Mis à part l'irritation de Mikati, les citoyens se souviennent des promesses selon lesquelles l'enquête sur l'explosion du port du 4 août qui a détruit un tiers de la capitale et conduit à une extermination massive se terminerait dans cinq jours. 28 mois après le crime, le peuple libanais n'a rien vu d'autre que l'obstruction de l'enquête et les tentatives d'entraver la justice. Cela survient après que les autorités tyranniques ont réussi à mettre fin arbitrairement à l'enquête et à empêcher l'enquêteur judiciaire de découvrir la vérité sur une explosion aux proportions nucléaires.
Les crimes ultérieurs qui pourraient bien être liés à l'explosion du port et aux activités politiques de certaines victimes n'ont pas non plus fait l'objet d'enquêtes sérieuses. Personne n'a été accusé, aucun mobile n'a été établi. Rien n'est sorti des enquêtes sur les assassinats de Lokman Slim, du photographe Joe Bejjani et du colonel des douanes à la retraite Mounir Abou Rjeily. Pendant ce temps, le dossier d'Antoine Dagher, l'ancien responsable du département de gestion des risques d'éthique et de fraude du groupe à la Byblos Bank, a révélé que "les caméras de surveillance du bâtiment et de ses environs étaient en panne".
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.