L'introduction en bourse de Luberef dynamisera la stratégie de croissance de la société

Mohammed Y. al-Qahtani, vice-président senior de la division, Saudi Aramco.  ( Photo fournie ).
Mohammed Y. al-Qahtani, vice-président senior de la division, Saudi Aramco. ( Photo fournie ).
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Publié le Vendredi 30 décembre 2022

L'introduction en bourse de Luberef dynamisera la stratégie de croissance de la société

  • Cette introduction en bourse s'inscrit dans un contexte d'offres publiques initiales en Arabie saoudite et dans l'ensemble du Moyen-Orient
  • Il s'agit de la troisième introduction en bourse la plus importante du Royaume en 2022

RIYAD: Décrivant sa cotation à la bourse saoudienne comme «une étape importante», Luberef, fournisseur d’hydrocarbures de base du géant pétrolier saoudien Aramco, voit dans cette démarche une opportunité de dynamiser sa croissance.

Dans une interview exclusive accordée à Arab News, Mohammed Y. al-Qahtani, vice-président senior de la division de Saudi Aramco, déclare: «En tant que partie intégrante de la chaîne d'approvisionnement de l'Arabie saoudite et force motrice des ambitions d'industrialisation du Royaume, la cotation de Luberef apportera une dimension stratégique importante pour dynamiser la stratégie de croissance de la société et l'aider à réaliser son ambition d'être le principal fournisseur de pétrole de base et de produits spécialisés de qualité supérieure.»

Cette introduction en bourse s'inscrit dans un contexte d'offres publiques initiales en Arabie saoudite et dans l'ensemble du Moyen-Orient. Le mois dernier, Luberef a reçu le feu vert de l'Autorité du marché des capitaux du Royaume pour l'enregistrement et la cotation de ses 50 millions d'actions, soit 29,656% de son capital social. L'introduction en bourse a suscité une forte demande de la part des investisseurs locaux et internationaux.

EN BREF

Luberef a reçu le mois dernier le feu vert de l'Autorité des marchés financiers du Royaume pour l'enregistrement et la cotation de ses 50 millions d'actions, soit 29,656% de son capital social.

Il s'agit de la troisième plus grande introduction en bourse du Royaume en 2022, après celle de Nahdi Medical, la plus grande chaîne de pharmacies d'Arabie saoudite, qui a levé 1,36 milliard de dollars.

Plus tôt cette année, Luberef a annoncé son intention de construire une nouvelle unité de production spécialisée à Yanbu qui fabriquera de l’huile pour transformateurs et de l’huile blanche utilisée dans les secteurs de la production d'électricité, de la pharmacie et de l'alimentation.

Il s'agit de la troisième introduction en bourse la plus importante du Royaume en 2022, après celle de Nahdi Medical, la plus grande chaîne de pharmacies d'Arabie saoudite, qui a levé 1,36 milliard de dollars (1 dollar = 0,94 euro).

«En outre, la cotation de Luberef sur le marché principal de la bourse saoudienne est une étape importante pour la société, et un mécanisme permettant la prochaine phase de croissance sur un marché dynamique avec des opportunités croissantes d'expansion dans le Royaume et au-delà», souligne le haut responsable d'Aramco.

 

luberef
Des officiels sonnent la cloche lors de la cérémonie d'introduction en bourse à Tadawul. (Photo fournei).

 

M. Al-Qahtani ajoute: «Luberef fait déjà partie intégrante de la chaîne d'approvisionnement saoudienne, ses produits servant à des applications essentielles dans les véhicules, les navires, les machines, et plus encore.»

«L'introduction en bourse contribuera à alimenter la croissance de Luberef et à ouvrir de nouvelles opportunités pour toutes les parties prenantes.»

Les programmes d'introduction en bourse menés par l'État en Arabie saoudite, à Abu Dhabi et à Dubaï ont favorisé les marchés des capitaux propres dans la région du Conseil de coopération du Golfe (CCG), ce qui contraste fortement avec les États-Unis et l'Europe, où les banques mondiales ont réduit leurs effectifs en raison du ralentissement des transactions.

Avec cette opération, Luberef rejoint la longue liste des filiales d'Aramco déjà cotées à la bourse saoudienne. Parmi celles-ci figurent Saudi Basic Industries Corp. et Rabigh Refining & Petrochemical Co.

Commentant la relation entre Luberef et Saudi Aramco, Mohammed Y. al-Qahtani déclare: «Aramco détient actuellement 70% du capital social émis de Luberef et conservera la totalité de sa participation de 70% dans Luberef après l'introduction en bourse.»

«Luberef a des accords à long terme avec Aramco pour la fourniture de ses matières premières», indique-t-il.

Plus tôt cette année, Luberef a annoncé son intention de construire une nouvelle unité de production spécialisée à Yanbu qui fabriquera de l’huile pour transformateurs et de l’huile blanche utilisée dans les secteurs de la production d'électricité, de la pharmacie et de l'alimentation.

Baptisée «Lube Hub», cette installation permettra de localiser la fabrication de ces produits spécialisés dans le Royaume. L'entreprise attirera les producteurs et les exploitants de produits liés aux pétroles de base.

«Luberef est également membre de l'alliance Aramco pour les produits de base, formée en 2019, entre Aramco et ses filiales d’hydrocarbures de base, notamment S-Oil et Motiva», poursuit-il. «Cela permet à Luberef de fournir des produits de base aux marchés phares d'Asie et d'Amérique grâce à notre réseau, afin de bénéficier de la demande sur d'autres marchés.»

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Suisse: UBS préoccupée par un durcissement des règles

L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses (265,5 milliards d'euros) à disposition pour éviter une faillite de Credit Suisse et faciliter son rachat par UBS (Photo, AFP).
L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses (265,5 milliards d'euros) à disposition pour éviter une faillite de Credit Suisse et faciliter son rachat par UBS (Photo, AFP).
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  • L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses
  • Car la fusion des deux plus grandes banques du pays a fait émerger un colosse dont le poids par rapport à l'économie inquiète

ZURICH: Le gouvernement suisse se prépare à durcir les règles applicables aux banques comme l'ont demandé des élus et organisations internationales, ce qui préoccupe UBS, en particulier concernant les capitaux supplémentaires que la banque devra mettre de côté.

L'an passé, l’État et la banque centrale suisse avait dû mettre 259 milliards de francs suisses (265,5 milliards d'euros) à disposition pour éviter une faillite de Credit Suisse et faciliter son rachat par UBS.

Si le géant bancaire avait rapidement pu stabiliser la situation et se passer de ces aides, ce sauvetage a fait craindre que la Suisse ne soit plus en mesure d'affronter une nouvelle crise si UBS devait un jour se trouver en difficulté à l'avenir.

Car la fusion des deux plus grandes banques du pays a fait émerger un colosse dont le poids par rapport à l'économie inquiète. Dans les mois suivant le rachat de Credit Suisse, le Parti socialiste suisse avait exigé une réforme "de toute urgence" des règles applicables au secteur bancaire.

Crise 

En avril, le Conseil fédéral a adopté un rapport qui a procédé à une analyse complète de la crise de Credit Suisse et proposé un train de mesures pour renforcer les règles applicables aux banques jugées trop grosses pour faire faillite afin de réduire les risques pour l'économie, l’État et les contribuables.

Ces mesures encore à l'étude visent à améliorer la prévention des crises, renforcer les liquidités des banques d'importance systémique et élargir la palette d'instruments aidant les banques à se sortir d'une crise.

En mars, le Fonds monétaire international (FMI) a également recommandé à la Suisse de renforcer son cadre réglementaire, entre autres en donnant davantage de pouvoirs à l'autorité de surveillance, alors que "la complexité" d'UBS suite à cette fusion rend, selon lui, l'établissement plus difficile à superviser.

Selon les estimations d'experts qui ont circulé dans la presse, UBS risque de devoir mettre de côté 15 à 25 milliards de dollars supplémentaires, des montants jugés "plausibles" par la ministre suisse des Finances, Karin Keller-Sutter.

Lors de l'assemblée générale d'UBS, Colm Kelleher, son président, a évoqué un "mauvais remède" qui risque surtout de pénaliser la banque par rapport à ses concurrents internationaux.

Credit Suisse était une des banques les mieux capitalisées d'Europe au moment où elle a succombé mais a été confrontée à une grave crise de confiance qui a entrainé des retraits massifs de fonds. Or "la confiance ne peut pas être réglementée", a estimé M. Kelleher.


Scandale des «vols fantômes»: amende de 66 millions de dollars pour Qantas

Un pêcheur conduit son bateau sur Botany Bay alors qu'un Boeing 737-838 de Qantas Airways décolle de l'aéroport international Kingsford Smith de Sydney, le 3 novembre 2023 (Photo, AFP).
Un pêcheur conduit son bateau sur Botany Bay alors qu'un Boeing 737-838 de Qantas Airways décolle de l'aéroport international Kingsford Smith de Sydney, le 3 novembre 2023 (Photo, AFP).
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  • Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice
  • Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86.000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées

SYDNEY: La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", annulés ou mal reprogrammés, a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice.

La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86.000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb.

"De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant.

La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1.700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19.

L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.


Signature d’un partenariat stratégique entre FAMCO KSA et Ashok Leyland

Siège de FAMVO Riyad (Fournie)
Siège de FAMVO Riyad (Fournie)
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  • La taille du marché de la logistique en chaîne en Arabie saoudite est estimée à 1,51 milliard USD en 2024 et devrait atteindre 2,60 milliards USD d’ici 2029, avec une croissance de 11,39 % au cours de la période de prévision (2024-2029
  • L'engagement de FAMCO KSA en faveur de la qualité et de l'innovation l'incite à introduire une nouvelle gamme de solutions, y compris des camions et des autobus.

RIYAD : FAMCO Arabie saoudite a conclu un partenariat stratégique avec Ashok Leyland, un géant mondial et quatrième plus grand fabricant d'autobus au monde. Cette collaboration marque une étape importante dans la feuille de route de FAMCO pour une expansion commerciale rapide dans la région.

Le transport et la logistique sont un objectif majeur des programmes de la Vision 2030 du Royaume et un facteur vital pour les secteurs économiques vers un développement durable.

Fondée en 2011, Al-Futtaim Auto & Machinery (FAMCO) KSA est l'un des principaux fournisseurs de produits et de services au Royaume d'Arabie saoudite, spécialisé dans les secteurs de la construction et de l'énergie. En tant que distributeur exclusif de poids lourds de l'industrie tels que Volvo, Everdigm, CompAir, AGG et SDLG, FAMCO KSA offre des solutions de premier ordre à ses clients.

Stimulée par la Vision 2030, l'Arabie saoudite progresse rapidement vers une transformation et une croissance économique sans précédent. Les analystes du secteur s'attendent à ce que le marché des véhicules utilitaires du pays double presque, passant de 16,76 milliards de dollars US en 2022 à 30,93 milliards de dollars US en 2030.

La taille du marché de la logistique en chaîne en Arabie saoudite est estimée à 1,51 milliard USD en 2024 et devrait atteindre 2,60 milliards USD d’ici 2029, avec une croissance de 11,39 % au cours de la période de prévision (2024-2029).

La stratégie prévoit le développement des infrastructures, le lancement d'un grand nombre de plates-formes et de zones logistiques dans le Royaume, la mise en œuvre de modèles et de systèmes d'exploitation avancés, et l’établissement et l'amélioration de partenariats efficaces entre les secteurs public et privé.

Récemment, Al-Futtaim Auto & Machinery (FAMCO) KSA s'est développé dans l'industrie du transport grâce à un partenariat stratégique avec Ashok Leyland à Riyad. L'engagement de FAMCO KSA en faveur de la qualité et de l'innovation l'incite à introduire une nouvelle gamme de solutions, y compris des camions et des autobus.

Ashok Leyland est une marque établie et redoutable qui détient une part de marché importante dans le segment des bus et des camions. Le constructeur est présent dans plus de 50 pays et propose une large gamme de véhicules commerciaux, notamment des camions, des autobus et des véhicules spéciaux, destinés à des secteurs économiques essentiels tels que la logistique, la construction et les transports publics.

Par ailleurs, le plan comprend des objectifs environnementaux, notamment une durabilité accrue, une réduction de la consommation du carburant de 25 % et la fourniture de solutions intelligentes aux défis du transport grâce à l'adoption de technologies mondiales innovantes de pointe.

Dans le paysage dynamique de l'Arabie saoudite, FAMCO KSA et Ashok Leyland sont deux entités bien placées pour devenir des acteurs à part entière.