Atteint d'un cancer, Pelé souffre d'«insuffisance rénale et cardiaque»

Sur cette photo d'archive prise le 16 juin 2016, le footballeur brésilien à la retraite Edson Arantes do Nascimento, connu sous le nom de Pelé, fait un signe de la main après avoir été décoré d'une médaille de l'Ordre olympique au Musée Pelé de Santos, Sao Paulo, Brésil (Photo, AFP).
Sur cette photo d'archive prise le 16 juin 2016, le footballeur brésilien à la retraite Edson Arantes do Nascimento, connu sous le nom de Pelé, fait un signe de la main après avoir été décoré d'une médaille de l'Ordre olympique au Musée Pelé de Santos, Sao Paulo, Brésil (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 22 décembre 2022

Atteint d'un cancer, Pelé souffre d'«insuffisance rénale et cardiaque»

  • «Pelé présente une progression de la maladie et requiert des soins plus importants pour traiter une insuffisance rénale et cardiaque», expliquent les médecins dans leur bulletin de santé
  • Deux des filles de Pelé, Kely Nascimento et Flavia Arantes, ont annoncé sur leurs comptes Instagram que leur père passerait Noël à l'hôpital

SAO PAULO: Le cancer de Pelé "progresse" et la légende brésilienne du football requiert "des soins plus importants" en raison d'une "insuffisance rénale et cardiaque", a annoncé mercredi l'hôpital de Sao Paulo où ses filles s'apprêtaient à passer Noël auprès de lui.

Le "roi" Pelé, 82 ans, avait été admis le 29 novembre à l'Hôpital Albert Einstein pour une réévaluation de son traitement de chimiothérapie après la détection d'une tumeur du côlon en septembre 2021.

"Le patient présente une progression de la maladie et requiert des soins plus importants pour traiter une insuffisance rénale et cardiaque", expliquent les médecins dans leur bulletin de santé.

Le Brésilien reste hospitalisé "dans une chambre normale, où il reçoit les soins nécessaires", poursuit l'établissement.

Quelques minutes avant la publication de ce communiqué, deux des filles de Pelé, Kely Nascimento et Flavia Arantes, avaient annoncé sur leurs comptes Instagram que leur père passerait Noël à l'hôpital.

"Notre Noël à la maison est tombé à l'eau. Nous avons décidé avec les médecins, que, pour diverses raisons, il vaut mieux rester ici, avec tous les soins prodigués par notre nouvelle famille (de l'hôpital Albert) Einstein", peut-on lire dans ce message, illustré d'une photo des deux soeurs très souriantes.

Elles ont tenu à se montrer optimistes, promettant une ambiance festive dans la chambre d'hôpital.

"Nous allons transformer cette chambre en sambodrome (c'est une blague) et nous allons même faire des caipirinhas (ça, ce n'est pas une blague)", ont-elles poursuivi, citant le célèbre cocktail brésilien à base de citron et d'alcool de canne.

«Prier pour le roi»

Les deux jeunes femmes ont publié plusieurs messages sur les réseaux sociaux ces dernières semaines pour rassurer les fans de Pelé sur la planète entière, après que des médias brésiliens ont indiqué que son état de santé s’était dégradé.

"Comme toujours, nous vous remercions pour l'affection que vous nous envoyez, depuis tout le Brésil et le monde entier", ont-elles ajouté.

Dimanche, Kely Nascimento a publié une photo de sa soeur Flavia massant le pied gauche de son père pendant qu'il regardait la finale de la Coupe du Monde à la télévision. Le visage de Pelé n'apparait pas sur la photo.

Après le match, le triple champion du monde a félicité l'Argentin Lionel Messi pour son sacre "mérité" face à la France.

"Félicitations à l'Argentine! Diego (Maradona, mort le 25 novembre 2020, ndlr) sourit certainement actuellement", a écrit Pelé sur Instagram.

Durant ce Mondial, il a vu Neymar égaler son record de buts avec la Seleçao (77).

Celui que beaucoup considèrent comme le plus grand footballeur de tous les temps a reçu de nombreux messages de soutien depuis son hospitalisation, notamment de la part du crack Français Kylian Mbappé, qui a appelé à "prier pour le Roi".

C'est aux côtés de Mbappé que Pelé avait fait une de ses dernières apparitions publiques, en avril 2019, à Paris, pour un événement promotionnel avec un sponsor commun.

Il avait dû être admis à l'Hôpital américain de Neuilly (banlieue ouest de Paris) pour une infection urinaire sévère, avant de se rendre directement à l'hôpital Albert Einstein de Sao Paulo à son retour.

Fin 2014, Pelé avait déjà été victime d'une grave infection urinaire et placé en soins intensifs et sous dialyse.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.