Le 1er tournoi féminin de golf en Arabie Saoudite impressionne les stars

Les stars du Ladies European Tour entrent dans les annales du golf cette semaine, lors des premiers tournois professionnels féminins qui débutent jeudi à la King Abdullah Economic City, en Arabie saoudite (Photo fournie)
Les stars du Ladies European Tour entrent dans les annales du golf cette semaine, lors des premiers tournois professionnels féminins qui débutent jeudi à la King Abdullah Economic City, en Arabie saoudite (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 12 novembre 2020

Le 1er tournoi féminin de golf en Arabie Saoudite impressionne les stars

  • «C’est un énorme pas pour l’Arabie saoudite que d’organiser son premier événement professionnel féminin»
  • «Le seizième trou, face à la mer Rouge, est l’un des plus beaux que j’ai jamais joués»

DJEDDAH: Les stars du Ladies European Tour entrent dans les annales du golf cette semaine lors des premiers tournois professionnels féminins en Arabie saoudite, et qui auront lieu jeudi à la King Abdullah Economic City. Impressionnées par la qualité des greens, les joueuses partagent leurs réflexions sur les débuts de ces tournois dans le Royaume.

«C’est un énorme pas pour l’Arabie saoudite que d’organiser son premier événement professionnel féminin», a déclaré la Britannique Georgia Hall, âgée de 24 ans, grande gagnante au 2018 AIR Women’s Open. «En fait, c’est rare ces temps-ci d’avoir la chance de découvrir un nouveau pays, c’est donc une belle opportunité. Des tournois comme ceux-ci peuvent aider à développer la prochaine génération de golfeurs, garçons et filles, ici en Arabie saoudite, en les incitant à sortir et à pratiquer ce sport».

Pendant sept jours de compétitions de niveau élite au Royal Greens Golf and Country Club, au bord de la mer Rouge, près d’Edda, 108 des meilleures golfeuses de la tournée participeront à deux tournois de classe mondiale: l’Aramco Saudi Ladies International (prix de 1 million de dollars attribué par le Fonds public d’investissement) du 12 au 15 novembre, et la Saudi Ladies Team International (prix de 500 000 dollars) du 17 au 19 novembre.

En tête d’affiche des événements, qui se déroulent dans un environnement sûr et bio-sécurisé, figurent Georgia Hall et sa compatriote Charley Hull, des joueuses de premier plan qui ont remporté plusieurs tournois à travers le monde. Elles étaient partenaires dans l’équipe européenne qui a remporté la Sondheim Cup en 2019.

Toutes deux ont été admiratives devant le Royal Greens et ont hâte de relever les défis qu’il présentera. «Le vent a tendance à se lever l’après-midi, ce qui rend le jeu difficile», a déclaré Hull. «Le seizième trou, face à la mer Rouge, est l’un des plus beaux que j’ai jamais joués. J’ai entendu beaucoup de choses positives concernant le terrain. Je suis très impressionnée».

«C’est vraiment sympa d’être ici. J’aime jouer au Moyen-Orient et nous avons une excellente occasion d’inciter les Saoudiennes à jouer au golf. Dans la situation que connait le monde en ce moment, nous avons vraiment de la chance de jouer, et c’est l’un des prix les plus importants de la tournée. »

Maha Haddioui, la première professionnelle arabe à participer au tournoi, savoure l’opportunité de jouer lors d’un nouvel événement lié au golf au Moyen-Orient. «Je suis vraiment heureuse et fière de représenter ma région dans ma région», a déclaré la Marocaine de 32 ans. «C’est un grand tournoi, une grande reconnaissance, et c’est positif pour le golf féminin».

«La récompense est une énorme reconnaissance de la part de Golf Saudi. Gagner, en général, est toujours exceptionnel, mais il serait encore plus significatif de gagner ici, dans un pays arabe. J’adore le terrain, j’aime l’endroit et je me sens vraiment bienvenue».

Pour célébrer la nature historique des deux tournois, une première mondiale, Golf Saudi a lancé le «Ladies First Club», une initiative qui offrira à 1 000 femmes du Royaume la possibilité de pratiquer le golf gratuitement.

Pour accéder aux dernières nouvelles concernant les tournois ou pour plus d’informations:

www.golfsaudi.com/en-us/ladies-international

@Saudiladiesintl sur Twitter, Instagram et Facebook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.