Combats acharnés dans l'est de l'Ukraine

Un lance-roquettes de l'armée ukrainienne tire sur des positions russes sur la ligne de front près de Soledar, dans la région de Donetsk, le 11 janvier 2023 (Photo, AP).
Un lance-roquettes de l'armée ukrainienne tire sur des positions russes sur la ligne de front près de Soledar, dans la région de Donetsk, le 11 janvier 2023 (Photo, AP).
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Publié le Jeudi 12 janvier 2023

Combats acharnés dans l'est de l'Ukraine

  • Les combats «se poursuivent» à Soledar, le front «tient», a affirmé dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky
  • «Des forces d'assaut se battent dans la ville», a de son côté assuré le ministère russe de la Défense

KRAMATORSK: Des combats acharnés se sont déroulés mercredi à Soledar, dans l'est de l'Ukraine, où la Russie tente coûte que coûte de renverser le cours de la guerre, changeant une nouvelle fois de chef militaire au moment où Kiev semble plus proche d'obtenir des armements lourds occidentaux.

"Tout ce qui se passe aujourd'hui en direction de Bakhmout ou de Soledar est le scénario le plus sanglant de cette guerre", a déclaré Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne.

Les combats "se poursuivent" à Soledar, le front "tient", a pour sa part affirmé dans la soirée le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Nous faisons tout pour renforcer la défense ukrainienne sans aucune pause, même pour un jour" dans la région orientale de Donetsk, a-t-il martelé.

Selon la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar, les Russes ont "sans succès" cherché à "complètement" s'emparer de cette cité minière de 10 000 habitants située près de la ville plus importante de Bakhmout que les Ukrainiens défendent sans répit depuis plusieurs mois.

Le groupe de mercenaires russes Wagner, qui a revendiqué sa prise, laquelle constituerait pour Moscou une victoire militaire après plusieurs revers humiliants depuis septembre, a toutefois été démenti non seulement par les militaires ukrainiens mais aussi par l'armée russe.

"Des forces d'assaut se battent dans la ville", a de son côté assuré le ministère russe de la Défense, précisant que "des unités aéroportées ont bloqué les parties nord et sud" de Soledar.

Pertes russes «énormes»

Le Kremlin s'est montré prudent quant à la situation sur le terrain.

"Il ne faut pas se presser. Attendons des déclarations officielles", a dit à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, tout en estimant qu'il y avait "une dynamique positive" dans les rangs des troupes russes.

"Personne n'a prévu de donner la ville", a insisté "Bober", un soldat ukrainien blessé en attente de son évacuation, rencontré mercredi par l'AFP sur la route reliant Bakhmout à Sloviansk. Soledar "n'a pas été complètement prise" par les Russes, a-t-il affirmé.

Selon Mykhaïlo Podoliak, les pertes militaires russes y sont "énormes" et "l'armée ukrainienne perd également des hommes". "Certainement, c'est plus que ce qu'il y a eu ailleurs avant", a-t-il indiqué.

Dans la région de Lougansk, voisine de celle de Donetsk, les Russes ont "rassemblé" environ 30 000 soldats, a par ailleurs signalé son gouverneur ukrainien, Serguiï Gaïdaï.

A l'échelle de l'ensemble de Ukraine, "dans la journée, l'ennemi a effectué deux frappes de missiles et 22 frappes aériennes", a résumé le ministère ukrainien de la Défense.

Dans la cité méridionale de Kherson, où des bombardements ont causé de "nombreuses explosions", l'université d'Etat et un centre périnatal ont été endommagés, a déploré le gouverneur de la province, Iaroslav Ianouchevitch. Une employée d'une maternité également touchée a en outre été grièvement blessée, a ajouté le bureau de la présidence ukrainienne.

Un peu plus au nord, à Marhanets, ce sont neuf immeubles d'habitation qui ont subi des dégâts en raison de frappes russes, tandis qu'une personne a été blessée par des éclats d'obus, selon les autorités locales.

Nouveau chef militaire

Au même moment à Moscou, dans un nouveau changement au sommet de la hiérarchie militaire dont les derniers épisodes ont été considérés comme dictés par les déconvenues majeures rencontrées sur le terrain, c'est le chef de l'état-major des armées, le général Valéri Guerassimov - un interlocuteur direct de Vladimir Poutine -, qui a été nommé "commandant du groupement combiné de troupes" déployées en Ukraine.

"La hausse du niveau de commandement de l'opération spéciale (en Ukraine) est liée à un élargissement de l'ampleur des missions à accomplir, à la nécessité de mener une interaction plus étroite entre les composantes des forces armées", a expliqué le ministère de la Défense.

Le prédécesseur de Valéri Guerassimov, le général Sergueï Sourovikine - rétrogradé au rang d'adjoint - n'aura dirigé les opérations que pendant à peine trois mois.

Il avait été nommé en octobre pour redresser la situation de l'armée russe qui subissait des échecs face à des offensives ukrainiennes dans les régions de Kharkiv (nord-est) et de Kherson.

Lui a été attribuée la tactique de frappes massives sur les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, qui n'a pas fait plier Kiev.

Carte d'Ukraine pointant les combats ayant fait des victimes depuis le début du conflit le 24 février, selon l'ONG Acled
Carte d'Ukraine pointant les combats ayant fait des victimes depuis le début du conflit le 24 février, selon l'ONG Acled. (Graphique, AFP)

Des chars lourds?

Dans le même temps, l'Ukraine a réitéré ses appels à ses partenaires occidentaux, à la veille d'une nouvelle réunion sur la base américaine de Ramstein en Allemagne le 20 janvier, à lui fournir des armements lourds et de longue portée.

"Seuls les missiles d'une portée de plus de 100 kilomètres nous permettront d'accélérer de manière significative la libération des territoires", a argumenté Mykhaïlo Podoliak dans ses déclarations à l'AFP, promettant qu'ils ne seraient pas utilisés contre le territoire russe.

"Nous voulons toujours obtenir 250 à 350 chars lourds", a-t-il répété.

Les chancelleries occidentales tardent à répondre favorablement aux demandes de Kiev sur ce point et Paris, Londres, Berlin et Washington n'ont promis à ce stade que des chars et autres blindés légers.

Mais la Pologne a fait un premier pas mercredi, se disant prête à livrer une compagnie de chars d'assaut lourds allemands Leopard 2, soit 14 unités.

Cette livraison sera faite "dans le cadre d'une coalition qui est en train de se bâtir", a souligné son président Andrzej Duda à Lviv dans l'ouest de l'Ukraine.

"Un État seul ne peut pas nous aider, car nous nous battons contre des milliers de chars russes", a réagi M. Zelensky.

Enfin, sur le front diplomatique, une rare rencontre entre des responsables russes et ukrainiens s'est déroulée mardi en Turquie entre les chargés des droits humains des deux belligérants, Dmytro Loubinets et Tatiana Moskalkova.


Meta accepte de payer 25 millions de dollars à Trump après sa plainte sur la suspension de ses comptes

Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg (C), assiste à la cérémonie d'investiture de Donald Trump en tant que 47e président des États-Unis dans la rotonde du Capitole à Washington, DC, le 20 janvier 2025. (AP)
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  • Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram
  • Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021

WASHINGTON: Meta a accepté de payer 25 millions de dollars de dédommagements à Donald Trump pour mettre fin à ses poursuites engagées après la suspension en 2021 de ses comptes Facebook et Instagram, a annoncé mercredi à l'AFP un porte-parole du groupe.

Le président américain avait porté plainte contre Meta et son fondateur, Mark Zuckerberg, en estimant être victime de censure après avoir été exclu de Facebook et d'Instagram le 7 janvier 2021, lors de son premier mandat, pour avoir encouragé ses partisans lors de l'assaut du Capitole à Washington la veille.

Le Wall Street Journal a été le premier à faire état de cet accord, dont un porte-parole de Meta a ensuite confirmé la teneur à l'AFP.

La décision sans précédent de Meta avait été imitée à l'époque par la plupart des réseaux sociaux grand public, dont Twitter.

Meta avait annoncé deux ans plus tard mettre fin à la suspension des comptes de Donald Trump.

Depuis son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, le républicain a beaucoup misé sur les magnats de la technologie, oubliant sa rancune à l'égard de Mark Zuckerberg, qui a assisté à sa cérémonie d'ouverture.

Le patron du groupe californien a multiplié les annonces ce mois-ci pour aligner sa société avec la nouvelle administration américaine.

Il a nommé plusieurs alliés du président à des postes clefs et mis fin à des programmes (anti-désinformation, pro-diversité, pro-modération des contenus) très critiqués par les conservateurs.


Suède: l'homme ayant brûlé des exemplaires du Coran en 2023 tué par balles

Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
Salwan Momika, un Irakien de 38 ans qui avait organisé plusieurs incendies et profanations de Coran en Suède, a été tué lors d'une fusillade. (FILE/AFP)
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  • Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi
  • Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées

STOCKHOLM: Salwan Momika, qui avait déclenché des manifestations de colère dans des pays musulmans en 2023 en brûlant des exemplaires du Coran en Suède, a été tué par balles au sud-ouest de Stockholm dans la nuit de mercredi à jeudi.

Un tribunal de Stockholm devait rendre son jugement jeudi sur les accusations d'incitation à la haine portées contre lui. Il a indiqué avoir reporté sa décision au 3 février "suite à la confirmation du décès de M. Momika".

La police a expliqué avoir été appelée pour des tirs mercredi soir dans un immeuble d'habitation à Sodertälje, à 40 km au sud-ouest de Stockholm, où vivait cet Irakien de confession chrétienne.

A son arrivée dans l'immeuble, elle a trouvé "un homme touché par balles qui a été emmené à l'hôpital", avant d'indiquer plus tard qu'il était mort, sans citer son nom.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et la police a annoncé en milieu de matinée que cinq personnes avaient été arrêtées.

"Je peux confirmer que nous enquêtons sur le meurtre de Salwan Momika", a dit de son côté le procureur Rasmus Öman à l'AFP.

"Nous n'en sommes qu'au stade initial, cela ne fait même pas 24 heures. Il y a donc beaucoup d'informations à recueillir. Cinq personnes soupçonnées d'être impliquées dans cette affaire ont été arrêtées", a-t-il ajouté.

Selon plusieurs médias, Momika était en direct sur les réseaux sociaux et son meurtre a peut-être été filmé. Le quotidien Aftonbladet affirme que le meurtrier a pu s'infiltrer dans l'immeuble par le toit.

En août, Momika, ainsi qu'un autre homme, Salwan Najem, ont été renvoyés en jugement pour "agitation contre un groupe ethnique" à quatre reprises au cours de l'été 2023.

Selon l'acte d'accusation, le duo a profané le Coran, y compris en le brûlant tout en faisant des remarques désobligeantes sur les musulmans, notamment une fois à l'extérieur d'une mosquée de Stockholm.

"Je suis le prochain sur la liste", a dit Salwan Najem sur X après la mort de Momika.

-Permis de séjour révoqué-

En mars 2023, Momika s'était rendu en Norvège après la révocation de son permis de séjour suédois mais il avait été expulsé du pays et était revenu en Suède.

L'agence suédoise des Migrations avait révoqué le permis de séjour de Momika, disant qu'il leur avait fourni de fausses informations lors de sa demande d'asile. Un permis temporaire lui avait cependant été octroyé, faute de pouvoir le renvoyer en Irak.

Les relations entre la Suède et plusieurs pays du Moyen-Orient se sont déteriorées à l'été 2003 en raison des actes de profanation du Coran perpétrés par les deux hommes.

En juillet 2023, des manifestants irakiens ont pris d'assaut l'ambassade de Suède à Bagdad à deux reprises, déclenchant la seconde fois des incendies dans l'enceinte de la représentation diplomatique.

En août de la même année, le service de renseignement suédois Sapo avait relevé son niveau de menace à quatre sur une échelle de cinq, les profanations du Coran ayant fait du pays une "cible prioritaire".

Le gouvernement suédois a condamné ces profanations tout en rappelant que la liberté d'expression et de réunion était protégée par la Constitution.

En octobre 2023, un tribunal suédois a reconnu un homme coupable d'incitation à la haine pour avoir brûlé le Coran en 2020, première condamnation de ce type.

Auparavant, la justice estimait qu'un tel geste était protégé par la liberté d'expression mais depuis lors, il peut également être considéré comme une "agitation contre un groupe ethnique".

Le meurtre de Momika intervient en pleine vague de violence en Suède, marquée par une recrudescence d'attaques à l'explosif. Plus de 30 attaques à l'engin explosif ont été commises depuis le début de l'année, liées selon la police à des tentatives d'extorsion et d'intimidation.


Un avion avec 64 personnes et un hélicoptère s'écrasent dans un fleuve à Washington

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie. (AFP)
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  • Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain
  • Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens

WASHINGTON: Un avion d'American Airlines avec 64 personnes à bord et un hélicoptère militaire se sont écrasés mercredi soir dans le fleuve Potomac après une collision au-dessus de Washington, déclenchant une opération de recherches "extrêmement difficiles".

Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs heures après la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis plus d'une décennie, les autorités n'ont fourni aucun bilan humain.

Dans un message sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump a jugé que l'accident sans précédent à Washington "aurait dû être évité", si l'hélicoptère avait manœuvré, sous la direction des contrôleurs aériens, pour ne pas se trouver dans la "trajectoire d'approche parfaite" de l'avion.

La capitale fédérale est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, fleuve qui sépare la ville de l'Etat de Virginie à l'est.

"Profond chagrin" 

"Les deux appareils sont dans l'eau", a dit lors d'une conférence de presse depuis l'aéroport la maire de Washington Muriel Bowser.

Transportant 60 passagers et quatre membres d'équipage, l'avion appartient à la compagnie PSA, une filiale régionale d'American Airlines.

Son patron, Robert Isom, a exprimé dans une vidéo son "profond chagrin".

La police de Washington a souligné qu'il n'y avait "à ce stade aucune information confirmée sur des victimes".

Une très vaste opération de recherche et de secours avec policiers, pompiers, et garde-côtes est en cours sur les lieux de l'accident, dans les eaux glaciales et boueuses du Potomac, par une nuit noire.

"Les conditions sont extrêmement difficiles" pour les secouristes, dont des plongeurs, a reconnu John Donnelly, chef des pompiers de la ville.

Il a évoqué le "froid", un "vent fort" et de "la glace" sur le Potomac, les températures ayant chuté fin janvier jusqu'à -12°C.

Le Washington Post a évoqué plusieurs personnes sorties de l'eau sans que l'on sache si elles étaient vivantes ou décédées.

Depuis l'accident, des hélicoptères survolent le fleuve, balayant les eaux avec des faisceaux lumineux. Autour de l'aéroport, des dizaines de gyrophares sont visibles depuis les rives du Potomac, à Washington et en Virginie, selon des journalistes de l'AFP.

On voit aussi dans la nuit des dizaines de camions de pompiers dont certains avec des remorques tirant des canots pneumatiques à proximité de l'aéroport, dont les pistes sont au bord du fleuve.

"Lumière jaune très brillante" 

Un témoin cité par CNN, Ari Schulman, a déclaré qu'il "pens(ait) avoir vu la collision", avec une "lumière jaune très brillante" -- ressemblant au flash d'une explosion -- lorsqu'il roulait en voiture sur une voie rapide qui sillonne le long du Potomac, entre Washington et la Virginie.

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a donné les premiers éléments sur les deux appareils impliqués dans l'accident: un avion du constructeur Bombardier exploité par PSA "entré en collision à altitude moyenne" avec un hélicoptère Sikorsky H-60 au moment de l'approche pour atterrir à l'aéroport Ronald-Reagan.

L'avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 (02H00 GMT jeudi).

Un responsable du Pentagone a précisé que trois militaires étaient à bord de l'hélicoptère et une porte-parole de l'armée a confirmé que l'appareil effectuait "un vol d'entraînement", selon un message relayé sur les réseaux sociaux par le nouveau ministre de la Défense Pete Hegseth.

Evoquant un "incident aérien" sur son compte X, l'aéroport Ronald-Reagan a annoncé avoir "suspendu" tous les décollages et atterrissages jusqu'au moins jeudi matin.

Tout près de l'accident de mercredi soir, un Boeing 737-222 d'Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s'y était abîmé, le 13 janvier 1982. L'accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.