Le concours d’aménagement urbain de Médine vise à faire évoluer l'identité de la ville sainte

Le site en question dans le quartier d'Al-Usayfirin est situé à proximité des principaux monuments et points importants du centre-ville, notamment le chemin de fer, la mosquée Anbariya et le siège de la municipalité. (Photo fournie)
Le site en question dans le quartier d'Al-Usayfirin est situé à proximité des principaux monuments et points importants du centre-ville, notamment le chemin de fer, la mosquée Anbariya et le siège de la municipalité. (Photo fournie)
Le site en question dans le quartier d'Al-Usayfirin est situé à proximité des principaux monuments et points importants du centre-ville, notamment le chemin de fer, la mosquée Anbariya et le siège de la municipalité. (Photo fournie)
Le site en question dans le quartier d'Al-Usayfirin est situé à proximité des principaux monuments et points importants du centre-ville, notamment le chemin de fer, la mosquée Anbariya et le siège de la municipalité. (Photo fournie)
Le site en question dans le quartier d'Al-Usayfirin est situé à proximité des principaux monuments et points importants du centre-ville, notamment le chemin de fer, la mosquée Anbariya et le siège de la municipalité. (Photo fournie)
Le site en question dans le quartier d'Al-Usayfirin est situé à proximité des principaux monuments et points importants du centre-ville, notamment le chemin de fer, la mosquée Anbariya et le siège de la municipalité. (Photo fournie)
Le site en question dans le quartier d'Al-Usayfirin est situé à proximité des principaux monuments et points importants du centre-ville, notamment le chemin de fer, la mosquée Anbariya et le siège de la municipalité. (Photo fournie)
Le site en question dans le quartier d'Al-Usayfirin est situé à proximité des principaux monuments et points importants du centre-ville, notamment le chemin de fer, la mosquée Anbariya et le siège de la municipalité. (Photo fournie)
Le site en question dans le quartier d'Al-Usayfirin est situé à proximité des principaux monuments et points importants du centre-ville, notamment le chemin de fer, la mosquée Anbariya et le siège de la municipalité. (Photo fournie)
Le site en question dans le quartier d'Al-Usayfirin est situé à proximité des principaux monuments et points importants du centre-ville, notamment le chemin de fer, la mosquée Anbariya et le siège de la municipalité. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Mercredi 04 janvier 2023

Le concours d’aménagement urbain de Médine vise à faire évoluer l'identité de la ville sainte

  • Le concours concernera le quartier d'Al-Usayfirin, qui se trouve à environ un kilomètre au sud-ouest de la Mosquée du prophète
  • Le concours a été divisé en deux catégories, la première ouverte aux entreprises et aux organisations, et la seconde aux étudiants et aux groupes

DJEDDAH: Des experts saoudiens et internationaux en architecture et en design sont invités à participer à un concours visant à l’évolution de l'identité urbaine de Médine.

Ce concours, récemment lancé par les responsables régionaux de la municipalité de Médine, cherchera à faire participer des spécialistes à la fourniture d'études et de solutions de conception urbaine durable pour le développement d'une zone proche de la Mosquée du prophète.

Le site en question dans le quartier d'Al-Usayfirin se trouve à environ un kilomètre au sud-ouest de la Mosquée du prophète et à proximité des principaux monuments et points importants du centre-ville, notamment le chemin de fer, la mosquée Anbariya et le siège de la municipalité.

Le concours est divisé en deux catégories, la première ouverte aux entreprises et organisations, et la seconde aux étudiants et aux groupes.

«Grâce à ce concours, nous ouvrons la porte à toutes les autorités compétentes et accueillons ingénieurs et designers de Médine, du Royaume et du monde pour présenter leurs idées, propositions, et conceptions pour développer l'identité urbaine locale de la ville et y laisser leur empreinte», explique à Arab News Safiyah Sagor, l'une des responsables du concours. «En tant que municipalité de la région de Médine, nous travaillons à élever le niveau de qualité de vie en améliorant le paysage urbain et visuel des quartiers de la ville.»

Les critères du concours se concentreront sur le développement d'une identité architecturale particulière en accord avec le patrimoine et l'histoire de la région de Médine, offrant des prix en espèces d'une valeur de 100 000 riyals saoudiens (un riyal = 0, 25 euro) pour les projets les plus innovants et les plus visionnaires.

Alors que les participants seront autorisés à définir le style de développement du site, l'identité locale de Médine doit être prise en compte pour que les conceptions soient en harmonie avec l'environnement et la nature de la région.

Selon Safiyah Sagor, «le site a été sélectionné sur la base de plusieurs critères, notamment la mise en évidence d'éléments de développement clés, comme les façades de la ville qui nécessitent certaines améliorations, le paysage visuel et le terrain non bâti sur le site, qui permettront aux participants de donner libre cours à leur créativité».

«En outre, il existe un site historique dans la zone en question pouvant être exploité de diverses manières», ajoute-t-il. 

Les soumissions de projets devront respecter l'identité architecturale et les règles de développement clés, et inclure la construction de façades, la création de places publiques et la production d'un plan directeur pour la zone en question.

«Le concours s'adresse aux architectes, designers, ingénieurs et personnes intéressées par ce domaine, qui travailleront à optimiser et mettre en valeur les compétences locales», souligne Safiyah Sagor.

L'inscription au concours peut être effectuée via le site Web arch-comp.amana-md.gov.sa jusqu'au 15 janvier. Trois gagnants dans chaque catégorie seront annoncés en avril.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

Short Url
  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Short Url
  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

Short Url
  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".