Mondial: entraînement au complet pour les Bleus, le «onze» se dessine

L'entraîneur français Didier Deschamps supervise une séance d'entraînement au stade Al Janoub d'Al-Wakrah à Doha, le 21 novembre 2022. (Photo, AFP)
L'entraîneur français Didier Deschamps supervise une séance d'entraînement au stade Al Janoub d'Al-Wakrah à Doha, le 21 novembre 2022. (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Mardi 22 novembre 2022

Mondial: entraînement au complet pour les Bleus, le «onze» se dessine

L'entraîneur français Didier Deschamps supervise une séance d'entraînement au stade Al Janoub d'Al-Wakrah à Doha, le 21 novembre 2022. (Photo, AFP)
  • Les 25 Bleus ont réalisé des exercices de passe lors des quinze premières minutes de la séance, ouvertes à la presse au stade Jassim bin Hamad, leur terrain d'entraînement
  • Souvent remplaçant chez les Bleus, Ousmane Dembélé s'est entraîné ces derniers jours dans la peau d'un titulaire et postule pour occuper le flanc droit, laissant le gauche à Mbappé

DOHA: L'équipe de France au complet a participé lundi à son dernier entraînement avant d'affronter l'Australie pour son premier match de Coupe du monde, avec l'ancien blessé Raphaël Varane pressenti pour débuter sur le banc mardi (20h00).

Après avoir enregistré de nombreuses blessures ces dernières semaines et ces derniers jours (Karim Benzema, Christopher Nkunku, Paul Pogba, N'Golo Kanté, Presnel Kimpembe, Mike Maignan), les 25 Bleus ont réalisé des exercices de passe lors des quinze premières minutes de la séance, ouvertes à la presse au stade Jassim bin Hamad, leur terrain d'entraînement.

Blessé à une cuisse le 22 octobre, Varane était bien présent. Le sélectionneur Didier Deschamps avait annoncé plus tôt qu'il serait disponible mardi contre l'Australie.

Le milieu Eduardo Camavinga, ménagé dimanche, a par ailleurs fait son retour. Deschamps avait déjà assuré qu'il n'avait "aucune inquiétude" sur l'état de santé du joueur du Real Madrid.

Depuis leur arrivée mercredi au Qatar, les Bleus ont travaillé un système à quatre défenseurs, comme annoncé par Didier Deschamps.

L'identité des onze titulaires s'est précisée au fil des séances, avec la présence attendue de six champions du monde en titre: Hugo Lloris dans les buts, Benjamin Pavard et Lucas Hernandez sur les côtés de la défense et les trois attaquants du dernier Mondial, Antoine Griezmann, Olivier Giroud et Kylian Mbappé.

En défense centrale, les jeunes Ibrahima Konaté et Dayot Upamecano ont peaufiné leurs automatismes cette semaine et tiennent la corde pour une titularisation, ce qui permettrait à Varane de gagner quelques jours pour revenir à 100%.

Le milieu, sans surprise, doit revenir à Aurélien Tchouaméni et Adrien Rabiot.

Souvent remplaçant chez les Bleus, Ousmane Dembélé s'est entraîné ces derniers jours dans la peau d'un titulaire et postule pour occuper le flanc droit, laissant le gauche à Mbappé. Un système assez offensif, avec quatre attaquants.

L'équipe probable:

Lloris (cap.) - Pavard, Konaté, Upamecano, L. Hernandez - Tchouaméni, Rabiot - Dembélé, Griezmann, Mbappé - Giroud


Trump revendique "une victoire politique jamais vue dans notre pays"

L'ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence Donald Trump s'exprime lors d'une soirée électorale au West Palm Beach Convention Center à West Palm Beach, en Floride, le 6 novembre 2024. (AFP)
L'ancien président des États-Unis et candidat républicain à la présidence Donald Trump s'exprime lors d'une soirée électorale au West Palm Beach Convention Center à West Palm Beach, en Floride, le 6 novembre 2024. (AFP)
Short Url

West Palm Beach, États-Unis: Donald Trump se trouvait mercredi aux portes de la Maison Blanche après avoir remporté au moins trois Etats décisifs dans son duel face à Kamala Harris, la chaîne Fox News l'ayant même déjà déclaré vainqueur de l'élection.

Il s'agissait du seul média dans l'immédiat à donner la victoire finale à l'ancien président, mais les signaux favorables au tribun de 78 ans n'ont cessé de s'accumuler ces dernières heures, très rapidement.

Il doit s'exprimer depuis West Palm Beach en Floride, où se tient sa soirée électorale.

Le candidat républicain à la Maison Blanche a été donné vainqueur en Géorgie, en Caroline du Nord et surtout en Pennsylvanie, le plus crucial des sept Etats décisifs, face à sa rivale démocrate, selon des projections de médias américains.

Pour l'instant, Donald Trump fait la course en tête avec 262 grands électeurs, contre 194 pour Kamala Harris. Il lui en faut 270 pour gagner.

Mais des tendances préliminaires le montrent bien parti pour en remporter d'autres, même si le décompte est encore en cours.

Autre inconnue: va-t-il gagner la majorité des voix à l’échelle nationale, ce que n'avait jamais fait un candidat républicain depuis vingt ans?

- "Anxieuse" -

L'ambiance n'a cessé de s'assombrir pendant la soirée à l'université historiquement noire de Howard, à Washington, où s'étaient réunis les partisans de Kamala Harris.

Cette dernière a renoncé à s'exprimer dans l'immédiat, mais doit prendre la parole plus tard, selon un conseiller.

De festive, l'atmosphère est devenue très tendue, a constaté une journaliste de l'AFP. Charlyn Anderson, une électrice quittant les lieux, confie: "J'ai peur, je suis anxieuse maintenant. J'arrive à peine à bouger mes jambes."

Dans les autres Etats ayant déjà livré leurs résultats définitifs, aucune surprise.

Les deux candidats ont engrangé selon les médias une série d'Etats qui leur étaient promis: le Texas, le Kentucky, la Virginie-Occidentale, la Floride, le Missouri, l'Oklahoma, le Mississippi ou la Louisiane pour l'ancien président républicain. New York, l'Illinois, la Californie, le Massachusetts, le Colorado et la capitale Washington pour la vice-présidente démocrate.

Kamala Harris, espérait devenir la première femme élue présidente, face à un adversaire condamné au pénal, visé par de multiples poursuites, et qui n'a jamais reconnu sa défaite en 2020.

- Le monde entier -

Le monde entier attendait l'issue du duel, au terme d'une campagne inouïe marquée par l'entrée en lice fracassante de Kamala Harris en juillet après le retrait du président Joe Biden, et par deux tentatives d'assassinat visant Donald Trump.

Derrière ces deux candidats, se sont rangées deux Amériques apparemment irréconciliables, chacune persuadée que l'autre camp mènerait le pays au désastre.

La vice-présidente de 60 ans a peint son rival en dictateur "fasciste" en puissance et en danger pour les droits des femmes.

Donald Trump a décrit son adversaire comme une dirigeante faible et "bête", laxiste face à l'immigration illégale et la criminalité.

A travers le pays, la tension qui entoure le scrutin est visible: dans certains bureaux de vote transformés en forteresses, dans les hautes barricades qui entourent la Maison Blanche.

Les républicains ont repris le contrôle du Sénat américain jusqu'ici aux mains des démocrates. Le contrôle de la Chambre des représentants n'est pas encore connu.

La question très polarisante de l'avortement fait aussi l'objet de plusieurs référendums. Dans l'un des plus suivis, en Floride, une proposition visant à réinstaurer la possibilité de réaliser un avortement jusqu'à environ 24 semaines de grossesse, au lieu de six actuellement, n'a pas recueilli assez de voix pour l'emporter.


Cambodge : un reporter primé quitte le journalisme après son arrestation

L'ancien journaliste cambodgien Mech Dara participe à une interview avec l'AFP à son domicile de Phnom Penh, le 5 novembre 2024. (Photo AFP)
L'ancien journaliste cambodgien Mech Dara participe à une interview avec l'AFP à son domicile de Phnom Penh, le 5 novembre 2024. (Photo AFP)
Short Url
  • « J'ai toujours peur », a déclaré Mech Dara précisant que les autorités avaient fait un usage excessif de la force lors de son arrestation et l'avaient ensuite interrogé toute la nuit.

PHNOM PENH : Un journaliste cambodgien réputé pour ses enquêtes sur la traite des êtres humains a déclaré mardi à l'AFP qu'il se retirait du journalisme, affirmant « avoir peur » après son arrestation par les autorités et sa libération sous caution.

La police a arrêté Mech Dara le 30 septembre pour incitation au désordre, avant de le relâcher sous caution trois semaines plus tard, une fois que le journaliste s'est excusé auprès de l'ancien dirigeant Hun Sen et de son fils et actuel Premier ministre Hun Manet.

« J'ai perdu courage », a déclaré M. Dara à l'AFP.

« J'ai toujours peur », a-t-il ajouté, précisant que les autorités avaient fait un usage excessif de la force lors de son arrestation et l'avaient ensuite interrogé toute la nuit.

Il a également demandé à la Cour d'abandonner les charges retenues contre lui.

Les travaux de Mech Dara avaient été publiés dans plusieurs médias internationaux, notamment dans le journal indépendant Voice of Democracy au Cambodge, avant que les autorités ne le ferment en février 2023.

Depuis, le journaliste utilisait les réseaux sociaux pour partager des informations.

M. Dara a été primé pour son travail sur les « fermes à escroquerie », qui extorquent d'importantes sommes d'argent en ligne et alimentent la traite d'êtres humains dans toute la région.

L'année dernière, le secrétaire d'État américain Antony Blinken lui a décerné le Hero Award, qui récompense les efforts déployés dans la lutte contre la traite des êtres humains, pour ses enquêtes sur l'exploitation des sites d'escroquerie en ligne.

Son arrestation est survenue un jour après la publication sur ses réseaux sociaux d'images censées montrer un site touristique démoli pour faire place à une carrière, selon l'Association de l'alliance des journalistes cambodgiens.

Les autorités locales ont qualifié les images, désormais supprimées, de « fake news » et ont demandé que M. Dara soit sanctionné pour les avoir publiées.

Après l'annonce des accusations contre Dara, la Cour de Phnom Penh l'a accusé d'avoir publié des messages sur les réseaux sociaux dans le but de « déclencher la colère » et de « faire en sorte que les gens se méprennent sur le gouvernement cambodgien ».

Les accusations d'incitation au désordre sont fréquemment utilisées par les autorités cambodgiennes à l'encontre des militants, et M. Dara risque jusqu'à deux ans d'emprisonnement s'il est reconnu coupable.

Le Cambodge se situe dans les derniers rangs des classements internationaux en matière de liberté de la presse. En effet, le régime en place depuis 1979 réprime toute dissidence.


L'Iran affirme qu'un couple français détenu depuis 2022 est « en bonne santé »

Le mois dernier, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que les conditions de détention de trois de ses ressortissants par l'Iran étaient inacceptables. (IRNA)
Le mois dernier, le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que les conditions de détention de trois de ses ressortissants par l'Iran étaient inacceptables. (IRNA)
Short Url
  • Ces dernières années, l'élite des gardiens de la révolution iranienne a arrêté des dizaines de doubles nationaux et d'étrangers, principalement pour des motifs liés à l'espionnage et à la sécurité.
  • « Ces deux personnes sont détenues dans de bonnes conditions et en bonne santé », a déclaré le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien, Asghar Jahangir, lors d'une conférence de presse à Téhéran.

TEHERAN : Cécile Kohler et Jacques Paris, couple français détenu depuis 2022 en Iran et accusé par les autorités d'« espionnage », sont « en bonne santé », a assuré mardi la justice iranienne.

Cécile Kohler, enseignante de lettres modernes, a été arrêtée lors d'un voyage avec son compagnon en mai 2022 en Iran.

Ils sont détenus à la prison d'Evin, à Téhéran, et leurs familles n'ont que très peu de nouvelles lors d'appels téléphoniques qui ne durent que quelques minutes.

« Les informations qui nous parviennent sont alarmantes pour leur état de santé physique et psychologique », a indiqué le mois dernier à l'AFP Noémie Kohler, la sœur de Cécile.

L'Iran a rejeté mardi ces affirmations.

« Ces deux personnes sont détenues dans de bonnes conditions et en bonne santé », a déclaré le porte-parole du pouvoir judiciaire iranien, Asghar Jahangir, lors d'une conférence de presse à Téhéran.

Un troisième Français, prénommé Olivier mais dont le nom de famille n'a pas été rendu public, est également détenu en Iran depuis 2022.

Paris qualifie ces prisonniers d'« otages d'État ».

L'Iran est accusé d'arrêter sans motif des Occidentaux pour s'en servir comme monnaie d'échange lors de négociations d'État à État.