Brésil: Les proches de Pelé à son chevet à l'hôpital

Sur cette photo d'archive prise le 31 octobre 1990, Pelé ouvre les bras et répond aux acclamations d'une foule de spectateurs lors d'une cérémonie à Milan pour célébrer son cinquantième anniversaire. (AFP).
Sur cette photo d'archive prise le 31 octobre 1990, Pelé ouvre les bras et répond aux acclamations d'une foule de spectateurs lors d'une cérémonie à Milan pour célébrer son cinquantième anniversaire. (AFP).
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Publié le Dimanche 25 décembre 2022

Brésil: Les proches de Pelé à son chevet à l'hôpital

  • Pelé, 82 ans, qui souffre d'un cancer du côlon découvert en septembre 2021, est hospitalisé à Sao Paulo depuis la fin novembre
  • Son fils Edinho a posté une photo sur Instagram où il prend la main de Pelé, avec pour légende: «papa, ma force est avec toi»

SAO PAULO: Les proches de Pelé se sont retrouvés samedi, veillée de Noël, auprès de la légende brésilienne du football dont l'état de santé s'est récemment détérioré, selon leurs publications sur les réseaux sociaux.

Pelé, 82 ans, qui souffre d'un cancer du côlon découvert en septembre 2021, est hospitalisé à Sao Paulo depuis la fin novembre et ses médecins avaient fait état mercredi d'une "progression" de son cancer ainsi que d'une "insuffisance rénale et cardiaque".

Après minuit au Brésil, Kely Nascimento, l'une des filles de Pelé, a posté une photo sur Instagram où figurent l'épouse actuelle de l'ex-footballeur, Marcia Aoki, et d'autres membres de la famille à l'hôpital Albert Einstein, où l'ex-footballeur est hospitalisé, mais sans lui.

"Presque tous. Joyeux Noël. Gratitude, amour, union, famille. L'essence de Noël. Nous vous remercions tous pour tout l'amour et la lumière que vous nous envoyez", a écrit Kely Nascimento en légende de cette photo.

Son fils Edinho avait posté plus tôt une photo sur le même réseau social où il prend la main de Pelé, avec pour légende: "Papa, ma force est avec toi".

Edinho, directeur technique du club de football de Londrina, dans l'Etat méridional du Parana, a rejoint samedi à l'hôpital Albert Einstein deux de ses soeurs, Flavia et Kely Nascimento, très présentes auprès de Pelé ces derniers jours.

"Il est arrivé", a écrit sur Instagram Kely Nascimento en légende de photos sur lesquelles apparaissent Edinho et ses filles, Sophia et Stephany Nascimento.

Edinho a fait le voyage alors qu'il s'était excusé la veille de ne pas pouvoir être auprès de son père. "J'aimerais être là, mais aujourd'hui j'ai des engagements ici. Je ne suis pas médecin, je ne pourrais pas être d'une grande aide", avait-il déclaré vendredi au quotidien Estadao.

Une nuit de plus ensemble

Tard vendredi, Kely Nascimento avait publié, toujours sur Instagram, une photo émouvante de Pelé et elle, enlacés, lui sur son lit d'hôpital, la moitié du visage visible seulement, équipé de canules nasales d'assistance respiratoire. "Une nuit de plus ensemble", disait la légende, "on est toujours là, dans la lutte et dans la foi", avait-elle écrit.

Juste avant la publication mercredi d'un bulletin de santé alarmant de Pelé, ses deux filles avaient annoncé qu'elles passeraient Noël à l'hôpital avec l'ex-attaquant de légende, "pour diverses raisons".

Aucune activité particulière n'était notable samedi devant l’hôpital Einstein, où seuls quelques journalistes attendaient des nouvelles du seul footballeur ayant jamais remporté trois fois la Coupe du monde (1958, 1962, 1970), a constaté l'AFP-TV.

Pelé a été admis à l'hôpital pour une infection respiratoire consécutive à une contamination par le Covid, et pour une réévaluation de son traitement anticancéreux, la chimiothérapie qu'il suivait ayant apparemment été inefficace.

Dimanche dernier, Kely avait publié une photo de Flavia massant le pied gauche de leur père pendant qu'il regardait la finale de la Coupe du monde à la télévision.

Après le match, l'icône du "futebol" avait félicité l'Argentin Lionel Messi pour son sacre "mérité" face à la France (3-3 a.p., 4-2 t.a.b.).

Durant ce Mondial, il a vu Neymar égaler son record de buts avec la Seleçao (77).

Celui que beaucoup considèrent comme le plus grand footballeur de tous les temps a reçu de nombreux messages de soutien depuis son hospitalisation, notamment de la part de la star française Kylian Mbappé, qui a appelé à "prier pour le Roi".


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.