Le monde a besoin d’une nouvelle approche contre les cyberattaques, selon le ministre saoudien de la Communication

Le ministre saoudien Abdallah al-Swaha participe à une session intitulée «Aucun pays ne sera laissé pour compte» lors du Forum mondial sur la cybersécurité à Riyad mercredi. (Photo Forum mondial pour la cybersécurité)
Le ministre saoudien Abdallah al-Swaha participe à une session intitulée «Aucun pays ne sera laissé pour compte» lors du Forum mondial sur la cybersécurité à Riyad mercredi. (Photo Forum mondial pour la cybersécurité)
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Publié le Jeudi 10 novembre 2022

Le monde a besoin d’une nouvelle approche contre les cyberattaques, selon le ministre saoudien de la Communication

  • Abdallah al-Swaha joint sa voix aux appels à la réforme face aux menaces croissantes des pirates et à l’évolution rapide des technologies, telles que l’intelligence artificielle et les ordinateurs quantiques
  • On assiste à une recrudescence des cyberattaques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ces dernières années et de nombreuses entreprises subissent des pertes plus importantes que dans d’autres régions du monde

RIYAD: Le monde a besoin d’une nouvelle approche pour se protéger des cybermenaces émergentes, a déclaré mercredi le ministre saoudien de la Communication et des Technologies de l’information au Forum mondial sur la cybersécurité à Riyad.

Abdallah al-Swaha joint sa voix aux appels à la réforme face aux menaces croissantes des pirates et à l’évolution rapide des technologies, telles que l’intelligence artificielle et les ordinateurs quantiques, qui ont le potentiel de renverser même la meilleure cybersécurité disponible actuellement.

Il déclare que le Royaume s’est hissé à la deuxième place dans le classement mondial en matière de cybersécurité, mais il ajoute qu’il devrait «se recycler» pour conserver cette position. «Nous devons abandonner l’informatique conventionnelle pour tout sécuriser», souligne-t-il.

Les dangers posés par les progrès technologiques ont été signalés, lors d’une autre table ronde, par le physicien et théoricien Michio Kaku, qui affirme que les ordinateurs dans un futur proche feraient passer les appareils modernes pour de simples bouliers.

Il appelle à la formation en matière de gestion de l’intelligence artificielle et des ordinateurs quantiques, et il avertit que plusieurs programmes d’intelligence artificielle pourraient déjà imiter le comportement humain.

«Il faudrait combattre le quantique par le quantique et tout repenser. En réalité, nous deviendrons obsolètes lorsque les ordinateurs quantiques seront déployés», précise-t-il.

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Les intervenants participent à une session intitulée «Aucun pays ne sera laissé pour compte» lors du Forum mondial sur la cybersécurité à Riyad mercredi. (Photo Forum mondial sur la cybersécurité)

«Les gens avaient l’habitude de dire qu’il était impossible de mettre au point un ordinateur quantique capable de rivaliser avec un supercalculateur numérique. Il y a trois ans, l’impossible s’est produit: les capacités des ordinateurs quantiques des États-Unis et de la Chine ont dépassé celles d’un superordinateur numérique.»

Il précise que la capacité de l’ordinateur quantique chinois dépasse de 100 000 milliards de fois celle d’un appareil numérique moderne.

«Ces ordinateurs quantiques marquent le début d’une nouvelle ère d’insécurité. Ils peuvent échapper à tous les protocoles de sécurité connus. C’est ce qu’on appelle le chaos. Pendant que nous entrons dans une nouvelle ère, celle de la Silicon Valley touche à sa fin, alors que les ordinateurs quantiques commencent à prendre le dessus.»

Il déclare que le passage à l’ère quantique pouvait être progressif, mais qu’il était néanmoins inévitable.

M. Kaku ajoute que les humains devront créer des fonctions avancées à trappes pour empêcher un criminel de s’infiltrer dans les dispositifs de sécurité.

en bref

  • Le forum a réuni des experts internationaux autour du thème «Repenser le cyberordre mondial».

 

  • Quatre mille cinq cents participants en provenance de plus de cent dix pays débattent de nombreux cyberenjeux.

S’exprimant lors de la même table ronde, Shyam Saran, ancien ministre des Affaires étrangères de l’Inde, soutient qu’une collaboration mondiale et un cadre diplomatique sain étaient nécessaires pour garantir la cybersécurité.

«La situation géopolitique à laquelle nous faisons face est très difficile. Les pays qui pourraient diriger la collaboration en matière de cybersécurité s’affrontent. S’ils ne prennent pas l’initiative, qui le fera?», poursuit-il.

Il indique que les décideurs devraient être formés aux cybermenaces pour les aider à mettre en place les bonnes politiques réglementaires et à créer un espace en ligne sûr.

Doreen Martin, secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications de l’Organisation des nations unies (ONU), insiste sur le fait que les dirigeants du monde entier accordent une attention particulière aux problèmes de cybersécurité.

Elle a déclaré lors de l’événement: «Le secrétaire général de l’ONU a placé la cybersécurité au cœur du programme commun qu’il a initié l’année dernière et du nouvel agenda pour la paix qui est en cours de discussion.»

Elle admet que le monde devait être mieux préparé aux innovations technologiques qui se profilent à l’horizon.

«Je pense que chacun de nous devrait faire plus d’efforts. En effet, le cybermonde évolue de plus en plus vite, le quantique progresse à grands pas et, bien sûr, le métavers est presque là, ce qui nous pousse à agir encore plus», explique-t-elle.

Elle rapporte que l’Union internationale des télécommunications aide les pays à établir des comparaisons entre eux, à identifier les lacunes de leurs défenses et à se tourner vers les autres en termes de meilleures pratiques.

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Les décideurs devraient être formés aux cybermenaces pour les aider à mettre en place les bonnes politiques réglementaires et à créer un espace en ligne sûr, a déclaré Shyam Saran mercredi lors du Forum mondial sur la cybersécurité à Riyad. (Photo Forum mondial sur la cybersécurité)

«Dans l’ensemble, nous constatons des tendances positives. Un certain nombre de pays ont introduit de nouvelles lois et nous assistons à des formations accrues pour les forces de l’ordre, ce qui est encourageant.»

Robert Putman, responsable des produits et services de cybersécurité au sein de la multinationale ABB, affirme que ce n’est pas seulement la technologie qui devait évoluer pour se protéger contre les cyberattaques, mais aussi le comportement des personnes.

«Les gens ne comprennent pas la nature du risque. Ils ne savent pas comment y remédier. La complaisance est l’une des causes profondes des risques et de l’exposition dont nous sommes témoins actuellement», déclare-t-il.

Il souligne que le marché avait subi une transition qui, comme l’assurance, impliquait la modélisation des risques. L’utilisation de tels modèles permettrait aux utilisateurs de comprendre les répercussions de ce risque sur les actifs opérationnels, ajoute-t-il.

Le président d’Interpol, Ahmed Nasser al-Raïssi, a soutenu lors de l’événement que le monde avait besoin d’un meilleur échange d’informations et d’idées pour surmonter les menaces mondiales.

«Posséder une base pour échanger des informations, même en l’absence de relations diplomatiques entre les pays, permet de protéger les citoyens», indique-t-il.

Il affirme que les pertes annuelles dues à la cybercriminalité avaient doublé pour atteindre 6 000 milliards de dollars (1 dollar = 1 euro) depuis 2015 et qu’elles devraient atteindre 10 500 milliards de dollars en 2025.

«Cette estimation est supérieure aux catastrophes naturelles qui se produisent en un an, sans compter les profits réalisés par tous les trafiquants de drogue à travers le monde», mentionne-t-il.

Alors que le monde entier devient un village avec un vaste espace Internet, une grande plate-forme pour toutes les opérations criminelles dans les cyberattaques a vu le jour, poursuit-il.

«Mon expérience passée en matière de transformation intelligente m’a poussé à élaborer ma première stratégie au sein de l’organisation (Interpol) et à accorder la priorité à la cybercriminalité», indique-t-il.

Cette décision garantit que les cent quatre-vingt-quinze États membres disposent de systèmes et de compétences qui leur permettent non seulement de répondre à une cyberattaque, mais aussi de les prévenir, renchérit-il.

Christopher Blassiau, vice-président du département Cybersecurity & Global CISO chez Schneider Electric, note que la nature changeante et la fracturation du marché mondial de l’énergie rendaient le secteur vulnérable aux pirates. «Il y a beaucoup de risques», avertit-il.

M. Blassiau ajoute qu’en raison de la nécessité absolue d’adopter un agenda vert, la numérisation progresse à un rythme rapide et apporte une visibilité complète sur la performance des actifs, ainsi qu’un meilleur dialogue entre l’homme et la machine.

Mary Aiken, experte en cyberpsychologie – l’étude de l’incidence de la technologie sur le comportement humain – a quant à elle déclaré que le caractère unanime d’Internet était l’une des principales menaces auxquelles le monde moderne était confronté.

«Internet a été créé en considérant tous les utilisateurs comme égaux. Ce n’est pas vrai. Certains utilisateurs sont vulnérables, en particulier les enfants et les femmes», souligne-t-elle. «Les jeunes prennent des risques en ligne qu’ils ne prendraient pas dans le monde réel.»

On assiste à une recrudescence des cyberattaques au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ces dernières années et de nombreuses entreprises subissent des pertes plus importantes que dans d’autres régions du monde. Le problème est aggravé par le fait que 57 % des organisations signalent des postes vacants dans le domaine de la cybersécurité.

Une ligne de défense faible augmente la vulnérabilité d’une entreprise à des dommages majeurs, selon un rapport publié mercredi par le Forum mondial sur la cybersécurité.

Le rapport indique également que près de 94 % des femmes du Moyen-Orient seraient intéressées par des études sur la cybersécurité, bien que seul un faible pourcentage de femmes dans le monde soit actives dans ce domaine.

S’adressant à Arab News, Laila ben Hareb al-Mheiri, fondatrice et présidente d’Alive Group, Alive Medical, Alive Labs et Alive pour la consultation et la formation, affirme que les femmes ont un niveau élevé d’intelligence émotionnelle et une perspective unique sur les problèmes et les avantages de la cybersécurité.

Selon Laila ben Hareb al-Mheiri, on pense à tort que les femmes n’ont pas les compétences nécessaires pour réussir dans une société dominée par les hommes.

«J’ai reçu les éloges et le soutien de mes homologues masculins en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Cela a été très motivant pour moi», précise-t-elle.

Mary O’Brien, directrice générale d’IBM, déclare que tout au long de son parcours, elle n’a connu que des possibilités, du respect et de l’inclusion. Cependant, en tant que femme, elle souligne: «Je suis très consciente du manque de femmes autour de la table et du manque de diversité qui en découle.»

Les modèles et les alliés sont essentiels pour mettre en place le changement, confie-t-elle à Arab News.

Selon le rapport du Forum mondial sur la cybersécurité, 70 % des personnes interrogées auraient été encouragées par une personne qualifiée à en savoir plus sur l’industrie et à poursuivre des études en cybersécurité.

De nombreuses femmes se sentent plus confiantes pour aller de l’avant lorsqu’elles voient une autre femme gravir les échelons, explique Mary O’Brien.

Enfin, la directrice d’IBM suggère de faire participer très tôt dans leurs parcours les jeunes femmes aux disciplines Stim (science, technologie, ingénierie et mathématiques) et d’aider à faire tomber les préjugés qui limitent leur progrès.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Sécurité publique met les citoyens en garde contre les publicités frauduleuses sur les réseaux

Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux, notamment celles en lien avec le Hajj. (AFP)
Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux, notamment celles en lien avec le Hajj. (AFP)
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  • La direction soutient que des sanctions sévères seraient imposées aux personnes appréhendées pour s’être livrées à de telles activités
  • Elle indique également que le Projet d’utilisation de Hady et Adahi est la seule plateforme officielle autorisée à vendre et à promouvoir les obligations d’Adahi

RIYAD: Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux.

Les autorités ont mis en avant des publicités prétendant faussement faciliter divers aspects du Hajj, notamment l’accomplissement du Hajj pour le compte d’autrui, l’obtention et la distribution d’Adahi (sacrifices), la vente de bracelets du Hajj et la fourniture de moyens de transport, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

La direction soutient que des sanctions sévères seraient imposées aux personnes appréhendées pour s’être livrées à de telles activités.

Elle indique également que le Projet d’utilisation de Hady et Adahi est la seule plateforme officielle autorisée à vendre et à promouvoir les obligations d’Adahi.

La Sécurité publique a, par ailleurs, exhorté les citoyens et les résidents à se conformer scrupuleusement aux réglementations et directives du Hajj.

Elle ajoute que toute violation doit être rapidement signalée en appelant le 911 à La Mecque, à Riyad et dans la province orientale, ou le 999 dans le reste du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Plongez dans le passé avec les perles des îles Farasan

Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
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  • Les longs mois de pêche à la perle étaient associés aux épreuves, à la fatigue et aux risques
  • Les pêcheurs ont inventé les chansons folkloriques d’Al-Dana pour se divertir

RIYAD: Le festival Hareed des îles Farasan, qui a récemment pris fin, marque le début des voyages annuels de pêche à la perle, un savoir-faire ancien et une source majeure de  prospérité pour les habitants de l’île.

Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucratifs au cours des siècles précédents.

Les perles jouaient un rôle majeur dans l’activité commerciale et économique de Farasan. (Agence de presse saoudienne)
Les perles jouaient un rôle majeur dans l’activité commerciale et économique de Farasan. (Agence de presse saoudienne)

Cheikh des îles Farasan, Mohammed ben Hadi al-Rajhi, décrit les étapes de préparation des voyages de pêche à la perle. D’abord, l’armateur inspecte et prépare son navire. Il fournit aux maisons des marins des fournitures et des denrées alimentaires qui suffiront à leurs familles pendant toute la durée de leur voyage en mer.

Il prépare également de la nourriture pour le voyage, notamment du maïs rouge ou du blé entier, ainsi que de l’eau potable stockée dans des récipients en argile.


Le chef du KFSH&RC d’Arabie saoudite salue la transformation de l’hôpital dans un discours à Harvard

Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh tenant un discours lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard. (Agence de presse saoudienne)
Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh tenant un discours lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard. (Agence de presse saoudienne)
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  • L’hôpital utilise des techniques de pointe pour traiter les maladies cardiaques, le cancer et les maladies génétiques chez les patients du Royaume et du Moyen-Orient
  • La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai

RIYAD: L’hôpital spécialisé et centre de recherche du roi Faisal (KFSH&RC) fournit des soins de santé de premier plan dans la région après avoir fait l’objet d’un plan de transformation sur plusieurs décennies, déclare son PDG.

Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh a tenu ces propos lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard aux États-Unis.

Il a mis en lumière le rôle de l’hôpital dans la fourniture de soins de premier plan à Riyad, réduisant ainsi la nécessité pour les patients de la région de faire de longs trajets pour se faire soigner.

La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai. (Agence de presse saoudienne)

L’hôpital utilise des techniques de pointe pour traiter les maladies cardiaques, le cancer et les maladies génétiques chez les patients du Royaume et du Moyen-Orient, rapporte samedi l’Agence de presse saoudienne.

La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai.

Lors de la conférence, le chef du KFSH&RC a également participé à une table ronde sur l’avenir du secteur de la santé et la transformation de l’hôpital en matière de soins aux patients. Le Dr Al-Fayyadh a souligné l’impact de l’innovation hospitalière dans le Royaume pour soutenir les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé et la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

Innovation 

Le Dr Al-Fayyadh a mis l’accent sur la transformation de KFSH&RC, qui est conforme à sa vision stratégique visant à diriger l’innovation en matière de soins de santé à l’échelle mondiale grâce à l’excellence et à l’investissement dans les technologies de pointe.

«Les dirigeants saoudiens ont une vision claire pour leKFSH&RC, qui a fait l’objet d’un arrêté royal visant à le transformer en une institution indépendante à caractère privé et à but non lucratif», souligne-t-il.

La transformation comprend l’amélioration des services existants et l’exploration de nouvelles tendances médicales pour améliorer la santé et le bien-être, poursuit-il.

Le Dr Al-Fayyadh fait part des efforts de l’hôpital qui vise à être pionnier en matière d’efficacité dans les dépenses de santé et d’adhésion à des pratiques fondées sur des preuves pour des résultats optimaux pour les patients. En adoptant des initiatives qui élargissent l’accès à des traitements de qualité dans le monde entier, l’hôpital continue de jouer un rôle de premier plan en matière d’innovation dans les soins de santé, ajoute-t-il.

L’établissement enregistre des progrès significatifs dans la recherche sur la thérapie par cellules CAR-T, la chirurgie robotique, la transplantation d’organes et la médecine personnalisée. Il cherche à améliorer sa compétitivité internationale en investissant dans des installations médicalesde pointe, en développant des techniques diagnostiques et thérapeutiques et en améliorant les services de ressources humaines, poursuit le Dr Al-Fayyadh.

Lors de la conférence, le chef du KFSH&RC a également participé à une table ronde sur l’avenir du secteur de la santé et la transformation de l’hôpital en matière de soins aux patients.

Le Dr Al-Fayyadh insiste sur l’impact de l’innovation hospitalière dans le Royaume pour soutenir les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé et la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com