Saudi Aramco signe un accord sur l'hydrogène, Bezos, Musk et Blair s'adressent au B20

(De gauche à droite) Le ministre indonésien de l'Énergie, Arifin Tasrif, la présidente et directrice de Pertamina, Nicke Widyawati, le vice-président senior d'Aramco, Mohammed Y. al-Qahtani et la présidente du B20 Indonésie, Shinta Kamdani. (Photo fournie)
(De gauche à droite) Le ministre indonésien de l'Énergie, Arifin Tasrif, la présidente et directrice de Pertamina, Nicke Widyawati, le vice-président senior d'Aramco, Mohammed Y. al-Qahtani et la présidente du B20 Indonésie, Shinta Kamdani. (Photo fournie)
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Publié le Mardi 15 novembre 2022

Saudi Aramco signe un accord sur l'hydrogène, Bezos, Musk et Blair s'adressent au B20

(De gauche à droite) Le ministre indonésien de l'Énergie, Arifin Tasrif, la présidente et directrice de Pertamina, Nicke Widyawati, le vice-président senior d'Aramco, Mohammed Y. al-Qahtani et la présidente du B20 Indonésie, Shinta Kamdani. (Photo fournie)
  • Saudi Aramco a signé un accord avec la société énergétique indonésienne Pertamina afin d’étudier une collaboration dans la chaîne de valeur de l'hydrogène et de l'ammoniaque
  • AU B20, le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos, a appelé les dirigeants mondiaux à ne pas considérer les politiques de développement durable comme nuisant à la croissance économique

RIYAD: Le géant pétrolier Saudi Aramco a profité de la  rencontre des chefs d'entreprise avant le sommet du G20 pour signer un accord avec la société énergétique indonésienne Pertamina, en vue d’étudier une collaboration dans la chaîne de valeur de l'hydrogène et de l'ammoniaque.

Le protocole d'accord a été signé en marge du sommet du Business 20 (B20), qui représente la voix des entreprises du G20, à Bali, en Indonésie. L'Arabie saoudite et le pays hôte ambitionnent d'atteindre l'objectif net zéro carbone d'ici à 2060. 

Le protocole d'accord comprend une étude de préfaisabilité qui vise à évaluer la possibilité d'une coopération liée au développement d'une chaîne de valeur propre pour l'ammoniaque et l'hydrogène.

Cet accord comprend également la capture, l'utilisation et le stockage potentiels du carbone dans les installations existantes du groupe Pertamina et dans d'autres emplacements potentiels convenus.

L'étude de préfaisabilité, qui sera menée au cours des deux prochaines années, analysera également la viabilité des investissements dans le développement de structures commerciales en Indonésie pour l'ammoniaque et l'hydrogène propres.

«En tant qu'entreprise, notre ambition est d'atteindre d’ici à 2050 des émissions nettes de gaz à effet de serre de portée 1 et 2 sur l'ensemble de nos actifs d'exploitation détenus à 100%», a affirmé le vice-président senior d'Aramco, Mohammed al-Qahtani.

Saudi Aramco s'était engagée à atteindre les objectifs de zéro net carbone d'ici à 2050, dix ans avant l'objectif de zéro net du Royaume.

«Notre travail dans le développement de nouvelles filières énergétiques pour l'ammoniaque et l'hydrogène sera essentiel pour atteindre cet objectif, tout en contribuant à faire avancer une transition abordable, équitable et plus durable pour tous», a affirmé Al-Qahtani.

Nicke Widyawati, présidente et directrice de Pertamina, a précisé que la transition énergétique ne devrait pas entraver la sécurité et l'accessibilité énergétiques, en particulier pour les pays fortement dépendants des combustibles fossiles. «L'hydrogène et l'ammoniaque devraient jouer un rôle clé dans une future économie neutre pour le climat, permettant une production d'électricité sans émissions de carbone, des transports lourds, du chauffage et des processus industriels», a-t-elle déclaré. 

La semaine dernière, lors de la COP27 à Charm el-Cheikh, le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, a annoncé que le ministère s'était associé à Aramco pour établir un centre de capture et de stockage du carbone, le Royaume poursuivant de façon continue son chemin vers le développement durable.

Le PDG de Saudi Aramco, Amin Nasser, a indiqué que le nouveau centre de capture et de stockage du carbone sera situé à Joubaïl, sur la côte est de l'Arabie saoudite. Il a ajouté que ce centre aura une capacité de stockage pouvant atteindre 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an d'ici à 2027.

Dans le cadre du B20, le fondateur et président exécutif d'Amazon, Jeff Bezos, a fait un discours préenregistré appelant les dirigeants mondiaux à ne pas considérer les politiques de développement durable comme préjudiciables à la croissance économique.

«Ne restons pas coincés dans l'état d'esprit ou de pensée de l'un ou l'autre», a-t-il soutenu. «De nombreux chefs d'entreprise et dirigeants gouvernementaux aimeraient faire preuve d'audace dans la réduction des dommages environnementaux, mais ils craignent que cela n'augmente les coûts et ne nuise à la croissance, mais nous savons maintenant qu’une action intelligente contre le changement climatique ne se contente pas d'empêcher les dégâts de se produire, mais qu’elle peut également améliorer l'efficacité des ressources, stimuler de nouvelles technologies, réduire l'incertitude et ouvrir de nouvelles opportunités», a-t-il ajouté.

Au B20, Bezos a réaffirmé son engagement à alimenter toutes les opérations d'Amazon avec 100% d'énergie renouvelable d'ici à 2025, et a déclaré que la société s'efforçait de convertir sa flotte de livraison en véhicules électriques. Il a également défini les critères selon lesquels le Bezos Earth Fund distribuera 10 milliards de dollars (un dollar = 0,96 euros) de subventions d'ici à 2030.

«Il s'agit notamment d'éliminer progressivement les moteurs à combustion interne, de décarboniser l'acier et le ciment, d'augmenter les rendements des cultures vivrières, de réduire les pertes de nourriture et de donner aux communautés indigènes les moyens de gérer les forêts tropicales», a déclaré l'homme d'affaires, ajoutant que «pour chacun de ces facteurs, nous essayons de déterminer combien ils sont proches des étapes charnières positives et quels obstacles nous pouvons aider à éliminer afin de franchir ces étapes charnières». 

Le B20 accueillait aussi Elon Musk, qui vit un début difficile de règne comme PDG de Twitter, notamment à la suite de la confusion sur le système dit de «coche bleue» concernant la certification des comptes. 

Prenant part à un débat via un lien vidéo, Musk a déclaré qu'il «allait de soi» que le réseau social doive se concentrer davantage sur le contenu vidéo, ce qui profiterait aux utilisateurs. «Twitter est prêt à donner une part de ses revenus aux créateurs de contenu pour gagner leur vie», a-t-il affirmé.

Réfléchissant aux controverses entourant sa fonction au sein de l'entreprise, il a déclaré qu’il  «n’existe aucun moyen de rendre tout le monde heureux, c’est sûr». 

L'ancien Premier ministre britannique Tony Blair a fait lors de l'événement un discours préenregistré, insistant sur le fait que le monde du XXe siècle représentait une «économie entièrement nouvelle».

«L’avantage revient aux personnes instruites, capables de développer les compétences du futur, et qui comprennent le fonctionnement de cette révolution technologique», a-t-il affirmé.

Blair a fait valoir que la technologie ne changerait pas seulement la manière dont les gens vivent et travaillent, mais «toutes les cultures», dans la mesure où d’importants investissements sont nécessaires dans l'éducation et dans les soins de santé.

«Nous avons vu à quel point la pandémie pouvait causer des dommages, non seulement à la santé des individus – 15 millions de décès en plus dans le monde – mais aux trillions de dollars perdus dans la pandémie», a-t-il précisé.

 «Si nous arrivons à améliorer la santé, cela ajoutera des trillions de plus à l'économie mondiale. Une meilleure santé équivaut à une meilleure productivité et à une croissance plus élevée», a-t-il conclu. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
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  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.


Les secteurs industriel et minier saoudiens offrent des opportunités lucratives aux entrepreneurs

Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
Bandar ben Ibrahim Alkhorayef s'exprimant lors du Misk Global Forum 2024. (SPA)
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  • Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume
  • S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes

DJEDDAH: Les secteurs industriel et minier de l'Arabie saoudite recèlent des opportunités prometteuses pour les jeunes et les entrepreneurs, a insisté le ministre de l'industrie du Royaume.

S'exprimant lors du Misk Global Forum 2024 à Riyad, Bandar ben Ibrahim Alkhorayef a déclaré que ces opportunités vont au-delà de l'investissement direct et comprennent le développement d'idées innovantes pour améliorer l'efficacité de la production, la qualité de la fabrication et la conservation de l'énergie dans les installations industrielles.

Il a expliqué que les institutions travaillant dans le domaine des ressources industrielles et minérales ont mis en place une série d'outils et d'initiatives pour soutenir la croissance des entreprises et faciliter l'investissement pour les jeunes innovateurs dans les deux secteurs, selon l'Agence de presse saoudienne.

Le Royaume a été classé troisième dans le rapport Global Entrepreneurship Monitor pour 2023-2024 - une étude qui évalue les écosystèmes des pays du monde entier.

L'Arabie saoudite a montré des progrès significatifs, avec son score de l'indice du contexte national de l'entrepreneuriat passant de 5 en 2019 à 6,3 en 2022 et 2023.

L'analyse souligne que cela reflète les efforts fructueux du pays pour diversifier son économie et favoriser un climat propice aux propriétaires d'entreprises. Le rapport met également l'accent sur l'entrepreneuriat féminin, avec huit femmes créant de nouvelles entreprises pour dix hommes en 2023.

Alkhorayef a ajouté que les programmes introduits comprennent des solutions financières, notamment le programme 1K Miles, conçu pour aider les entrepreneurs à transformer leurs idées en projets, et l'Industrial Hackathon, qui permet aux jeunes innovateurs de présenter des solutions créatives aux défis auxquels sont confrontées les installations industrielles.

Le ministre a également souligné que le Royaume est devenu un centre mondial pour les entrepreneurs, leur offrant la possibilité de présenter des idées innovantes et de tester leur succès. Il a souligné que le soutien indéfectible du gouvernement aux jeunes crée de vastes opportunités pour la réussite de leurs projets.

Il a souligné que l'Arabie saoudite s'est récemment concentrée sur l'exploitation de ses atouts stratégiques pour développer son secteur industriel et stimuler sa compétitivité. Il s'agit notamment d'utiliser ses ressources naturelles et ses avancées technologiques pour être compétitif au niveau mondial dans les industries émergentes et s'imposer comme un acteur clé dans les chaînes d'approvisionnement internationales.

Au cours de l'événement de la veille, le coprésident de la Fondation Bill et Melinda Gates, Bill Gates, a souligné le rôle crucial de l'innovation pour relever les défis du développement mondial et améliorer la qualité de vie des populations vulnérables.

Gates a insisté sur l'importance d'investir dans la technologie et l'éducation comme fondement d'un avenir durable, soulignant que de tels investissements permettent aux générations futures d'avoir un impact positif sur leurs communautés.

Il a salué le leadership de l'Arabie saoudite en matière d'autonomisation des jeunes, mettant en avant des initiatives telles que le MGF 2024, qui se concentre sur le développement des compétences des jeunes et la promotion de l'innovation et de l'esprit d'entreprise. Il a qualifié le forum de modèle mondial digne d'être imité.

Gates a également appelé au renforcement de la coopération internationale afin de développer des solutions communes pour relever les défis actuels.

Le coprésident a souligné l'importance d'encourager la créativité, le travail d'équipe et la réflexion collective pour construire un avenir plus durable, en insistant sur le fait que la collaboration mondiale pouvait conduire à des avancées transformatrices qui améliorent la vie de millions de personnes.

Le MGF 2024 a annoncé le lancement de l'initiative "Misk Grand Challenges" en partenariat avec la Fondation Gates, visant à inspirer les jeunes à proposer des solutions innovantes aux problèmes mondiaux d'éducation et de citoyenneté, en encourageant la créativité et en engageant des esprits brillants à relever les défis urgents du développement.

Lors d'une table ronde organisée dans le cadre du forum, Abdallah Al-Saleem, PDG et cofondateur de Mushtari, a donné des indications précieuses sur le moment et la manière dont les entrepreneurs devraient chercher des conseils pour leurs entreprises.

"C'est toujours le bon moment pour demander de l'aide", a déclaré Al-Saleem, soulignant l'importance de l'apprentissage continu et de la consultation dans le développement d'une entreprise.

Il a préconisé une approche à deux volets pour la recherche de conseils, en faisant la distinction entre les consultants généraux en affaires et les experts spécifiques à un secteur.

"Il y a deux personnes auprès desquelles il faut chercher de l'aide: les personnes qui ont une connaissance générale du secteur et les personnes qui ont une connaissance spécifique du secteur", a-t-il ajouté.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


COP29: le montant du financement climatique sera plutôt dévoilé à la fin des négociations, selon la France

La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
La ministre française de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques, Agnès Pannier-Runacher, quitte le Palais présidentiel de l'Élysée après la réunion hebdomadaire du cabinet, le 13 novembre 2024. (AFP)
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  • Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique
  • A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés

PARIS: Le montant du financement climatique, principal point de négociation à la COP29, "n'a pas vocation à être positionné tout de suite" mais plutôt à la fin des débats, a indiqué mercredi la ministre française de la Transition écologique.

A Bakou, à deux jours de la fin des négociations, les pays en développement ont à nouveau dit mercredi "avoir besoin d'un chiffre" et déploré le "silence radio" des pays développés, particulièrement de l'Union européenne. Ils ont réaffirmé leur besoin de 1.300 milliards de dollars annuels pour financer leur transition et faire face aux conséquences du dérèglement climatique.

"Au delà d'un chiffre qui n'a pas vocation à être positionné tout de suite", l'objectif est de trouver "un chemin qui montre une ambition réelle", avec la volonté de trouver un accord sur l'élargissement de la base des contributeurs, laissant sa place aux financements innovants comme de nouvelles taxations internationales, a déclaré Agnès Pannier-Runacher lors d'un point téléphonique avec des journalistes.

"La France veut que la COP29 réussisse" a-t-elle souligné, rappelant que même si elle-même n'est pas sur place, à la suite des tensions diplomatiques entre la France et l'Azerbaidjan, elle "échange à distance" aussi bien avec les négociateurs français à Bakou ainsi qu'avec des ministres présents à Bakou.

Mais, a rappelé une source au cabinet de la ministre, "le chiffre, on n'y est pas encore". Il sera "lâché en toute fin de négociations" et doit être associé à d'autres objectifs "importants" comme la réaffirmation d'une sortie progressive des énergies fossiles ou le financement de l'adaptation, a-t-il souligné.

Ce qui est certain, c'est que les 1.000 milliards qui sont réclamés, "ce ne sera pas 1.000 milliards de finances publiques des pays du nord", a ajouté cette source, demandant que les banques multilatérales de développement et le secteur privé participent aussi au financement.

"Economiquement, passer de 100 milliards (chiffre actuel de l'aide climatique, atteint péniblement en 2022) à 1.000 milliards est impossible sur la base des donateurs existants", a affirmé cette source, rappelant le contexte de finances publiques amoindries de nombre d'économies européennes.

"Sur l'élargissement de la base des contributeurs, il y a des signes d'ouverture, en particulier de la Chine (...) mais nous n'y sommes pas encore. Nous sommes en train de proposer des pistes de compromis pour obtenir cette avancée", a déclaré Mme Pannier-Runnacher, reconnaissant que les négociations "patinent".

Un projet d'accord est censé être publié dans la nuit. Ce ne "sera probablement pas le dernier" mais "on place un certain espoir sur le fait qu'on ait une bonne base de travail demain" a indiqué la ministre française.

Cela pourra "nous donner le sens du chemin restant à parcourir" et "nous dire si on a raison d'être un peu plus optimiste ou si effectivement il faut rester très précautionneux".

"Sur la baisse des émissions et la sortie progressive des énergies fossiles, (...), nous n'y sommes pas" et nous allons "continuer à pousser sur ce sujet", a assuré Mme Pannier-Runnacher, se déclarant aussi mobilisée sur les questions de genre et de droits de l'homme "dans un pays dont on sait que la présidence n'est pas exemplaire en la matière".