Le président des EAU: Les dangers du changement climatique ciblent tout le monde sans exception

«Les EAU qui sont connus comme fournisseurs d'énergie assumant leurs responsabilités, continueront à remplir ce rôle aussi longtemps que le monde aura besoin de pétrole. (Photo fournie)
«Les EAU qui sont connus comme fournisseurs d'énergie assumant leurs responsabilités, continueront à remplir ce rôle aussi longtemps que le monde aura besoin de pétrole. (Photo fournie)
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Publié le Lundi 07 novembre 2022

Le président des EAU: Les dangers du changement climatique ciblent tout le monde sans exception

«Les EAU qui sont connus comme fournisseurs d'énergie assumant leurs responsabilités, continueront à remplir ce rôle aussi longtemps que le monde aura besoin de pétrole. (Photo fournie)
  • Les EAU ont annoncé une initiative stratégique pour la neutralité carbone d'ici à 2050, suivant l'exemple donné par leur ancien président, le cheikh Zayed al-Nahyane
  • Cheikh Mohammed a évoqué le récent accord de partenariat conclu entre les États-Unis et les EAU (USUAE) pour investir 100 milliards de dollars dans l'énergie propre

DUBAÏ: Le président des Émirats arabes unis (EAU), cheikh Mohammed ben Zayed, a déclaré que le monde était confronté à des défis ardus et complexes, notamment le changement climatique, qui a un impact sur la stabilité et la sécurité mondiales.

Dans son discours à la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP27) à Charm el-Cheikh, cheikh Mohammed a rappelé que les communautés devaient coopérer pour lutter contre le changement climatique et l’utiliser comme une opportunité d'innovation. Une manière de résoudre des problèmes et de renforcer de la diversité économique.

Cheikh Mohammed a souligné que les risques et les dangers du changement climatique ciblaient tout le monde sans exception. «Puisque nous n'avons qu'une seule planète, il est essentiel que nous unissions nos efforts pour relever ce défi en nous engageant dans l'action climatique», a-t-il affirmé.

Cheikh Mohammed a également souligné que les EAU continueront d'être des producteurs d'énergie fiables aussi longtemps que nécessaire. «Les EAU qui sont connus comme des fournisseur d'énergie assumant leurs responsabilités continueront à remplir ce rôle aussi longtemps que le monde aura besoin de pétrole et de gaz», a-t-il déclaré. «Nous nous concentrerons sur la réduction des émissions de carbone émanant de ce secteur.»

Les EAU ne s’engagent pas dans cette action pour la première fois, a-t-il précisé.

Pendant des décennies, les EAU ont suivi les traces de leur fondateur, cheikh Zayed al-Nahyane, en vue de diversifier l'économie et de développer les capacités des énergies renouvelables et propres, visant à promouvoir le développement économique et social.

Les EAU ont annoncé une initiative stratégique pour la neutralité carbone d'ici à 2050, suivant l'exemple donné par leur ancien président.

En outre, cheikh Mohammed a évoqué le récent accord de partenariat stratégique conclu entre les États-Unis et les EAU (USUAE) pour investir 100 milliards de dollars (un dollar = un euro)  dans l'énergie propre et produire 100 gigawatts d'énergie propre dans diverses parties du monde. «Les EAU poursuivent leurs efforts pour construire des ponts de coopération et de communication avec les membres de la communauté internationale», a-t-il précisé.

Les EAU se veilleront à soutenir la mise en œuvre des résultats des précédentes COP, tout en se préparant pour la COP28 qui se tiendra à Dubaï en 2023, a-t-il ajouté.

Toutes les communautés sont invitées à coopérer pour trouver des solutions pratiques susceptibles de contribuer à faire face aux pertes et aux dommages pour les pays les plus vulnérables au changement climatique, a soutenu cheikh Mohammed.

«Nous avons besoin de paix, de dialogue et que la guerre s'arrête», a-t-il affirmé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'Arabie saoudite et la France renforcent leur partenariat stratégique dans le domaine de la santé

Le ministre saoudien de la santé, Fahd ben Abdulrahman Al-Jalajel, a rencontré vendredi à Paris des responsables français de la santé afin de réaffirmer et d'approfondir la coopération entre les deux pays dans le domaine de la santé. (SPA)
Le ministre saoudien de la santé, Fahd ben Abdulrahman Al-Jalajel, a rencontré vendredi à Paris des responsables français de la santé afin de réaffirmer et d'approfondir la coopération entre les deux pays dans le domaine de la santé. (SPA)
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  • Fahd ben Abdulrahmane Al-Jalajel en visite en France

PARIS : Le ministre saoudien de la Santé, Fahd ben Abdulrahmane Al-Jalajel, a rencontré vendredi à Paris des responsables français dans le domaine de la santé pour réaffirmer et approfondir la coopération entre les deux pays dans ce secteur, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Les entretiens entre M. Al-Jalajel, Catherine Vautrin et Yannick Nodder ont porté sur la construction d'un partenariat stratégique mettant l'accent sur la politique de santé publique, le développement des systèmes de santé, la prévention des maladies et la réponse aux situations d'urgence, selon l’agence.

Les deux parties ont fait l'éloge des réformes ambitieuses du secteur de la santé de l'Arabie saoudite dans le cadre de Vision 2030, notamment en matière de santé numérique, de biotechnologie et d'innovation.

Les ministres se sont félicités de la quasi-finalisation d'un accord majeur visant à formaliser la collaboration en matière de soins de santé et ont assisté à la signature de plusieurs protocoles d'accord entre l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris et l'Autorité saoudienne du Croissant-Rouge.

Ces accords visent à stimuler la recherche scientifique, l'innovation et les services d'urgence préhospitaliers.

Ils se sont également engagés à renforcer la coopération sur les questions de santé mondiale, notamment la résistance aux antimicrobiens, et ont souligné l'importance de collaborer avec des institutions internationales telles que l'Académie de l'Organisation mondiale de la santé et le Centre international de recherche sur le cancer.

Au cours de sa visite, M. Al-Jalajel a également rencontré des responsables français de haut niveau, notamment Clara Chappaz, ministre de l'Intelligence artificielle et du Numérique, et Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce extérieur et de la diaspora française.

Il a également assisté au forum du Conseil d'affaires franco-saoudien, au cours duquel des accords stratégiques ont été signés dans les domaines de la santé numérique, de l'oncologie, de la médecine d'urgence et de la biotechnologie, à l'appui des objectifs de la Vision 2030.

Les deux pays se sont engagés à maintenir un dialogue régulier et à activer des canaux d'action conjoints pour assurer la mise en œuvre efficace de leur partenariat en matière de santé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Tunisie: entre 13 et 66 ans de prison pour des opposants jugés pour "complot"

Dalila Ben Mbarek (C), avocate et membre du comité de défense des détenus accusés de « complot contre la sécurité de l'État », brandit le signe de la victoire devant le palais de justice de Tunis. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Dalila Ben Mbarek (C), avocate et membre du comité de défense des détenus accusés de « complot contre la sécurité de l'État », brandit le signe de la victoire devant le palais de justice de Tunis. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Vendredi soir, lors de la troisième et dernière audience, plusieurs avocats de la défense ont dénoncé une « mascarade » quand le juge a mis sa décision en délibéré sans réquisitoire ni plaidoiries. 
  • Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, par lequel il s'est octroyé les pleins pouvoirs, défenseurs des droits et opposants dénoncent une régression des libertés en Tunisie, pays qui avait lancé le Printemps arabe en 2011.

TUNIS, TINISIE : Le tribunal de première instance de Tunis a prononcé des peines de prison allant de 13 à 66 ans à l'issue d'un procès pour « complot » contre le président Kais Saied. Les prévenus ont été jugés coupables de « complot contre la sûreté de l'État » et d' « adhésion à un groupe terroriste ».

Parmi les condamnés, des personnalités de l'opposition, des avocats et des hommes d'affaires. Certains étaient déjà emprisonnés, d'autres en liberté ou en exil.

Vendredi soir, lors de la troisième et dernière audience, plusieurs avocats de la défense ont dénoncé une « mascarade » quand le juge a mis sa décision en délibéré sans réquisitoire ni plaidoiries. 

Contrairement aux deux précédentes, l'audience, à laquelle les journalistes internationaux et les diplomates étrangers n'étaient pas conviés, a été particulièrement houleuse et surveillée par la police. Plusieurs accusés étaient accusés de contacts suspects avec certaines ambassades.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, par lequel il s'est octroyé les pleins pouvoirs, défenseurs des droits et opposants dénoncent une régression des libertés en Tunisie, pays qui avait lancé le Printemps arabe en 2011.

À partir du printemps 2023, des dizaines de responsables politiques, avocats, militants des droits, notamment des migrants, et chroniqueurs connus ont été arrêtés en vertu d'un décret réprimant la diffusion de fausses nouvelles, contesté comme prêtant à une interprétation trop large.

Le procès dit « du complot » a commencé le 4 mars. Les accusés sont en détention et doivent s'exprimer en visioconférence. Leurs avocats ont exigé leur présence au tribunal, sans succès. Au moins six d'entre eux ont observé une grève de la faim pour faire valoir ce « droit élémentaire ».

La défense a critiqué le dossier, tandis que l'ONG Human Rights Watch a affirmé que le procès se tenait dans « un contexte répressif ».

En février, le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme avait dénoncé la « persécution des opposants » en Tunisie.

Le gouvernement a répondu en exprimant sa « profonde stupéfaction ».


Liban: un mort dans une frappe israélienne dans le sud

Des personnes inspectent un véhicule incendié qui aurait été touché par une frappe israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
Des personnes inspectent un véhicule incendié qui aurait été touché par une frappe israélienne à Ghazieh, près de Sidon, le 18 avril 2025. (AFP)
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  • Une personne a été tuée vendredi dans un nouveau raid israélien visant un véhicule près de la ville côtière de Saïda, dans le sud du Liban
  • Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après deux mois de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne mène régulièrement des attaques au Liban

GHAZIYEH: Une personne a été tuée vendredi dans un nouveau raid israélien visant un véhicule près de la ville côtière de Saïda, dans le sud du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé.

Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre après deux mois de guerre entre Israël et le Hezbollah, l'armée israélienne mène régulièrement des attaques au Liban, affirmant viser combattants et infrastructures du mouvement islamiste libanais soutenu par l'Iran.

"Le raid mené par l'ennemi israélien contre une voiture sur la route Saïda-Ghaziyeh a fait un mort", a indiqué le ministère de la Santé.

Après la frappe, le véhicule tout-terrain a pris feu, provoquant un nuage de fumée noire dans le ciel, selon un journaliste de l'AFP sur place. L'armée libanaise a bouclé la zone et les pompiers sont intervenus pour maîtriser les flammes.

La frappe n'a pas été revendiquée dans l'immédiat, mais l'armée israélienne a affirmé avoir tué plusieurs combattants du Hezbollah parmi lesquels des "commandants" cette semaine dans le sud du pays.

Après le début de la guerre à Gaza déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque du Hamas sur le sol israélien, le Hezbollah a ouvert un front contre Israël, tirant des roquettes sur le territoire israélien, disant agir ainsi en soutien aux Palestiniens.

En septembre 2024, le conflit a dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements israéliens intenses au Liban qui ont décimé la direction du Hezbollah et fait plus de 4.000 morts, selon les autorités.