Des festivals saoudiens accueillent les «mordus» de la fête

Freaks of Nature, qui fait partie de l'agence créative saoudienne Disrupt, est une série de festivals accueillant 1 000 à 5 000 spectateurs par jour. (Photo fournie)
Freaks of Nature, qui fait partie de l'agence créative saoudienne Disrupt, est une série de festivals accueillant 1 000 à 5 000 spectateurs par jour. (Photo fournie)
Cette série d'événements vise à promouvoir les nouveaux talents ainsi que la culture créative dans la région. (Photo fournie)
Cette série d'événements vise à promouvoir les nouveaux talents ainsi que la culture créative dans la région. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Jeudi 08 décembre 2022

Des festivals saoudiens accueillent les «mordus» de la fête

  • Freaks of Nature, organisé par l'agence de création saoudienne Disrupt, est une série de festivals organisés deux ou trois fois par an avec 1 000 à 5 000 spectateurs par jour
  • Ces festivals mettent en avant de nouveaux talents et la culture créative de la région

RIYAD: Depuis son premier événement en décembre dernier, Freaks of Nature a créé une communauté d'amateurs de musique EDM/dance dans le cadre de la scène musicale du Royaume en pleine expansion.

Ce concept sur plusieurs scènes ne ressemble à aucune autre proposition communautaire dans le Royaume.

Freaks of Nature, organisé par l'agence de création saoudienne Disrupt, est une série de festivals organisés deux ou trois fois par an avec 1 000 à 5 000 spectateurs par jour, éclipsant la plupart des événements locaux, qui accueillent généralement autour de 1 000 spectateurs.

Cette série d'événements met en avant de nouveaux talents et la culture créative de la région. À mesure que la concurrence augmente, les organisateurs d'événements s'efforcent de trouver de nouvelles façons de proposer des productions innovantes.

Le concept de «sous-genre» est né d’une culture insolite associée aux variations de l'EDM (electronic dance music) et de la musique house.

Au lieu d'accepter la résistance de certaines communautés saoudiennes à la musique, Yazid Alhashim, fondateur de Disrupt Group et DJ Sound of Yaz, a adopté le genre, qualifiant les spectateurs de «freaks». 

À l'occasion de l'anniversaire de sa première performance à pleine capacité il y a un an lors du XP Music Festival, le précurseur du plus grand festival de musique régional MDL Beast, le groupe a célébré l’évènement avec un retour au bon moment pour présenter sa vision.

«Les événements et les festivals de musique sont toujours le produit d'un secteur musical. Et ce que nous faisons dans Disruptors, est d’essayer de construire cette infrastructure, qui soutient les artistes, développe les talents et fournit tous les services qui font que l'industrie de la musique existe», affirme Alhashim à Arab News.

image 4
Les «épisodes» accueillent généralement plusieurs scènes, notamment la scène principale et la salle underground, chacune présentant un sous-genre différent d'EDM et de dance. (Photo fournie)

Le mois dernier, le groupe a organisé la troisième édition de la série Freaks of Nature intitulée «Freaks of Araveia», réunissant plusieurs DJ connus d'Europe, dont Mesto, Seth Hills, Kaaze et Toby Romeo, pour être les vedettes de deux soirées de musique, d'art et de divertissement.

Les «épisodes» sont généralement composés de plusieurs scènes, chacune présentant un sous-genre différent d'EDM et de dance, afin de séduire un public plus large, en comparaison avec des événements de niche.

«Nous proposons des choses à mi-chemin pour divertir plus de gens et avoir une communauté beaucoup plus communicative qui puisse se comprendre», indique à Arab News DJ Rash, qui s'est produit lors de la première édition du festival.

«Au fur et à mesure que la scène festive underground saoudienne se développait, de plus en plus de gens ont affiné leurs goûts musicaux, préférant des sous-genres, comme la house minimale plutôt que la dark techno, ou vice versa. Quels que soient vos goûts, il y a une place pour vous chez Freaks of Nature», a-t-il affirmé.

«Si vous mettez les personnes dans une case, puis que vous amenez notre communauté, les Saoudiens traditionnels nous traiteraient de monstres. Nous sommes donc déjà des monstres  mais nous nous en fichons.»

«Nous en sommes à une phase où tous les DJ comprennent la musique, ils ouvrent leur esprit aux goûts musicaux. Ils expérimentent différents sous-genres», confie Alhashim. 

«La musique house a son propre rythme, son style et son tempo en utilisant des sonorités plus euphoriques, de même que certains rythmes, et nous n'avons pas à changer ça, nous devons juste en profiter, et y ajouter notre propre empreinte.»

Pour DJ Rash, «nous avons commencé à penser, à nous adapter et à inviter des artistes internationaux pour chaque événement. Si vous invitez un artiste, il amènera les foules. Et encore une fois, il va se présenter et nous apprendre quelque chose. C'est l'idée d'amener des artistes internationaux parce qu'ils ont atteint un très haut niveau de compétition, à l'échelle mondiale. Quand vous les amenez ici, nous sommes comme en concurrence».

image 4
En un an, depuis que le festival de musique Freaks of Nature a organisé son premier événement en décembre 2021, le groupe a réussi à créer une communauté pour les «freaks» et les amateurs de musique EDM et dance dans une scène musicale en pleine croissance. (Photo fournie)

Le DJ néerlandais WeDamnz s'est produit cette année à l’évènement Freaks of Nature XP et a également été la vedette de son premier épisode, aux côtés du DJ anglais James Hype, surnommé «mashup-king», qui était l'un des meilleurs artistes de dance en streaming de l'année.

Lorsque WeDamz a reçu pour la première fois l'invitation à se produire sur une scène saoudienne, il était stressé, ne s’étant produit qu'en Europe et dans certaines régions du Canada.

«Je ne savais pas à quoi m'attendre, ni ce que les gens écoutaient ici», confie-t-il à Arab News. «Je ne savais même pas que l'EDM ou la dance étaient populaires. Pendant quinze minutes, je me suis dit que les gens aimaient vraiment ça. J'ai été surpris du nombre de chansons que le public a reconnues.»

L'artiste a déclaré que la musique de la région arabe pourrait bien devenir populaire dans les charts mondiaux.

«Je pense que l'Arabie saoudite fait un si bon travail dans la gestion, pour relier les cultures. Elle fait vraiment tout pour rassembler tout le monde. Lors du concert que j'ai donné (à XP), vous pouvez constater que les personnes ont apprécié la différence dans les genres. Et c'est vraiment cool de transmettre cela en tant que Hollandais en Arabie.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Regard sur l'habillement des femmes à l'époque du premier État saoudien

Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Tout au long du premier État saoudien, les vêtements féminins étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
Vêtements féminins dans la région centrale au cours du premier État saoudien. (Saudipedia)
Short Url
  • Selon Saudipedia, les vêtements des femmes variaient selon les régions du premier État saoudien, étant influencés par les ressources locales, le climat et les traditions culturelles.

RIYADH : Tout au long de l'histoire du premier État saoudien, les vêtements des femmes étaient des signes d'identité culturelle et de traditions régionales.

Selon Saudipedia, les vêtements féminins variaient d'une région à l'autre, en fonction des ressources locales, du climat et des traditions culturelles. Chaque région a développé des styles, des matériaux et des modèles distincts qui reflétaient ses coutumes sociales et son environnement.

Dans la région centrale, les femmes portaient souvent al-Mukhnaq, une couverture de soie transparente faite de mousseline ou de tulle, entièrement cousue à l'exception d'une ouverture pour le visage. Les femmes mariées se couvrent généralement la tête avec al-Ghadfah, un châle de tulle léger également connu sous le nom d'al-Munaykhel, ou optent pour al-Ghatwah, un tissu noir qui couvre l'ensemble du visage. Un autre vêtement courant était la burqa, un couvre-visage qui laissait une ouverture pour les yeux et était parfois orné d'éléments décoratifs.

L'abaya, vêtement d'extérieur en laine grossière de coupe rectangulaire, se drapant sur les épaules, était un vêtement de base. Contrairement aux abayas modernes, elle n'avait pas de manches, mais comportait de petites ouvertures pour les mains à ses extrémités. Le terme abaya était parfois utilisé de manière interchangeable avec bisht, un manteau traditionnel.

« Le bisht Al-Barqa est l'un des types de bishts portés par les hommes de la région. Les habitants de la région centrale, d'Al-Aridh et de Diriyah avaient l'habitude d'appeler l'abaya bisht, qu'elle soit portée par un homme ou par une femme », a déclaré Laila Al-Bassam, experte en costumes et textiles arabes traditionnels, lors d'une interview accordée à Arab News en 2023.

L'abaya avait de nombreuses variantes, notamment l'abaya Qilani, l'abaya Ma'simah, l'abaya Dufat al-Mahoud, l'abaya Fisol et l'abaya Murshidah. À l'intérieur, les femmes portaient généralement al-Maqta' ou al-Daraa, des vêtements longs et larges avec des manches ajustées qui se rétrécissaient au niveau du poignet. Ces robes sont souvent brodées de fils de zari d'or et d'argent, de paillettes ou de motifs complexes, reflétant le savoir-faire et l'art de l'époque.

Saudipedia indique que les femmes de la région orientale préféraient les vêtements fabriqués à partir de tissus fins tels que la soie et le coton léger. L'une des pièces les plus distinctives était le al-Malf'a, un tissu rectangulaire noir enroulé autour du visage et des épaules, parfois fixé à l'aide d'une pièce métallique appelée al-Rubayi. Le poids de ce tissu variait en fonction de la saison, les versions plus légères étant préférées durant les mois les plus chauds. La région était également connue pour ses broderies élaborées, les vêtements présentant souvent des coutures et des ornements complexes reflétant les influences des routes commerciales voisines.

Dans la région occidentale, les vêtements des femmes reflétaient les liens de la région avec les marchés internationaux, en particulier ceux de la mer Rouge. Les femmes les plus riches appréciaient les tissus tels que le brocart, la soie et le velours, tandis que le coton était plus couramment porté au quotidien. De nombreux vêtements étaient ornés de broderies détaillées, de dentelles et de fils de zari, reflétant les échanges culturels entre la péninsule arabique et les régions environnantes. La superposition de vêtements était courante, les femmes portant plusieurs pièces pour créer une silhouette distinctive et élégante.

Dans la région méridionale, l'influence du relief montagneux et des traditions tribales a joué un rôle important dans les styles vestimentaires. Les femmes portaient des vêtements confectionnés dans des tissus épais et résistants pour se protéger des basses températures des hautes altitudes. La broderie, avec ses motifs géométriques complexes, était un élément clé, symbolisant l'identité tribale. L'utilisation de couleurs vives, en particulier le rouge et le bleu, était très répandue et donnait de l'éclat aux vêtements.

Dans la région septentrionale, le climat et la vie bédouine ont influencé les choix vestimentaires des femmes. L'accent était mis sur l'aspect pratique, avec des vêtements conçus pour la mobilité et la protection contre les conditions climatiques difficiles. Elles portaient de longues robes fluides en laine ou en coton épais, souvent ornées de broderies subtiles. Les couvre-chefs étaient essentiels et variaient d'une tribu à l'autre. L'al-Shilah et l'al-Sayf étaient couramment portés pour se protéger du soleil tout en préservant la pudeur.

Les vêtements n'avaient pas seulement une fonction pratique, ils véhiculaient également « le statut social, l'état civil et l'appartenance tribale », selon Saudipedia. La diversité des styles dans les différentes régions témoigne de la richesse du patrimoine et de l'artisanat de l'époque, et de nombreux éléments traditionnels influencent encore la mode saoudienne actuelle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Comment célébrer la Journée de la fondation 2025 en Arabie saoudite

(fournie)
(fournie)
Short Url
  • La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations
  • À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique

La Journée de la fondation saoudienne vise à renforcer la fierté nationale des Saoudiens, en particulier des jeunes générations.

Les festivités prévues pour la Journée de la Fondation de cette année mettront en valeur le patrimoine saoudien à travers la musique, les arts et les spectacles.

Principaux événements de la Journée de la fondation 2025

Les Nuits de la Fondation présenteront des concerts musicaux et poétiques avec d'éminents artistes saoudiens au théâtre Mohammed Abdu, au boulevard Riyad, le 22 février.

À Riyad, les célébrations comprendront des feux d'artifice, des expositions sur le patrimoine saoudien et des concerts de musique. Djeddah accueillera des parades maritimes, des marchés du patrimoine et des salons nautiques. À Médine, des expositions d'art et des séminaires culturels sur l'histoire du Royaume seront organisés, tandis qu'à Dammam, les visiteurs pourront assister à des spectacles folkloriques et à des séances de cinéma en plein air.

Spectacles musicaux

Plusieurs soirées musicales ajouteront à l'atmosphère de fête. Le 21 février, Mohammed Abdu jouera "Suhail Night" à l'arène Mohammed Abdu.

Le 22 février, Abdul Majeed Abdullah interprétera des chansons nationales à la Mohammed Abdu Arena.

En outre, le 22 février, un spectacle orchestral mettant en vedette l'orchestre et le chœur nationaux saoudiens sera suivi par des jeux de lumière et de son qui mettront en lumière la riche histoire du Royaume.

À Djeddah, les célébrations au musée Tariq Abdulhakim, du 20 au 22 février, offriront une atmosphère familiale remplie d'activités patrimoniales, artistiques et culturelles.

À Diriyah, une "expérience interactive 850" permettra aux visiteurs d'explorer les événements clés de l'histoire du Royaume, avec des activités immersives à l'intérieur et à l'extérieur.

Le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra), à Dhahran, marquera la Journée de la fondation par une célébration de trois jours, du 20 au 22 février, avec des ateliers interactifs, des spectacles et de l'artisanat traditionnel.

La place accueillera des concerts de oud et d'autres activités, dont un photomaton où les visiteurs pourront se faire photographier en tenue traditionnelle.

Des maîtres artisans présenteront l'art complexe du tissage du bisht, et il y aura des activités éducatives, de la musique folklorique et des danses d'épée saoudiennes Ardah.

Le centre accueille les visiteurs de 16 à 23 heures.

La Commission des musées organise les célébrations de la Journée de la fondation au Musée national saoudien du 21 au 23 février. Cet événement propose des activités interactives, des programmes culturels et des spectacles.

Johnson Controls Arabia organise une soirée de célébration de la fondation le 21 février dans la maison historique Al-Sharbatly à Al-Balad, Djeddah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Riyad revêt sa couleur verte pour honorer la Journée de la fondation

C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume se pare de drapeaux nationaux. (SPA)
Short Url
  • Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui
  • La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux

RIYAD : C'est l'une des deux occasions - l'autre étant la fête nationale - où le Royaume est orné de drapeaux nationaux.

Les citoyens et les résidents descendront par milliers dans les rues aujourd'hui pour célébrer le quatrième jour de fondation de l'Arabie saoudite.

La municipalité de Riyad a pris des mesures pour orner les rues de plus de 8 000 drapeaux nationaux, transformant ainsi la capitale en un véritable océan de vert. Les drapeaux, qui représentent à la fois le premier État saoudien et le Royaume moderne, ont été accrochés stratégiquement sur les mâts des routes principales, les places, les ponts, les intersections et les lampadaires, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

L'emplacement a été soigneusement planifié pour assurer une harmonie esthétique avec le paysage de la ville et a été installé en toute sécurité par des moyens mécaniques. Les drapeaux ont été placés en toute sécurité à l'aide de moyens mécaniques. La variété des tailles permet de voir clairement les drapeaux.

Des équipes spécialisées sur le terrain ont suivi un calendrier strict pour réaliser les installations de manière efficace, en donnant la priorité à la sécurité, à la durabilité et à l'entretien régulier tout au long des célébrations.

Ces efforts reflètent l'engagement de la municipalité de Riyad à mettre en valeur l'identité nationale et à améliorer le paysage urbain, conformément aux objectifs de la Vision 2030 visant à améliorer l'attrait visuel de la capitale et à mettre en valeur le patrimoine du Royaume.
Les monuments, y compris les bâtiments ministériels, ont été décorés de lumières vertes vendredi, à la veille de la Journée de la fondation, tandis que des événements spéciaux organisés dans toute la région comprendront des feux d'artifice et des spectacles folkloriques traditionnels.

"Nous vous invitons à assister aux événements organisés par la municipalité de Riyad dans 47 municipalités au sein des gouvernorats et des centres de la région, dans plus de 47 lieux, pour profiter d'événements animés, d'activités de qualité, de divers domaines et de participations", a écrit la municipalité de Riyad sur le site X.

Abdullah Ahmed, un habitant de la capitale, a félicité l'autorité pour ses efforts visant à faire de la Journée de la fondation une occasion spéciale.

"Je suis vraiment reconnaissant à Allah tout-puissant de nous avoir accordé la sécurité, alors que nous vivons dans une solidarité et une paix totales. Nous avons la chance d'avoir un bon leadership avec le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane, et nous avons la chance d'avoir l'imam Mohammed ben Saud comme fondateur du premier État saoudien en 1727," a-t-il affirmé à Arab News.

Le Royaume moderne a fait ses premiers pas sur la voie de la nation en 1727, lorsque l'imam Mohammed ben Saud a succédé à son cousin, Zaid ben Markhane, en tant que souverain de la ville-État de Diriyah. C'est ce moment charnière, reconnu comme la date à laquelle le premier État saoudien a vu le jour, qui est célébré chaque année à l'occasion de la Journée de la fondation.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com