Pourquoi l'avenir du régime iranien est en jeu

Des manifestants appellent les Nations unies à prendre des mesures contre le traitement des femmes en Iran, à New York le 19 novembre 2022 (Photo, AFP).
Des manifestants appellent les Nations unies à prendre des mesures contre le traitement des femmes en Iran, à New York le 19 novembre 2022 (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 03 janvier 2023

Pourquoi l'avenir du régime iranien est en jeu

  • L'agitation s'est étendue dans tout le pays depuis la mort d'une femme kurde aux mains de la police des mœurs
  • Certains experts pensent que la chute brutale de la monnaie perturbe l'assise financière de la République islamique

WASHINGTON: «Margh bar diktator» – ou «mort au dictateur» – est désormais le cri de ralliement d'une vague massive de manifestations qui a touché la quasi-totalité de la République islamique d'Iran.

Bien que les médias restent sous le contrôle étroit de l'appareil de sécurité interne de l'État, des vidéos filmées sur téléphone portable montrant des manifestations dans les écoles, des grèves dans les centrales énergétiques et des rassemblements le long des routes principales, de Téhéran à Ahvaz, qui secouent comme jamais le pouvoir du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.

La dernière grande remise en cause du statu quo à Téhéran remonte à 2009, lors de la révolution verte, qui a fasciné le monde entier à une époque où les réseaux sociaux offraient un accès en temps réel et une voix ô combien nécessaire aux jeunes Iraniens déçus appelant à la réforme.

Téhéran, sous la présidence de Mahmoud Ahmedinejad, a réagi aux manifestations de 2009 par une répression immédiate et brutale.

Mais alors que le monde était captivé par ce qui semblait être un point de rupture pour la «révolution islamique», les appels à la réforme ont été accueillis avec une extrême violence et des massacres de masse perpétrés par les bassidjis, le bras paramilitaire en civil du gouvernement, et les unités spéciales des Gardiens de la révolution (IRGC) connues sous le nom de Pasadran.

Les manifestants en Iran sont plus déterminés que jamais. Selon Atefeh, 32 ans, membre des unités de résistance des Moudjahidines du peuple de la ville iranienne de Rasht, «la pauvreté, la destruction et les détournements du régime contre le peuple (iranien)» sont des forces motrices qui ont «alimenté la vitesse et la progression des soulèvements et des protestations... L'Iran a complètement changé au cours de ces trois mois».

Les observateurs et les experts estiment que, cette fois-ci, les forces de Khamenei pourraient ne pas être en mesure d'utiliser les mêmes règles du jeu pour étouffer ce qui devient un soulèvement national continu. Saeed Ghasseminejad, analyste de l'Iran à la Fondation pour la défense des démocraties, basée aux États-Unis, a expliqué à Arab News que le régime de Khamenei vivait en sursis.

Des photos de victimes de la répression du régime placées près de l'Assemblée nationale française à Paris ce mois-ci (Photo, AFP).

«Une mer de sang sépare le régime de la majorité des Iraniens. Après trois décennies d'échec du projet de réforme, les Iraniens ne croient plus au mythe de la réforme, qu'elle soit politique, économique ou sociale. Le régime se trouve dans une situation où faire des concessions aux manifestants ne fera probablement qu'accélérer sa chute», a-t-il ajouté.

Les violences physiques et sexuelles, les exécutions et les arrestations massives des personnes réclamant un changement en Iran au cours des années précédentes ont coïncidé avec des promesses d'amélioration de l'environnement économique et social. Toutefois, cette stratégie semble avoir fait son temps et les perspectives de compromis se sont amenuisées.

«Le recours à la force brutale est devenu la seule option du régime. Jusqu'à présent, cela n'a pas fonctionné, et même si cela fonctionne temporairement, comme nous l'avons vu au cours des cinq dernières années, chaque série de protestations est suivie d'une autre encore plus importante», affirme M. Ghasseminejad.

L'année 2023 sera-t-elle témoin de l'effondrement du système mise en place en 1979?

C'est une issue qui ne semble désormais pas exagérée. Si le Corps des gardiens de la révolution détient le monopole de la violence dans la répression des mouvements populaires, d'autres facteurs entrent en jeu et pourraient catalyser la chute du régime iranien.

M. Saeed prédit que «divers facteurs décideront du sort de la République islamique en 2023».

«Par exemple, la mort du guide suprême ou une attaque militaire contre les installations nucléaires sont deux événements qui peuvent se produire au cours de l'année prochaine et qui auront des conséquences importantes sur la révolution en Iran», a-t-il confié à Arab News.

Une photo publiée sur Twitter en octobre montre des milliers de personnes se rendant au cimetière d'Aichi pour marquer les 40 jours depuis la mort de Mahsa Amini (Photo, UGC/AFP).

Le système pourrait subir un choc soudain. Khamenei ne peut plus compter sur Qassem Soleimani, l'ancien chef de la force Quds, unité d'élite des Gardiens de la révolution, tué dans une attaque de drone américain à Bagdad en 2020.

La mort de Soleimani empêche Khamenei de l'utiliser comme stratège dans l'exportation de l'influence idéologique de l'Iran dans la région. Soleimani a également joué un rôle moins important, mais tout aussi notable, dans l'organisation par le passé de la répression des manifestants par les Gardiens de la révolution.

Si Téhéran a réussi à surmonter ces tempêtes grâce à un mélange d'effusion de sang et d'agilité politique à l'intérieur du pays, la situation économique désastreuse qui touche les Iraniens de tous les milieux et de tous les horizons idéologiques est peut-être la principale menace existentielle qui plane sur l'élite dirigeante.

Un rapport récent de l'Institut pour l'étude de la guerre, basé à Washington D.C., indique: «L'économie iranienne semble entrer dans une période de perturbation potentiellement importante. Les coordinateurs des manifestations et d'autres utilisateurs sur les réseaux sociaux ont dernièrement appelé les Iraniens à retirer d'urgence l'épargne de leurs comptes bancaires et à acheter de l'or.»

Fred Kagan, directeur du Critical Threats Project à l'American Enterprise Institute, affirme que la chute brutale de la monnaie iranienne entraîne une inflation sans précédent et met le système bancaire à rude épreuve.

Les tendances macroéconomiques couplées aux protestations obligent Khamenei et le Corps des gardiens de la révolution, qui ont pris le contrôle d'une grande partie des secteurs clés de l'économie, à repenser la façon dont ils ont traditionnellement géré les affaires.

«Nous pensons qu'il est trop tôt pour dire où cela va nous mener ou à quel point ce sera grave, mais si une forte instabilité économique venait s'ajouter aux crimes que le régime commet déjà contre son peuple et à la brutalité et à la simple cruauté avec lesquelles il l'opprime, cela pourrait donner de l'énergie à un mouvement de contestation», a déclaré M. Kagan à Arab News.

Les manifestations en cours à Téhéran et dans tout l'Iran font peser sur le guide suprême Ali Khamenei et son régime une pression sans précédent (Photo, UGC/AFP).

M. Kagan estime que les manifestations actuelles sont mieux organisées et qu'elles ont une plus longue durée de vie qu'auparavant. Le régime est particulièrement conscient de l'importance de maintenir la solvabilité d'un secteur bancaire étroitement lié au Corps des gardiens de la révolution islamique et à des fonds de charité appelés «bonyads», qui ont enrichi les principales familles de l'élite dirigeante dont dépend Khamenei.

Selon M. Kagan, Téhéran «pourrait être confronté à la perspective de devoir utiliser ses propres réserves en devises fortes pour renflouer les banques... Les manifestants ont déjà testé le recours à des grèves coordonnées et à des boycotts pour provoquer des perturbations économiques limitées».

La réaction du régime aux mouvements de contestation pourrait également aller jusqu'au gel des comptes et des retraits bancaires, dans le cadre d'une approche plus ciblée. Toutefois, M. Kagan affirme que de tels efforts «pourraient potentiellement commencer à se répercuter d'une manière problématique pour le régime».

Le moteur économique qui maintient le régime à flot est fortement imbriqué dans les aspirations géopolitiques plus larges de l'Iran. La vente et l'exportation de ses drones Shahed pour aider la machine de guerre russe en Ukraine lui ont apporté des liquidités dont il avait grand besoin. Ses exportations d'énergie continuent de rapporter suffisamment de devises fortes pour permettre la survie du régime dans un contexte de turbulences intérieures exceptionnelles, a affirmé M. Ghasseminejad.

«Téhéran exporte toujours plus de 1,1 million de barils par jour de pétrole et ses exportations non pétrolières restent solides. Imposer des sanctions symboliques et ciblées aux violateurs des droits de l'homme est un point important, mais priver le régime des revenus qui lui permettent de financer sa machine à oppression devrait être l'une des principales priorités», a ajouté M. Ghasseminejad.

Khamenei et son successeur pourraient être en mesure de résister à la tempête. L'expérience passée a montré que la communauté internationale, l'Europe occidentale en particulier, s'est empressée de faire des affaires avec Téhéran après avoir condamné ses actions à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières.

Toutefois, alors que l'économie est en chute libre et que de plus en plus d'Iraniens affirment ne plus avoir grand-chose à perdre, 2023 pourrait être l'occasion d'un changement transformationnel brutalement étouffé en 2009.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Liban réforme le secret bancaire, une mesure clé pour ses bailleurs

Cette photo prise le 20 mai 2020 montre une vue de l'entrée fortifiée de la Banque du Liban, la banque centrale du Liban, dans la capitale Beyrouth. (AFP)
Cette photo prise le 20 mai 2020 montre une vue de l'entrée fortifiée de la Banque du Liban, la banque centrale du Liban, dans la capitale Beyrouth. (AFP)
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  • Le Liban a accordé jeudi, par un vote au Parlement, un accès plus large des organismes de contrôle aux informations bancaires, une réforme clé réclamée dans ce pays
  • Le gouvernement a indiqué que la loi s'appliquerait de manière rétroactive sur 10 ans

BEYROUTH: Le Liban a accordé jeudi, par un vote au Parlement, un accès plus large des organismes de contrôle aux informations bancaires, une réforme clé réclamée dans ce pays, plongé dans une grave crise économique, par les bailleurs internationaux, dont le FMI.

Le gouvernement a indiqué que la loi s'appliquerait de manière rétroactive sur 10 ans, couvrant donc le début de la crise économique lorsque les banquiers ont été accusés d'aider des personnalités à transférer des fonds importants à l'étranger.

Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a salué une "étape indispensable vers la réforme financière" que son gouvernement a promis de réaliser et un "pilier essentiel d'un plan de reconstruction".

Cette mesure, a-t-il ajouté, est "fondamentale pour restaurer les droits des déposants et la confiance des citoyens et de la communauté internationale". Il a mis en avant que l'opacité financière, prévalant de longue date au Liban, n'était plus aussi attractive pour les investisseurs qu'elle avait pu l'être.

"Il ne faut pas croire qu'avec cette loi, n'importe qui va entrer dans une banque et demander des détails sur un compte", a tempéré le ministre des Finances, Yassine Jaber, en déplacement à Washington avec son collègue de l'Economie, Amer Bisat, et le nouveau gouverneur de la Banque centrale, Karim Souaid.

Ces responsables doivent se rendre à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international (FMI).

Le Liban a longtemps été une plaque-tournante financière régionale, dont la législation stricte sur le secret bancaire était perçue comme un atout, jusqu'à la profonde crise économique et financière qui a éclaté en 2019 et terni sa réputation.

Depuis, les autorités sont sous pression, interne et internationale, pour réformer une législation accusée d'avoir permis une fuite de capitaux au déclenchement de la crise, alors que les simples déposants étaient privés de leur épargne et que la valeur de la monnaie locale plongeait.

- Loi rétroactive sur dix ans -

Selon le groupe de défense des droits libanais Legal Agenda, les changements votés jeudi autorisent "les organes de contrôle et de régulation bancaire (...) à demander l'accès à toutes les informations sans raison particulière".

Ces organismes pourront avoir accès à des informations comme le nom des clients et les détails de leurs dépôts, et enquêter sur d'éventuelles activités suspectes, selon Legal Agenda.

La communauté internationale exige depuis longtemps d'importantes réformes pour débloquer des milliards de dollars et aider à la relance de l'économie libanaise, dont les maux sont imputés à la mauvaise gestion et à la corruption.

La récente guerre entre Israël et le mouvement libanais pro-iranien Hezbollah a aggravé la situation et le pays, à court d'argent, a besoin de fonds pour la reconstruction.

M. Salam a souligné que la réforme "ouvrait une page nouvelle" dans la lutte contre l'évasion fiscale, la corruption et le blanchiment.

Le ministre des Finances a relevé que la Banque centrale aura "plus de marge de manoeuvre" pour accéder à certains comptes.

Selon Alain Aoun, membre de la commission des finances du Parlement, une première réforme en 2022 avait été jugée insuffisante par le FMI. Les organismes de contrôle pourront désormais demander "l'information qu'ils veulent", a-t-il dit à l'AFP.

En avril 2022, le Liban et le FMI avaient conclu un accord sous conditions pour un prêt sur 46 mois de trois milliards de dollars, mais les réformes alors exigées n'ont pour la plupart pas été entreprises.

En février, le FMI s'est dit ouvert à un nouvel accord, et le nouveau gouvernement libanais a promis d'autres réformes. Il doit prochainement soumettre au Parlement un projet de loi pour restructurer le secteur bancaire.

Mercredi, le gouvernement a aussi signé un accord de 250 millions de dollars avec la Banque mondiale pour relancer son secteur électrique en déshérence, qui prive régulièrement les Libanais de courant.


Le Parlement libanais approuve un projet de loi sur le secret bancaire

Le Parlement a adopté des amendements à "la loi relative au secret bancaire" et à la législation monétaire, selon le bureau de son président, Nabih Berri. (AFP)
Le Parlement a adopté des amendements à "la loi relative au secret bancaire" et à la législation monétaire, selon le bureau de son président, Nabih Berri. (AFP)
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  • La communauté internationale exige depuis longtemps d'importantes réformes pour débloquer des milliards de dollars afin d'aider à la relance de l'économie libanaise, plongée depuis 2019 dans une profonde crise
  • Selon le groupe de défense des droits libanais Legal Agenda, les amendements autorisent "les organes de contrôle et de régulation bancaire (...) à demander l'accès à toutes les informations" sans fournir de raison particulière

BEYROUTH: Le Parlement libanais a approuvé jeudi un projet de loi sur la levée du secret bancaire, une réforme clé réclamée par le Fonds monétaire international (FMI), au moment où des responsables libanais rencontrent à Washington des représentants des institutions financières mondiales.

Le Parlement a adopté des amendements à "la loi relative au secret bancaire" et à la législation monétaire, selon le bureau de son président, Nabih Berri.

La communauté internationale exige depuis longtemps d'importantes réformes pour débloquer des milliards de dollars afin d'aider à la relance de l'économie libanaise, plongée depuis 2019 dans une profonde crise imputée à la mauvaise gestion et à la corruption.

La récente guerre entre Israël et le Hezbollah a aggravé la situation et le pays, à court d'argent, a désormais besoin de fonds pour la reconstruction.

Selon le groupe de défense des droits libanais Legal Agenda, les amendements autorisent "les organes de contrôle et de régulation bancaire (...) à demander l'accès à toutes les informations" sans fournir de raison particulière.

Ces organismes pourront avoir accès à des informations telles que les noms des clients et les détails de leurs dépôts, et enquêter sur d'éventuelles activités suspectes, selon Legal Agenda.

Le Liban applique depuis longtemps des règles strictes en matière de confidentialité des comptes bancaires, ce qui, selon les critiques, rend le pays vulnérable au blanchiment d'argent.

En adoptant ce texte, le gouvernement avait précisé qu'il s'appliquerait de manière rétroactive pendant 10 ans. Il couvrira donc le début de la crise économique, lorsque les banquiers ont été accusés d'aider certaines personnalités à transférer d'importantes sommes à l'étranger.

Le feu vert du Parlement coïncide avec une visite à Washington des ministres des Finances, Yassine Jaber, et de l'Economie, Amer Bisat, ainsi que du nouveau gouverneur de la Banque centrale, Karim Souaid, pour des réunions avec la Banque mondiale et le FMI.

M. Jaber a estimé cette semaine que l'adoption des amendements donnerait un "coup de pouce" à la délégation libanaise.

En avril 2022, le Liban et le FMI ont conclu un accord sous conditions pour un programme de prêt sur 46 mois de trois milliards de dollars, mais les réformes alors exigées n'ont pour la plupart pas été entreprises.

En février, le FMI s'est dit ouvert à un nouvel accord avec Beyrouth après des discussions avec M. Jaber. Le nouveau gouvernement libanais s'est engagé à mettre en oeuvre d'autres réformes et a également approuvé le 12 avril un projet de loi pour restructurer le secteur bancaire.


Syrie: Londres lève ses sanctions contre les ministères de la Défense et de l'Intérieur

Abdallah Al Dardari, chef régional pour les Etats arabes au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), lors d'une interview avec l'AFP à Damas le 19 avril 2025. (AFP)
Abdallah Al Dardari, chef régional pour les Etats arabes au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), lors d'une interview avec l'AFP à Damas le 19 avril 2025. (AFP)
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  • "Les entités suivantes ont été retirées de la liste et ne sont plus soumises à un gel des avoirs: ministère de l'Intérieur, ministère de la Défense", indique notamment le communiqué du département du Trésor
  • Des agences de renseignement sont également retirées de la liste. La totalité d'entre elles ont été dissoutes par les nouvelles autorités en janvier

LONDRES: Le Royaume-Uni a annoncé jeudi avoir levé ses sanctions contre les ministères syriens de l'Intérieur et de la Défense ainsi que contre des agences de renseignement, qui avaient été imposées sous le régime de Bachar al-Assad.

"Les entités suivantes ont été retirées de la liste et ne sont plus soumises à un gel des avoirs: ministère de l'Intérieur, ministère de la Défense", indique notamment le communiqué du département du Trésor.

Des agences de renseignement sont également retirées de la liste. La totalité d'entre elles ont été dissoutes par les nouvelles autorités en janvier.

Ces autorités, issues de groupes rebelles islamistes, ont pris le pouvoir le 8 décembre.

Le Royaume-Uni avait début mars déjà levé des sanctions à l'égard de 24 entités syriennes ou liées à la Syrie, dont la Banque centrale.

Plus de trois cents individus restent toutefois soumis à des gels d'avoirs dans ce cadre, ainsi qu'une quarantaine d'entités, selon le communiqué du Trésor.

Les nouvelles autorités syriennes appellent depuis la chute d'Assad en décembre dernier à une levée totale des sanctions pour relancer l'économie et reconstruire le pays, ravagé après 14 années de guerre civile.