BEYROUTH: Au moins dix combattants, parmi lesquels trois officiers de la défense antiaérienne syrienne et des paramilitaires étrangers, ont été tués dans les frappes menées par Israël mercredi en Syrie, selon un bilan fourni par une ONG.
Parmi ces dix morts figurent cinq paramilitaires "probablement de nationalité iranienne, qui appartiennent à la Force Qods", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Il y a aussi deux combattants de milices pro-Iran, originaires d'un pays arabe, mais l'OSDH n'était pas en mesure de préciser s'il s'agit de Libanais ou d'Irakiens.
La Force Qods est une unité d'élite des Gardiens de la révolution iraniens chargée des opérations extérieures.
Les frappes israéliennes ont visé deux positions de la défense antiaérienne de l'armée syrienne, près de l'aéroport de Damas et au sud-ouest de la capitale, a indiqué à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Les bombardements ont aussi visé des positions et des entrepôts d'armes et de munitions des forces iraniennes et pro-iraniennes près de la capitale, notamment dans les environs de Sayeda Zeinab et Kesswa.
L'armée israélienne avait, elle, annoncé avoir ciblé le "quartier général iranien" en Syrie, un "site secret" accueillant des "délégations de hauts responsables iraniens", la 7e division de l'armée syrienne et des batteries de missiles sol-air.
Israël a effectué des centaines de frappes aériennes et de tirs de missiles sur la Syrie depuis le déclenchement de la guerre dans ce pays en 2011, ciblant les troupes iraniennes et les forces du Hezbollah libanais déployées en territoire syrien, ainsi que l'armée syrienne.