Les corps d'un couple et de leur fille découverts dans une maison près de Rennes

Cette capture d'image tirée d'une séquence vidéo de l'AFP prise et diffusée le 23 novembre 2022 montre des policiers français debout devant la maison où trois corps d'une même famille ont été retrouvés morts à Saint-Jacques-de-La-Lande, près de Rennes. (Photo de Mathieu CHAMPEAU / AFP)
Cette capture d'image tirée d'une séquence vidéo de l'AFP prise et diffusée le 23 novembre 2022 montre des policiers français debout devant la maison où trois corps d'une même famille ont été retrouvés morts à Saint-Jacques-de-La-Lande, près de Rennes. (Photo de Mathieu CHAMPEAU / AFP)
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Publié le Jeudi 24 novembre 2022

Les corps d'un couple et de leur fille découverts dans une maison près de Rennes

  • «Sur place, les corps des trois personnes décédées étaient découverts par les pompiers. L’homme était retrouvé pendu, la femme allongée sur son lit et leur fille sur le sol de sa chambre»
  • Il s'agit d'un père de famille, âgé de 50 ans et employé au département d'Ille-et-Vilaine en tant qu’agent de maintenance d’un collège, de sa femme, âgée de 62 ans, retraitée, et de leur fille de 25 ans

SAINT-JACQUES-DE-LA-LANDE: Les corps d'un couple et de leur fille de 25 ans ont été découverts mercredi dans un pavillon de Saint-Jacques-de-la-Lande près de Rennes, dans ce qui pourrait être un double homicide suivi d'un suicide du père, a-t-on appris auprès du parquet.

"Sur place, les corps des trois personnes décédées étaient découverts par les pompiers. L’homme était retrouvé pendu, la femme allongée sur son lit et leur fille sur le sol de sa chambre", a indiqué à l'AFP Philippe Astruc, procureur de la République de Rennes, confirmant une information du journal Ouest-France.

Il s'agit d'un père de famille, âgé de 50 ans et employé au département d'Ille-et-Vilaine en tant qu’agent de maintenance d’un collège, de sa femme, âgée de 62 ans, retraitée, et de leur fille de 25 ans.

Mercredi en début de soirée, la rue où se trouve le pavillon, situé dans un quartier verdoyant et résidentiel de cette commune de 14.000 habitants où se trouve l'aéroport de Rennes, était toujours bouclée par un périmètre de sécurité, selon un journaliste de l'AFP présent sur place.

Une camionnette des enquêteurs était garée devant la maison, gardée par plusieurs policiers.

"C’étaient des gens très discrets", a témoigné un riverain interrogé par le journal Le Télégramme. "On a vu le père de famille hier (mardi, NDLR) vers 17H30. Il était très souriant".

Ecrit retrouvé

Mercredi après-midi, les sapeurs-pompiers s'étaient rendus sur les lieux car l'employeur de la jeune femme s'inquiétait de son absence.

"Les premières constatations médico-légales révélaient l’existence de traumatismes sur le corps de la femme (sexagénaire, ndlr). Aucune trace de violence n’était en revanche visible sur le corps de sa fille", a indiqué le magistrat, précisant que des autopsies étaient ordonnées "afin de déterminer précisément les causes des décès".

"Un écrit était retrouvé au domicile de la famille, apparemment signé de la main de l’homme, dans lequel il annonçait mettre fin à ses jours ainsi qu’à ceux de sa compagne et de sa fille. Il attribuait ses actes à un mal-être pouvant être en lien avec une maladie grave dont il serait atteint", a ajouté M. Astruc.

Un examen de comparaison d’écriture doit être fait pour vérifier l’origine de cet écrit.

Une enquête de flagrance a été ouverte et confiée à la sûreté départementale d’Ille-et-Vilaine sous la qualification d’assassinats.

Aucun élément relevé ne laisse à ce stade entrevoir une intervention extérieure.

La famille était inconnue de l’autorité judiciaire, tant sur le plan pénal que civil et notamment au niveau des affaires familiales. Aucune plainte ni main courante n’était recensée les concernant, d'après la même source.

Ce drame intervient quelques semaines après la découverte fin octobre à Carantec (Finistère), des cadavres d'un couple et de leurs deux filles de 8 et 11 ans. La femme et les deux filles avaient été asphyxiées par le père, qui s'est ensuite pendu, sur fond de séparation du couple.


Première mission du porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle aux Philippines

Le 6 juillet 1999, un prototype du Rafale M02 effectue un appontage sur la piste du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle à Brest (Photo Getty Images)
Le 6 juillet 1999, un prototype du Rafale M02 effectue un appontage sur la piste du porte-avions nucléaire Charles de Gaulle à Brest (Photo Getty Images)
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  • L'ambassadrice de France a jugé dimanche que ces exercices militaires étaient « encore plus importants » en raison de la montée des tensions en mer de Chine méridionale.
  • La France cherche à réaffirmer son poids dans la région Asie-Pacifique, où la Chine et les États-Unis sont en concurrence pour exercer leur influence.

SUBIC BAY FREEPORT ZONE PHILIPPINES : Le porte-avions nucléaire français Charles de Gaulle a effectué sa première mission aux Philippines, où l'ambassadrice de France a jugé dimanche que ces exercices militaires étaient « encore plus importants » en raison de la montée des tensions en mer de Chine méridionale.

« Compte tenu de la montée des tensions, il est d’autant plus important de défendre le droit international et la liberté de navigation, que ce soit en mer ou dans les airs », a déclaré l'ambassadrice Marie Fontanel sur le pont du porte-avions, dans la baie de Subic, au nord de Manille.

Le groupe aéronaval a rejoint la marine des Philippines vendredi pour ces exercices.

Constitué de quelque 3 000 marins, il avait quitté le port de Brest en novembre pour une mission de plusieurs mois en mer Rouge, dans l'océan Indien et dans le Pacifique, durant laquelle il doit intégrer régulièrement des frégates ou des sous-marins de pays étrangers.

La France cherche à réaffirmer son poids dans la région Asie-Pacifique, où la Chine et les États-Unis sont en concurrence pour exercer leur influence.

Les Philippines cherchent pour leur part à renforcer leurs relations avec leurs alliés face aux confrontations régulières entre Manille et Pékin concernant la mer de Chine méridionale. Pékin y revendique en effet la majeure partie de cette voie navigable stratégique.

En novembre, Manille avait annoncé l'achat à la France de 40 vedettes rapides de patrouille dans le cadre d'un accord de 440 millions de dollars (environ 420 millions d'euros).


L'écrivain Boualem Sansal a entamé une grève de la faim, a déclaré son avocat

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  • « Je suis inquiet pour sa santé, comme pour la possibilité même d'un procès équitable », a affirmé Me François Zimeray, avocat français de l'écrivain, confirmant une information du JDD.
  • Selon Me Zimeray, qui a expliqué ne pas avoir obtenu de visa pour se rendre en Algérie afin de voir son client, Boualem Sansal aurait pris cette décision « en raison des pressions exercées contre lui pour changer d'avocat ».

PARIS : L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré en Algérie depuis mi-novembre, a entamé lundi une grève de la faim, a indiqué son avocat dimanche à l'AFP, précisant tenir cette information d'une source judiciaire.

« Je suis inquiet pour sa santé, comme pour la possibilité même d'un procès équitable », a affirmé Me François Zimeray, avocat français de l'écrivain, confirmant une information du JDD.

Selon Me Zimeray, qui a expliqué ne pas avoir obtenu de visa pour se rendre en Algérie afin de voir son client, Boualem Sansal aurait pris cette décision « en raison des pressions exercées contre lui pour changer d'avocat ».

« Ni la pondération dans l'expression de sa défense, ni la retenue face à la campagne abjecte que j'ai subie dans certains médias algériens, ni le respect du cadre judiciaire de ce pays ne semblent avoir été appréciés par un régime qui persiste à me refuser le visa sans raison valable, privant Boualem Sansal de la défense de son choix », a martelé l'avocat.

Ce dernier a également affirmé que le protocole de soin suivi par Boualem Sansal avait été interrompu, alors que l'écrivain souffrirait d'un cancer, d'après des informations de presse.

Boualem Sansal est poursuivi en vertu de l'article 87 bis du Code pénal algérien, qui sanctionne comme acte terroriste ou subversif tout acte visant la sûreté de l'État, l'intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions.

Selon le quotidien français Le Monde, le pouvoir algérien aurait mal pris les déclarations de Boualem Sansal au média français Frontières, réputé d'extrême droite, reprenant la position du Maroc selon laquelle le territoire de ce dernier pays aurait été amputé sous la colonisation française au profit de l'Algérie.

Son incarcération a provoqué les protestations de nombreux intellectuels et écrivains, qui estiment les poursuites sans aucun fondement.

Boualem Sansal a longtemps affirmé être né en 1949, ce qui lui donnerait aujourd'hui 75 ans. En décembre, son éditeur Antoine Gallimard avait pour sa part indiqué qu'il était en vérité né en 1944 et avait donc 80 ans.


Immigration : un conseil interministériel se réunit mercredi

Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau (C) serre la main d'un agent de la police nationale française dans une caserne de pompiers après une attaque au couteau à Mulhouse, dans l'est de la France, où un homme est soupçonné d'avoir tué une personne et grièvement blessé deux agents de police, le 22 février 2025 (Photo par SEBASTIEN BOZON / AFP)
Le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau (C) serre la main d'un agent de la police nationale française dans une caserne de pompiers après une attaque au couteau à Mulhouse, dans l'est de la France, où un homme est soupçonné d'avoir tué une personne et grièvement blessé deux agents de police, le 22 février 2025 (Photo par SEBASTIEN BOZON / AFP)
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  • Ce conseil, qui était prévu avant l'attaque de Mulhouse, « se réunira ce mercredi », a déclaré Jean-Noël Barrot lors d'un entretien avec Europe 1 et CNews, où il était interrogé sur l'attaque de samedi.
  • Interrogé sur TF1, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a indiqué que le suspect faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a accusé l'Algérie de l'avoir refoulé à 10 reprises.

PARIS : Le gouvernement français réunira un conseil interministériel de contrôle de l'immigration mercredi, alors qu'une attaque au couteau, perpétrée par un Algérien en situation irrégulière, a fait un mort samedi à Mulhouse, a assuré dimanche le ministre des Affaires étrangères.

Ce conseil, qui était prévu avant l'attaque de Mulhouse, « se réunira ce mercredi », a déclaré Jean-Noël Barrot lors d'un entretien avec Europe 1 et CNews, où il était interrogé sur l'attaque de samedi.

Au cours de l'entretien, le ministre a été interrogé sur les discussions avec ses homologues algériens concernant les obligations de quitter le territoire français (OQTF).

« Cette attaque terroriste nous appelle à amplifier encore la mobilisation qui est la nôtre pour mieux contenir et prévenir les conséquences de la présence de ce terroriste islamiste sur le territoire national », a estimé le ministre avant d'évoquer le conseil interministériel.

Interrogé sur TF1, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a indiqué que le suspect faisait l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) et a accusé l'Algérie de l'avoir refoulé à 10 reprises.

Le Premier ministre, François Bayrou, a d'ailleurs convoqué un conseil interministériel de contrôle de l'immigration ce mercredi. « Nous devons faire plus et nous devons faire mieux », a-t-il déclaré.

M. Barrot a également affirmé avoir demandé « aux 19 ambassadeurs, dans les pays où nous rencontrons le plus de difficultés pour renvoyer les étrangers en situation irrégulière, à me faire un rapport circonstanciel dont je présenterai les résultats ce mercredi au Premier ministre pour que nous puissions prendre des mesures fortes ».

« Il y a des pays vis-à-vis desquels il nous faut effectivement prendre des mesures fortes. Il y en a d'autres où, au contraire, il nous faut des mesures d'accompagnement », a-t-il ajouté.