Le Boulevard World de Riyad présente la riche diversité culturelle de la planète

Des visiteurs profitent des spectacles du Boulevard World à Riyad, qui présente la diversité culturelle de l'Asie, de l'Afrique, de l'Europe et des États-Unis (Photos, Riyad Season).
Des visiteurs profitent des spectacles du Boulevard World à Riyad, qui présente la diversité culturelle de l'Asie, de l'Afrique, de l'Europe et des États-Unis (Photos, Riyad Season).
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Des visiteurs profitent des spectacles du Boulevard World à Riyad, qui présente la diversité culturelle de l'Asie, de l'Afrique, de l'Europe et des États-Unis (Photos, Riyad Season).
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Des visiteurs profitent des spectacles du Boulevard World à Riyad, qui présente la diversité culturelle de l'Asie, de l'Afrique, de l'Europe et des États-Unis (Photos, Riyad Season).
Des visiteurs profitent des spectacles du Boulevard World à Riyad, qui présente la diversité culturelle de l'Asie, de l'Afrique, de l'Europe et des États-Unis (Photos, Riyad Season).
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Publié le Samedi 24 décembre 2022

Le Boulevard World de Riyad présente la riche diversité culturelle de la planète

  • Alimentation, vêtements, coutumes d'Asie, d'Afrique, d'Europe et des États-Unis
  • La musique, le théâtre et le folklore lors de cet événement seront mis en valeur

RIYAD: Le Boulevard World, la plus grande zone de Riyad season, présente certaines des riches diversités culturelles du monde en provenance d'Asie, d'Afrique, d'Europe et des États-Unis dans 10 zones spécialement conçues.

On y trouve des motifs saisissants, des aventures, des jeux et des restaurants. Les visiteurs peuvent découvrir une nouvelle série de spectacles parmi les meilleurs, mettant en scène des costumes locaux et des coutumes sociales.

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Le Boulevard World (Photo, Fournie).

Chaque sous-zone exprime le patrimoine et la culture d'un pays particulier. La sous-zone italienne propose diverses représentations théâtrales et des spectacles de flying pizzas.

Dans la zone américaine, les visiteurs peuvent assister à des spectacles hollywoodiens en direct tout en se faisant servir des plats typiques du pays.

Les visiteurs peuvent également faire un voyage dans la sous-zone du Maroc, qui présente une partie de l'ancienne histoire et de la culture du pays, notamment un mariage traditionnel marocain détaillé et un spectacle de marionnettes illustrant les coutumes locales.

 

FAITS MARQUANTS

- La sous-zone italienne propose diverses représentations théâtrales et des spectacles de flying pizzas.

- Dans la zone américaine, les visiteurs peuvent assister à des spectacles hollywoodiens en direct tout en se faisant servir des plats typiques du pays.

- La sous-zone indienne propose des plats alléchants et un marché où l'on peut acheter des épices pour curry et biryani, des fleurs, des plantes aromatiques, des noix, des thés indiens célèbres, des objets et des vêtements traditionnels.

 

Abdellah Nasir, un habitant de Djeddah, s'est rendu à Riyad avec sa famille pour assister au festival. «J'ai été complètement attiré par le niveau des activités de divertissement que la ville avait à offrir. La visite de Boulevard World a été une expérience unique que je n'avais jamais vue auparavant. Mes enfants ont adoré faire la visite de la ville flottante de Venise en bateau au milieu du lac.» Il espère qu'un événement similaire pourra être organisé à Djeddah.

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Le Boulevard World (Photo, Fournie).

La sous-zone de la Chine propose un spectacle de lions, une danse multifacette, un spectacle de dragons et de la musique folklorique qui offre un aperçu de l'histoire légendaire de la nation.

Dans une ambiance colorée et des décorations traditionnelles, les sous-zones japonaise et espagnole présentent la musique et la culture de chaque pays par le biais du théâtre.

La zone française rend hommage à l'héritage riche et diversifié du pays, ainsi qu’à son architecture inspirante, avec de la danse et de la musique. Plusieurs points forts, dont le spectacle muet, le piano de la tour Eiffel et un dessin animé, font de cette zone l'une des plus attrayantes du Boulevard World.

La sous-zone de Grèce propose une représentation du «Human Fountain» en plus de ses spectacles de musique et de danse populaires, tandis que dans la zone du Mexique, les points forts comprennent un groupe El Mariachi et des représentations de la culture maya. La musique El Mariachi a été reconnue par l'Unesco.

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Le Boulevard World (Photo, Fournie).

La sous-zone indienne a été créée pour séduire les visiteurs par la diversité de ses images, de ses sons et de ses odeurs. Les visiteurs peuvent découvrir des danses et de la musique, ainsi que des extraits des arts et de l'architecture les plus frappants du pays, dont le Taj Mahal.

La sous-zone indienne propose des plats alléchants et un marché où l'on peut acheter des épices pour curry et biryani, des fleurs, des plantes aromatiques, des noix, des thés indiens célèbres, des objets et des vêtements traditionnels.

Sayeda Fatima, une résidente de Riyad, a révélé: «C'est la première fois que nous accueillons quelque chose d'aussi grand dans le Royaume prenant en compte le moindre détail, allant des places de parking jusqu’aux normes de sécurité. Ceci permet aux clients de bénéficier d’un divertissement complet sous un même toit.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Zad Moultaka à l’IMA, convoite la paix à travers la musique et l’art plastique

Zad Moultaka, artiste inclassable d’origine libanaise est de retour à l’Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris avec son installation revisité SAMAS, « Crier la paix », jusqu’au 6 Avril prochain. (IMA)
Zad Moultaka, artiste inclassable d’origine libanaise est de retour à l’Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris avec son installation revisité SAMAS, « Crier la paix », jusqu’au 6 Avril prochain. (IMA)
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  • L’installation SAMAS occupe une place particulière dans le travail de Moultaka
  • Ce mot, emprunté à l'acadien et au sumérien, désigne le Dieu de la justice dans les civilisations antiques

PARIS: Zad Moultaka, artiste inclassable d’origine libanaise est de retour à l’Institut du Monde Arabe (IMA) à Paris avec son installation revisité SAMAS, « Crier la paix », jusqu’au 6 Avril prochain.

Il s’agit d’une œuvre choc, une œuvre qui se vit, émotionnellement, physiquement… à travers un mélange de création musicale et d’art plastique.

C’est une œuvre qui ne peut pas laisser indifférent, qui peut déranger, mais à l’arrivée, c’est une prière pour que cesse la violence sur terre.

L’installation SAMAS occupe une place particulière dans le travail de Moultaka. Ce mot, emprunté à l'acadien et au sumérien, désigne le Dieu de la justice dans les civilisations antiques. Mais derrière cette référence historique se cache une réflexion bien plus large sur la construction et la déconstruction des sociétés.

« J'ai mis en parallèle l'image d'un moteur de Bombardier des années 50 et celle du code de hammurabi. Les deux ont une forme identique, cela m'a frappé : les mêmes structures qui ont servi à poser les bases d'une civilisation sont celles qu'on utilise pour la détruire », explique-t-il à Arab News en français.

Une constatation glaçante qui alimente une réflexion profonde sur la répétition des cycles de violence à travers l'histoire. « Comme disait Einstein, ce qu'on a appris de l'histoire c'est qu'on a jamais rien appris de l'histoire. SAMAS est une tentative de questionner cette fatalité, de voir s'il est possible d'en sortir ».

Mais si ces œuvres sont porteuses d'un message, il tient à ce qu'elle parle d'elle-même. « Une œuvre forte doit pouvoir toucher sans avoir besoin d'explications, on peut la ressentir, se l'approprier, et même lui donner un sens différent de celui qu'avait en tête l'artiste ».

Dans un monde où les disciplines artistiques tendent parfois à se cloisonner, Zad Moultaka fait figure d'exception. Son univers est à la croisée de multiples influences mêlant peinture, écriture, musique et installations immersives. Une approche qui selon lui s'inscrit dans une tradition bien plus ancienne qu'il n'y paraît

« Les artistes de la Renaissance étaient musiciens, peintres, sculpteurs… Il n'y avait pas de frontières entre les arts tant que l'ensemble restait cohérent. Aujourd’hui, on retrouve cette liberté, et c'est passionnant », confie-il avec un enthousiasme. Cette polyvalence n'est pas qu'un simple goût pour l'expérimentation : elle est au cœur de sa démarche, un langage multiple pour exprimer une vision du monde.

Mais d’où vient cette aisance dans tant de discipline, Moultaka hésite. « c'est un peu mystérieux ... Je ne sais pas vraiment, j'ai grandi dans un environnement ouvert aux arts avec des parents impliqués dans le théâtre. Très tôt, j’ai baigné dans le rapport à l'espace, au son, au visuel ». Un héritage culturel évident mais qui ne suffit pas à expliquer ce talent pluridisciplinaire.

Car chez Moultaka, la création est avant tout une nécessité une quête « je me laisse guider, chaque médium me permet d'explorer un aspect différent de ce que je cherche à dire ».

Cette liberté d'interprétation fait écho à sa propre approche de la création. il refuse de s'enfermer dans une seule direction, préférant suivre les hasards du processus artistique « pour l'instant, je poursuis une quête à travers différents médias. mais je me laisse aussi la liberté d'être surpris, tout est possible ».

Un artiste nourri d'influences multiples, à l'image de son travail les inspirations de  moultaka sont vastes. De la pensée chinoise à la sculpture contemporaine, en passant par la littérature et l'art japonais, il puise dans des univers variés. « Il y a des points de lumière sur mon chemin des œuvres qui me nourrissent. Christian bobin, par exemple, a une importance particulière pour moi ».

Interdisciplinaire, cosmopolite, imprévisible : Moultaka incarne une vision de l'art en perpétuelle évolution. Une démarche qui refuse les étiquettes préférant le dialogue entre les formes, les époques et les émotions, une liberté rare qui fait toute la force de son œuvre.

Parallèlement à l’IMA, l’aventure continue pour Moultaka à travers l’année 2025 qui lui est consacrée par Radio France, ponctuée d’une série de concerts, dont un concert à Notre Dame de Paris.

 

Spécial
Samas, de Zad Moultaka à l'IMA, pour crier la paix
Par Arab News en français -
Spécial
Semaine de la langue arabe à l'Institut du Monde arabe
Par Arab News en français -

«Seeking Haven for Mr. Rambo» fait ses débuts aux États-Unis avec le soutien du Royaume

«Seeking Haven for Mr. Rambo» raconte l'histoire du protagoniste Hassan qui cherche un refuge pour son meilleur ami, son chien bien-aimé Rambo. (Photo fournie)
«Seeking Haven for Mr. Rambo» raconte l'histoire du protagoniste Hassan qui cherche un refuge pour son meilleur ami, son chien bien-aimé Rambo. (Photo fournie)
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  • Le film sera projeté les 9, 11 et 14 février dans le cadre d'un festival américain après la Mostra de Venise et le Festival international du film de la mer Rouge (RSIFF) de Djeddah en 2024
  • Il raconte l'histoire du protagoniste Hassan qui cherche un refuge pour son meilleur ami, son chien bien-aimé Rambo, après que celui-ci a été menacé par leur propriétaire

DUBAÏ: Soutenu par le le Fonds de la mer Rouge, «Seeking Haven for Mr. Rambo» du cinéaste égyptien Khaled Mansour a été présenté en première américaine au 40e Festival international du film de Santa Barbara.
Le film sera projeté les 9, 11 et 14 février au festival américain après la Mostra de Venise et le Festival international du film de la mer Rouge (RSIFF) de Djeddah en 2024.

Premier film égyptien à être projeté à la Mostra de Venise en septembre depuis 12 ans, «Seeking Haven for Mr. Rambo» raconte l'histoire du protagoniste Hassan qui cherche un refuge pour son meilleur ami, son chien bien-aimé Rambo, après que celui-ci a été menacé par leur propriétaire.

«L'histoire de 'Seeking Haven for Mr. Rambo' est centrée sur ma génération et, à travers le voyage de Hassan, nous avons approfondi nos pensées, nos croyances, nos peurs et notre sentiment d'appartenance. La réalisation de ce projet a pris environ huit ans, car j'avais l'intention de présenter un cinéma unique et authentique», a déclaré M. Mansour à Arab News lors du RSIFF de décembre.

L'auteur, qui a également réalisé trois courts métrages et une mini-série intitulée «Rawaa Reads» (2023), a poursuivi: «C'est mon premier long métrage de fiction, et ce film n'est pas (seulement) l'histoire d'un chien et de son ami, mais il traite des complexités de notre génération, mettant en lumière (la) lutte... que nous traversons dans notre société.»

Le film s'inspire d'un incident réel qui a conduit un tribunal égyptien à emprisonner quatre hommes en 2015 pour le meurtre brutal d'un chien, qui avait été filmé, suscitant une vague d'indignation sur les réseaux sociaux.


Le festival littéraire de Diriyah inspire les enfants

Dans le village des histoires, les jeunes visiteurs ont écouté des récits inspirants racontés par des professionnels. (SPA)
Dans le village des histoires, les jeunes visiteurs ont écouté des récits inspirants racontés par des professionnels. (SPA)
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  • Les enfants ont pu montrer leurs talents artistiques dans le coin des histoires et des dessins, où ils ont transformé les histoires en peintures reflétant leur vision créative.

RIYADH : Le festival du conte de Diriyah, qui s'est achevé le 8 février, visait à encourager l'amour de la lecture et des contes chez les jeunes enfants.

Faisant partie d'une série d'événements organisés dans le cadre de la Saison de Diriyah sur le thème « Divertissez votre curiosité culturelle », le festival a transformé Diriyah en un monde magique pour les enfants, qui se déplaçaient d'un pavillon à l'autre.

Photo/Agence de presse saoudienne
Photo/Agence de presse saoudienne

Dans le village des contes, les jeunes visiteurs ont pu écouter des histoires inspirantes racontées par des professionnels.

Les spectacles d'ombres, pour leur part, transportaient les enfants dans des univers inspirés du livre Kalila et Dimna, offrant une expérience visuelle unique alliant art et littérature.

Photo/Agence de presse saoudienne
Photo/Agence de presse saoudienne

Les enfants ont également pu montrer leurs talents artistiques dans le coin des histoires et des dessins, où ils ont transformé des histoires en peintures reflétant leur vision créative.

Les spectacles interactifs n'étaient pas en reste, présentant des récits historiques inspirés du riche patrimoine de Diriyah dans un format théâtral et interactif qui encourageait les enfants à s'impliquer activement. Cette expérience a ainsi pris une dimension éducative et culturelle enrichie.

L'initiative a été organisée pour renforcer le rôle du Royaume en tant que plaque tournante des arts et de la littérature à l'échelle mondiale.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com