Manusha Nanayakkara: Neom propose aux travailleurs sri-lankais une «opportunité unique»

Une photo fournie par la société saoudienne Neom le 26 juillet 2022 montre le plan de conception des structures parallèles de 500 mètres de haut, connues sous le nom de The Line, au cœur de la mégalopole Neom, bâtie sur les rives de la mer Rouge. (Photo, AFP)
Une photo fournie par la société saoudienne Neom le 26 juillet 2022 montre le plan de conception des structures parallèles de 500 mètres de haut, connues sous le nom de The Line, au cœur de la mégalopole Neom, bâtie sur les rives de la mer Rouge. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Samedi 03 décembre 2022

Manusha Nanayakkara: Neom propose aux travailleurs sri-lankais une «opportunité unique»

Une photo fournie par la société saoudienne Neom le 26 juillet 2022 montre le plan de conception des structures parallèles de 500 mètres de haut, connues sous le nom de The Line, au cœur de la mégalopole Neom, bâtie sur les rives de la mer Rouge. (Photo, AFP)
  • Manusha Nanayakkara «époustouflé» par le mégaprojet saoudien lors d’une visite officielle au Royaume
  • La ville intelligente présente des opportunités aux professionnels de la construction, de l’ingénierie, de l’informatique et de l'urbanisme, précise-t-il

COLOMBO: Neom, la ville intelligente d’Arabie saoudite, présente une grande opportunité pour les professionnels et les travailleurs qualifiés sri-lankais, a affirmé vendredi un ministre du gouvernement de cette nation d’Asie du Sud.

Le mois dernier, le ministre du Travail et de l’Emploi à l’étranger, Manusha Nanayakkara, s’est rendu sur le site du mégaprojet dans la province de Tabuk, dans le nord-ouest du pays, lors d’une visite officielle au Royaume.

Il a également rencontré son homologue saoudien, le ministre des Ressources humaines et du Développement social, Ahmed ben Sulaiman al-Rajhi, pour discuter des moyens de dynamiser les relations de travail et de trouver des possibilités d’emploi pour les travailleurs sri-lankais qualifiés dans certains des énormes projets d’infrastructure mis en œuvre dans le cadre de la Vision 2030 du Royaume.

«Neom est un concept futuriste et j’ai été époustouflé en constatant tout le travail qui a été accompli», a déclaré M. Nanayakkara à Arab News. «De plus, une fois le projet terminé, il déclenchera une transformation considérable du tourisme traditionnel et de la vie moderne.»

«Neom propose une quantité substantielle de possibilités d’emploi dans diverses catégories et j’essaie d’orienter autant de travailleurs sri-lankais que possible pour qu’ils en profitent», a-t-il ajouté.

Certaines des meilleures opportunités s’adressent aux professionnels de la construction, de l’ingénierie, de l’informatique et de l'urbanisme, a-t-il précisé.

«Le Sri Lanka produit des ingénieurs, des architectes et des urbanistes de classe mondiale. Ils peuvent apporter leurs capacités techniques et créatives. Les projets comme Neom sont rares dans le monde et constitueront une opportunité unique pour la plupart d’entre eux.»

Le Sri Lanka souhaite trouver du travail à l’étranger pour ses professionnels, car il est confronté à sa pire crise financière depuis son indépendance en 1948 et a désespérément besoin de devises étrangères.

Cette nation insulaire de 22 millions d’habitants a officiellement fait défaut sur ses dettes en avril et, sans réserves de devises étrangères, elle est incapable de payer ses importations. La plupart de ses citoyens sont confrontés à des coupures de courant quotidiennes et à des pénuries de produits de base.

Les envois de fonds des Sri Lankais travaillant à l’étranger constituent depuis toujours une source essentielle de devises étrangères pour le pays.

«Sans aucun doute, les envois de fonds des travailleurs étrangers constitueraient une contribution immédiate», a souligné M. Nanayakkara, ajoutant que le travail à Neom apporterait également des avantages à long terme aux travailleurs sri-lankais. 

«L’expertise et l’expérience qu’ils acquerront en étant employés à Neom s’ajouteront à leurs qualifications en tant que professionnels.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Short Url
  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
Short Url
  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Short Url
  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.