France-Argentine, des clichés historiques

Le capitaine et attaquant argentin # 10 Lionel Messi (C) soulève le trophée de la Coupe du monde de la FIFA sur scène alors qu'il célèbre avec ses coéquipiers après avoir remporté le match de football final de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Argentine et la France au stade Lusail à Lusail, au nord de Doha en décembre 18 février 2022. (Photo de Kirill KUDRYAVTSEV / AFP)
Le capitaine et attaquant argentin # 10 Lionel Messi (C) soulève le trophée de la Coupe du monde de la FIFA sur scène alors qu'il célèbre avec ses coéquipiers après avoir remporté le match de football final de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Argentine et la France au stade Lusail à Lusail, au nord de Doha en décembre 18 février 2022. (Photo de Kirill KUDRYAVTSEV / AFP)
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Publié le Dimanche 18 décembre 2022

France-Argentine, des clichés historiques

  • Irrationnelle, cette soirée du 18 décembre restera éternellement celle de Messi, incapable de cacher ses larmes après la rencontre, sous les feux d'artifice de Lusail
  • Un triplé pour le Français (80e sp, 81e, 118e sp), un doublé pour l'Argentin (22e sp, 109e), et une ambiance fantastique jusqu'au bout, sublimée par les dizaines de milliers de fans surexcités de l'Albiceleste...

BEYROUTH: Les rêves de troisième étoile de la France se sont brisés sur la furia de l'Argentine, dimanche (3-3 a.p., 4-2 tab), au bout d'une finale de légende entre deux astres du football, le prince déçu Kylian Mbappé et le magicien Lionel Messi, enfin couronné en Coupe du monde.

En bas des vertigineuses tribunes du stade de Lusail, symbole de la démesure du Qatar, la comète Mbappé et l'étoile Messi ont livré une bataille irrespirable pendant plus de 120 minutes, et jusqu'à la séance de tirs au but, un affrontement qui restera dans l'histoire de la Coupe du monde.

Un triplé pour le Français (80e sp, 81e, 118e sp), un doublé pour l'Argentin (22e sp, 109e), et une ambiance fantastique jusqu'au bout, sublimée par les dizaines de milliers de fans surexcités de l'Albiceleste... Pourquoi cette finale devait-elle accoucher d'un vainqueur et d'un perdant?

Irrationnelle, cette soirée du 18 décembre restera éternellement celle de Messi, incapable de cacher ses larmes après la rencontre, sous les feux d'artifice de Lusail.

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Le président français Emmanuel Macron (à droite) assiste avec son épouse Brigitte Macron au match de football final de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Argentine et la France au stade Lusail à Lusail, au nord de Doha, le 18 décembre 2022. (Photo de Paul ELLIS / AFP)
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Le président français Emmanuel Macron réagit lors du match de football de la finale de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Argentine et la France au stade Lusail, au nord de Doha, le 18 décembre 2022. (Photo de Paul ELLIS / AFP)
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Les fans de l'Argentine célèbrent la victoire de la Coupe du monde Qatar 2022 dans l'ancienne maison de feu la star du football Diego Maradona tout en regardant la diffusion en direct du match final contre la France à Buenos Aires, le 18 décembre 2022.
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L'attaquant français #10 Kylian Mbappe réagit à une occasion manquée lors du match final de la Coupe du monde de football Qatar 2022 entre l'Argentine et la France au stade Lusail à Lusail, au nord de Doha, le 18 décembre 2022. (Photo par Odd ANDERSEN / AFP)
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Le gardien argentin #23 Damian Martinez concède un troisième but marqué par l'attaquant français #10 Kylian Mbappe lors du match de football final de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Argentine et la France au stade Lusail à Lusail, au nord de Doha, le 18 décembre 2022. (Photo de Odd ANDERSEN / AFP)
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L'attaquant argentin # 10 Lionel Messi réagit après que l'attaquant français # 10 Kylian Mbappe (arrière) célèbre son troisième but lors du match de football final de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Argentine et la France au stade Lusail à Lusail, au nord de Doha, le 18 décembre 2022. (Photo de Kirill KUDRYAVTSEV / AFP)
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Un supporter français regarde la prolongation lors du dernier match de football de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Argentine et la France sur un écran à Paris le 18 décembre 2022. (Photo par SEBASTIEN BOZON / AFP) 
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L'attaquant argentin # 10 Lionel Messi (C) serre la main du président français Emmanuel Macron après avoir reçu le Ballon d'or du meilleur joueur de l'émir du Qatar Sheikh Tamim bin Hamad al-Thani (L) lors de la cérémonie de remise des trophées à la fin du Qatar 2022 Match de football de la finale de la Coupe du monde entre l'Argentine et la France au stade Lusail de Lusail, au nord de Doha, le 18 décembre 2022. (Photo de Paul ELLIS / AFP)
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Le président français Emmanuel Macron salue l'attaquant français #10 Kylian Mbappe à la fin du match de football final de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Argentine et la France au stade Lusail à Lusail, au nord de Doha, le 18 décembre 2022. (Photo par JACK GUEZ / AFP)
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L'entraîneur français Didier Deschamps réagit lors de la cérémonie de remise des trophées après la défaite de la France lors du match de football final de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Argentine et la France au stade Lusail de Lusail, au nord de Doha, le 18 décembre 2022. (Photo de Paul ELLIS / AFP)
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L'attaquant argentin # 10 Lionel Messi soulève le trophée de la Coupe du monde de la FIFA alors qu'il célèbre avec ses coéquipiers la victoire du match de football final de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Argentine et la France au stade Lusail à Lusail, au nord de Doha, le 18 décembre 2022. (Photo de Kirill KUDRYAVTSEV / AFP)
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L'attaquant argentin # 10 Lionel Messi détient le Ballon d'or du meilleur joueur alors qu'il regarde le trophée de la Coupe du monde de la FIFA lors de la cérémonie de remise des trophées à la fin du match de football final de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Argentine et la France au stade Lusail à Lusail , au nord de Doha le 18 décembre 2022. (Photo par Anne-Christine POUJOULAT / AFP)

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.