Khaybar Volcano Camp ouvre ses portes grâce à la Commission royale pour AlUla

(Photo par Experience AlUla, RCU)
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(Photo par Experience AlUla, RCU)
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Khaybar Volcano Camp s'ouvre aux personnes aimant l’aventure. (Photo par Experience AlUla, RCU)
Khaybar Volcano Camp s'ouvre aux personnes aimant l’aventure. (Photo par Experience AlUla, RCU)
Khaybar Volcano Camp s'ouvre aux personnes aimant l’aventure. (Photo par Experience AlUla, RCU)
Khaybar Volcano Camp s'ouvre aux personnes aimant l’aventure. (Photo par Experience AlUla, RCU)
(Photo par Experience AlUla, RCU)
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Chaque repas est soigneusement préparé pour chaque groupe sur commande. (Photo par Expérience AlUla, RCU)
Chaque repas est soigneusement préparé pour chaque groupe sur commande. (Photo par Expérience AlUla, RCU)
(Photo par Experience AlUla, RCU)
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Les visiteurs du Khaybar Volcano Camp reçoivent des pyjamas chauds à porter pendant leur séjour froid, ainsi que par la suite. (Photo par Experience AlUla, RCU)
Les visiteurs du Khaybar Volcano Camp reçoivent des pyjamas chauds à porter pendant leur séjour froid, ainsi que par la suite. (Photo par Experience AlUla, RCU)
(Photo par Experience AlUla, RCU)
(Photo par Experience AlUla, RCU)
(Photo par Experience AlUla, RCU)
(Photo par Experience AlUla, RCU)
Chamuel of Light guide les invités de manière sonore pendant les séances de thérapie par le son. (Photo par Experience AlUla, RCU)
Chamuel of Light guide les invités de manière sonore pendant les séances de thérapie par le son. (Photo par Experience AlUla, RCU)
Les intérieurs soigneusement sélectionnés des dix habitations de luxe sont décorés en noir, gris et blanc, dans le prolongement des couleurs qui se trouvent dans les montagnes rocheuses voisines ainsi que dans la lave durcie des volcans. (Photo par Experience AlUla, RCU)
Les intérieurs soigneusement sélectionnés des dix habitations de luxe sont décorés en noir, gris et blanc, dans le prolongement des couleurs qui se trouvent dans les montagnes rocheuses voisines ainsi que dans la lave durcie des volcans. (Photo par Experience AlUla, RCU)
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Publié le Vendredi 16 décembre 2022

Khaybar Volcano Camp ouvre ses portes grâce à la Commission royale pour AlUla

  • Le chef de projet et directeur du camp, Faisal al-Qarni, 28 ans, a interrompu ses études universitaires au Royaume-Uni pour prendre les rênes de ce projet
  • Les forfaits commencent à 1 500 riyals saoudiens par nuit, et à 3 170 riyals saoudiens pour trois jours et deux nuits

KHAYBAR: Le Khaybar Volcano Camp est ouvert aux amoureux de la nature et de la découverte, à partir du 16 décembre.

La Commission royale pour AlUla s’est chargée de la mise en place du camp de luxe en éco-lodge dans l'une des plus grandes zones volcaniques du Royaume, et des disponibilités limitées pour les visiteurs les jeudis et vendredis jusqu'en mars.

Le chef de projet et directeur du camp, Faisal al-Qarni, 28 ans, a interrompu ses études universitaires au Royaume-Uni pour prendre les rênes de ce projet.

Il affirme à Arab News: «J'ai voyagé dans le monde entier, et j'ai vécu en Australie pendant huit ans, depuis 2014. Je me suis rendu dans différents endroits à Bali, en Indonésie, en Asie – partout –, mais l'environnement unique de Khaybar ne ressemble à aucun de ceux que je connais».

«Je suis saoudien, mais c'est la première fois que je viens ici et j'adore vraiment ce lieu. Nous avons des choses différentes ici», ajoute-t-il.

Ce qu'il aime le plus à Khaybar, ce sont les habitants et le fait de discuter avec eux et d’écouter leurs histoires. Il est également impressionné par le fait que le prince héritier et la Commission royale pour AlUla s’occupent autant du développement de cette région.

 «Nous nous sommes mis au travail le 14 novembre et nous l'avons terminé de justesse le 6 décembre. Nous étions sous pression, travaillant vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, sans nous reposer», explique-t-il.

Ce fut vraiment un tour de force, sous un soleil de plomb et des nuits glaciales près de Jabal al-Qadr, qui a été classé parmi les 100 meilleurs sites géologiques du monde par l'Union internationale des géosciences et l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Son emplacement est également proche de la grotte Umm Jirsan, un autre important site naturel de Harrat Khaybar.

La logistique a été gérée avec soin en raison de l'importance géologique de la région. Al-Qarni ajoute: «On nous avait recommandé de ne rien toucher sur le terrain. Nous avons fait notre sélection à Riyad. Tout ce que vous voyez ici, les lits, les meubles, tout, nous les avons rassemblés, expédiés ici, et nous les avons mis à la bonne place.»

«Nous n'avons pas touché à la terre. Nous savons que nous devons garder tout ce qui est organique et naturel. C'est toute l'idée derrière ce projet», souligne-t-il.

Al-Qarni sent maintenant qu'il fait vraiment partie d'un projet en pleine expansion. Bien qu'il admette qu'il y a trente jours, il ne connaissait même pas Khaybar, il est ravi que tout le monde découvre maintenant sa magie.

«Je n'ai entendu parler de Khaybar qu'il y a un mois. J'ai rencontré des Allemands qui viennent ici, des Néerlandais, des Américains et un grand nombre de Saoudiens. Tout le monde aime cet endroit. Nous attendons des visiteurs du monde entier. Ce projet prend son envol à l'échelle mondiale», confie-t-il.

L'ascension jusqu'au camp prend plusieurs heures, en voiture puis à pied. En passant devant des sculptures de lave volcanique durcie et des plantes sauvages du désert, le voyage fait penser à un musée en plein air.

Al-Qarni ajoute en souriant: «C'est facile d'accès en voiture, surtout si vous avez un chauffeur expérimenté. Vous avez besoin d'un bon conducteur et d'une bonne voiture – et de passagers courageux.»

Le site Web du camp indique: «La réserve naturelle de Harrat Khaybar est un ancien paysage volcanique situé dans l'un des endroits les plus spectaculaires de la planète. Certaines des créations les plus anciennes d'Arabie continuent d'être redécouvertes ici, et aujourd'hui la région accueille le camp de Khaybar Volcano Camp (camp du volcan Khaybar). Avec un séjour unique en son genre, les clients découvrent ce qui est extraordinaire le jour, et un monde différent la nuit.»

Chacune des dix habitations est construite sur mesure. Avec le Wi-Fi disponible uniquement dans les espaces communs, chaque chambre offre la paix et un bel endroit pour se déconnecter.

L'extérieur de chaque chambre dispose d'une terrasse offrant une vue imprenable.

À l'intérieur, les couleurs reflètent celles de l'extérieur, les couvertures noires ressemblant même à la lave durcie qui se trouve à proximité.

Chaque visiteur se voit offrir un pyjama gris confortable en guise de souvenir à rapporter chez lui, ainsi qu’une écharpe chaude et un bonnet. Des vestes épaisses sont également disponibles sur demande.

L'entraîneur de yoga «Chamuel of Light» est un guide multilingue qui exerce au Khaybar Volcano Camp. Il aide les groupes ou les visiteurs indépendants dans la langue de leur choix, en anglais ou en arabe.

On demande aux visiteurs de s'allonger et de s'envelopper dans une couverture chaude. Avec l'aide du guide, ils ferment les yeux, deviennent somnolents et s'abandonnent à la sérénité, en faisant l'expérience d'un voyage magique et mystique autour des volcans.

Le thérapeute du son méditatif affirme à Arab News: «Nous nous trouvons ici au cœur de l'Arabie saoudite, autour d'anciens volcans qui sont une manifestation de l'évolution, de l'histoire et du patrimoine de Khaybar. Et ce que nous avons est un beau voyage, et pourquoi cela? Parce que la méditation guidée avec la thérapie par le son augmente la fréquence vibratoire des visiteurs dans un but d'équilibre et d'harmonie de l'esprit, de l'énergie et du corps.»

Le camp est à trois heures de route d'AlUla. L'enregistrement commence à midi, avec un déjeuner préparé sur commande. Les visiteurs sont ensuite libres de se promener dans les champs volcaniques avec un guide expérimenté.

La séance de méditation commence au coucher du soleil, avec des contes au coin du feu et l'observation des étoiles.

Après une bonne nuit de sommeil, les clients sont invités le lendemain matin à se joindre à une méditation silencieuse et à regarder le soleil se lever.

Après le petit-déjeuner, une séance de thérapie par le son est prévue avant le départ.

Les forfaits commencent à 1 500 riyals saoudiens (1 riyal saoudien = 0,25 euro) par nuit, et à 3 170 riyals saoudiens pour trois jours et deux nuits.

Pour réserver une habitation au Khaybar Volcano Camp ou pour en savoir plus, visitez ExperienceAlUla.com.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Des luttes à l'innovation : Comment le calligraphe saoudien Abdulaziz Al-Rashedi a révolutionné l'écriture arabe

3punt 5. (Fourni)
3punt 5. (Fourni)
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  • « Je ressens une lumière sacrée dans les lettres », déclare Abdulaziz Al-Rashedi

DUBAÏ : La première passion du calligraphe saoudien et professeur d'arts Abdulaziz Al-Rashedi a toujours été le stylo. Son intérêt pour l'écriture a commencé à l'école primaire dans les années 1980, dans sa ville natale de Médine.

Al-Rashedi parle de tenir un stylo comme un musicien pourrait parler de son instrument. Aux yeux du calligraphe, l'écriture est un acte artistique, comme une danse, qui possède sa propre magie.

« Ce que j'aimais dans le stylo, c'était la façon dont l'encre en coulait », confie-t-il à Arab News. « Le stylo m'a conduit à mon amour pour la calligraphie arabe. »

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Al-Rashedi parle de la tenue d'un stylo comme un musicien parlerait de la tenue de son instrument. (Fourni)

Cependant, il a dû faire face aux défis posés par l'environnement social conservateur du Royaume dans les années 1980 et 1990.

« Les gens ne considéraient pas l'art comme quelque chose d'important. À cette époque, ils pensaient que l'art ne rapportait pas d'argent. Pour eux, c'était une perte de temps », explique-t-il. « Dans un tel environnement déprimant, je souffrais du manque d'intérêt des gens. Ils disaient que l'écriture me distrairait de mes études. Mais en réalité, cela m'encourageait à étudier. »

Son intérêt pour la calligraphie n'a pas échappé à tout le monde. Le père d'Al-Rashedi, aujourd'hui décédé, l'a toujours soutenu.  

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3punt 2. (Fourni)

« Il croyait en l'écriture et en sa préservation », déclare Al-Rashedi. « Il pensait que je faisais quelque chose d'important de ma vie, même si d'autres pensaient le contraire. Ils comparaient cela à des gribouillages. En réalité, je faisais de l'art tout seul. Aucun de mes amis ne partageait cet intérêt avec moi et il n'y avait aucun institut de calligraphie pour encourager ce talent. La situation était très difficile. »

Mais en 1993, Al-Rashedi a appris qu’il existait en effet un maître calligraphe saoudien vivant à Médine : Ahmad Dia. Ce dernier a gentiment accepté de lui enseigner les bases de la calligraphie arabe. Et, peut-être tout aussi important, il l’a fait dans sa maison, qu'Al-Rashedi compare à une école, un musée et un lieu de rencontre pour calligraphes.

« J'étais jeune, mais il me traitait comme un homme », se souvient l'artiste. « Pour nous, les calligraphes, il était comme un père spirituel, qui a planté en nous une graine de détermination. Il nous a toujours encouragés et ne nous a jamais réprimandés si notre écriture n'était pas parfaite. »

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3punt 4. (Fourni)

Al-Rashedi est resté en contact avec son mentor jusqu'à la mort de Dia en 2022, lors de la pandémie de COVID. « Lorsqu'il est mort, c'est comme si la lumière s'était éteinte », confie-t-il.

Al-Rashedi s'est également formé en recopiant les œuvres d'une autre figure importante : Hashem Al-Baghdadi, le calligraphe et éducateur irakien influent, qui a publié des ouvrages sur les règles de la calligraphie arabe. Al-Rashedi décrit l'époque avant les réseaux sociaux comme une « période véritablement sombre », où il n'y avait aucune opportunité d'organiser des expositions ou de partager son travail avec les autres.

« Les gens ne communiquaient pas entre eux. C’était une période qui manquait (d’opportunités) et même de bons matériaux, comme des stylos et du papier », se souvient-il.

Mais avec l’avènement des réseaux sociaux, notamment Facebook, et l’ouverture de quelques galeries d’art, dont Athr Gallery à Djeddah en 2009, les choses ont considérablement changé. Aujourd’hui, Al-Rashedi peut partager ses œuvres sur Instagram et d’autres plateformes, montrant les compétences qu’il a perfectionnées au cours de trois décennies de pratique.

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Sa fascination pour l'écriture a commencé à l'école primaire, dans les années 80, dans sa ville natale de Madinah. (Fourni)

La calligraphie arabe est une forme d’art respectée à l’échelle internationale, existant depuis des milliers d’années, utilisée dans les textes islamiques et présente sur des monuments à travers le monde. Quel est donc son secret de longévité ?

« Je me demande souvent pourquoi les courbes de la calligraphie arabe fascinent les gens depuis si longtemps, et je pense que cela a inévitablement un lien avec sa sainteté », explique-t-il. « Allah a été une source d’inspiration pour les calligraphes et leur innovation dans l’écriture. Je ressens une lumière sacrée dans les lettres de la calligraphie arabe. »

Mais Al-Rashedi pense également que, pendant de nombreuses années, la calligraphie est restée figée dans une ornière, sans être touchée par l’innovation ou la créativité modernes.

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3punt 6. (Fourni)

« Beaucoup de calligraphes ont littéralement affirmé que la calligraphie arabe avait atteint sa limite et que personne ne pouvait y ajouter quoi que ce soit de nouveau », dit-il. « Une telle idée est incorrecte. »

En effet, Al-Rashedi a inventé sa propre forme de calligraphie arabe, qu’il appelle « 3punt ». (Il explique que le nom fait référence à la taille des lettres, qui sont écrites à l’aide de trois stylos différents.)

« Cela repose sur l’idée de réduire l’épaisseur des lettres. Habituellement, un seul stylo est utilisé en calligraphie arabe. Mais j’ai découvert que l’épaisseur traditionnelle de l’écriture arabe et l’utilisation d’un seul stylo empêchent l’ajout de nouvelles formes d’écriture au système. »

Basée sur un ensemble de règles strictes, la calligraphie 3punt d’Al-Rashedi contient 55 « sous-types d’écriture », explique-t-il. Elle possède une légèreté et une élégance propres, avec des lignes fluides et soigneusement chorégraphiées en écriture arabe fine.

En fin de compte, Al-Rashedi estime que la calligraphie arabe est une question de liens.  

« Si nous regardons l’écriture latine ou chinoise, sur des lettres comme ‘n’, ‘e’ ou ‘r’, elles se composent de parties distinctes. Mais avec la calligraphie arabe, vous pouvez connecter six ou sept lettres d’un seul trait », dit-il. « Sans aucun doute, l’écriture arabe — en tant que forme d’art — est supérieure à d’autres types d’écriture. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.