre cours à l’ingéniosité, à l’innovation et aux compétences du secteur privé pour y parvenir.»

Il fait part de son optimisme quant à la quantité d’efforts et d’investissements consacrés aux nouvelles technologies pour alimenter les énergies renouvelables et limiter le réchauffement climatique.

«Je suis très optimiste, plus qu'à aucun moment ces dernières années, par rapport à ce qui se passe actuellement, ce qui donne encore plus l’occasion d’y parvenir», indique-t-il.

«Au regard de la quantité d’efforts investis dans les nouvelles technologies et des innovations qui apparaissent, il est certain qu’elles vont se multiplier et s’amplifier.»

Il souligne que les émissions demeurent la plus grande menace et que le monde devrait continuer à se mobiliser pour les réduire.

«Notre ennemi, ce sont nos émissions. Nous devons nous attaquer aux émissions et, par conséquent, nous ne pouvons pas nous permettre de construire de nouvelles infrastructures avec des combustibles fossiles qui nous accompagneront pendant vingt, trente, quarante ans à moins qu’elles ne soient capables de capter ces émissions», rapporte M. Kerry.

«À l’heure actuelle, nous n’avons pas encore fait preuve de cette capacité.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.