DUBAÏ: Des installations axées sur un avenir durable sont exposées lors de la dernière édition de la Dubai Design Week, qui se tient jusqu’au 13 novembre.
Des exposants du monde entier se sont rendus à Dubaï pour l’événement auquel participe pour la première fois l’école de mode italienne de renommée mondiale, Polimoda, avec l’installation d’une ancienne étudiante, Lisa Mara Batacchi, intitulée Shamal: sable, pierre, étoiles.
Le directeur de Polimoda, Massimiliano Giornetti, déclare à Arab News: «J’ai trouvé que la Dubai Design Week était l’occasion pour nous d’élargir notre horizon.»
«Nous sommes à la recherche de nouveaux ponts et échanges culturels. Je pense que Dubaï est un pôle d’attraction naturel dans lequel se fondent différentes cultures, influences et inspirations.»
L’ancien directeur de la création de Salvatore Ferragamo et ancien étudiant de Polimoda apporte désormais sa vaste expérience pour façonner l’avenir de l’école de design.
«Arrive un moment dans votre carrière de créateur où vous devez transmettre vos connaissances, votre expérience et votre savoir-faire à la jeune génération. Je crois vraiment que c’est une transition naturelle.»
M. Giornetti exprime sa fierté de présenter la création d’une ancienne étudiante à la Dubai Design Week. Organisée par Federica Forti, l’installation à grande échelle de Lisa Mara Batacchi s’inspire de l’architecture zoroastrienne et elle vise à mettre en évidence les bouleversements de la nature et les temps tumultueux que nous traversons actuellement.
L’artiste a tenté de traduire ces événements par l’image d’une tempête de sable, Shamal, le vent chaud qui souffle depuis le nord-ouest sur la péninsule Arabique. La créatrice aimerait assister à la renaissance de l’humanité pour une plus grande spiritualité et harmonie.
Les tapisseries baptisées Méditer sur Terre et Le Monde est jusqu’à présent renversé dominent. Tissées à la main par l’artiste à l’aide de fils bruts teints naturellement et de soies laquées vintage des années 1930, leur texture irrégulière s’inspire du sable qui change continuellement de forme.
M. Giornetti poursuit: «Shamal, en tant qu’installation, a une signification symbolique, qui est la nécessité de la collaboration entre les gens et la possibilité de combiner les cultures, de renouer avec la nature et d’ouvrir une voie entre la terre et le ciel.»
«L’absence de couleur est une approche profonde et radicale d’un design qui s’intéresse aux surfaces et aux textures plutôt qu’à la décoration.»
«Shamal est, selon moi, une ville idéale du futur, dans laquelle les humains sont connectés par les émotions.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com