La visite d'une délégation allemande à Riyad renforce la coopération bilatérale, selon l’ambassadeur allemand

L'ambassade d'Allemagne à Riyad a organisé une conférence de presse pour discuter des points de coopération avec l'Arabie saoudite. (Photo AN/Saad Al-Dossari)
L'ambassade d'Allemagne à Riyad a organisé une conférence de presse pour discuter des points de coopération avec l'Arabie saoudite. (Photo AN/Saad Al-Dossari)
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L'ambassade d'Allemagne à Riyad a organisé une conférence de presse pour discuter des points de coopération avec l'Arabie saoudite. (Photo AN/Saad Al-Dossari)
L'ambassade d'Allemagne à Riyad a organisé une conférence de presse pour discuter des points de coopération avec l'Arabie saoudite. (Photo AN/Saad Al-Dossari)
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Publié le Jeudi 03 novembre 2022

La visite d'une délégation allemande à Riyad renforce la coopération bilatérale, selon l’ambassadeur allemand

  • «Les relations évoluent dans la bonne direction», a déclaré l'ambassadeur allemand en Arabie saoudite, Dieter Lamlé
  • Le voyage de la délégation allemande eu lieu à la suite de la visite du chancelier Olaf Scholz dans le Royaume en septembre dernier

RIYAD: La visite d'une délégation allemande en Arabie saoudite a été saluée comme un succès par l'ambassade de ce pays européen à Riyad, et pourrait ouvrir la voie à une plus grande coopération entre les deux pays.
Ce voyage a eu lieu quelques semaines seulement après la visite du chancelier allemand, Olaf Scholz, en Arabie saoudite en septembre.
«Nous avons reçu la visite du chancelier fédéral Olaf Scholz le 24 septembre, et je pense que recevoir sept délégués allemands en Arabie saoudite six semaines plus tard est un très bon signe que les relations évoluent dans la bonne direction», a déclaré Dieter Lamlé, l'ambassadeur allemand dans le Royaume, lors d'une table ronde organisée par la délégation.
Scholz a rencontré le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, à Djeddah au cours de sa visite de deux jours dans la région du Golfe. Les deux dirigeants ont discuté de questions régionales et internationales, de la possibilité d'une plus grande coopération dans le domaine de l'énergie, et de la manière dont l'Allemagne pourrait soutenir la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.
Lamlé a déclaré qu'il avait accueilli la délégation d'hommes politiques, d'universitaires et d'experts culturels allemands – dirigée par Otto Wiesheu, président de l'Association d'amitié germano-arabe – à Riyad pour discuter de la visite du chancelier et des opportunités de coopération accrue avec le Royaume.
«Nous avons eu une conférence de presse avec la délégation allemande qui visitait l'Arabie saoudite depuis la Bavière», a déclaré Lamlé.
«Nos concertations ont porté sur les questions commerciales, mais nous avons également eu des échanges très animés avec deux universités saoudiennes pour voir où nos domaines de coopération pourraient se rencontrer… et nous nous sommes mis d'accord sur les prochaines étapes à suivre.»
Les membres de la délégation avaient auparavant visité l'université King Saud et l'université King Faisal, où ils ont discuté de la possibilité de mettre en place un programme d'échange d'étudiants. Ils se sont également entretenus avec le Conseil de la Choura et des membres des milieux d'affaires saoudien et allemand.
Au cours de la table ronde, les délégués ont parlé de l'importance des entreprises saoudo-allemandes dans les affaires, Dieter Lamlé soulignant la nécessité d'un dialogue régulier entre les deux pays. «J’estime que les relations se développent au cours des rencontres… de l'Arabie saoudite à l'Allemagne et de l'Allemagne à l'Arabie saoudite, car elles augmentent la compréhension mutuelle», a-t-il affirmé.
Le succès de la visite des délégués et le message positif qu'ils ramèneront chez eux stimuleront encore plus de visiteurs et de coopération, a-t-il ajouté.
Parmi les délégués en visite figuraient Alexander Radwan, membre du Bundestag allemand, qui siège à la commission des Affaires étrangères, Houssam Maarouf, vice-président de l'Association d'amitié germano-arabe, Kai-Olaf Hinrichsen, professeur à l'université technique de Munich, et Volker Leinweber, directeur général de l'Association bavaroise de l'industrie.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com
 


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".