L'Arabie saoudite met en avant ses actions environnementales

L'Arabie saoudite œuvre pour accroître la couverture végétale dans le Royaume. (Shutterstock)
L'Arabie saoudite œuvre pour accroître la couverture végétale dans le Royaume. (Shutterstock)
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Publié le Mercredi 02 novembre 2022

L'Arabie saoudite met en avant ses actions environnementales

  • Les 2e éditions de l'Initiative verte saoudienne et de l'Initiative pour un Moyen-Orient vert seront placées sous le thème suivant: «Passons à l'action»
  • Dans le pilier de la société verte (le troisième des cinq piliers du Green Future Index), le Royaume occupe la 26e place mondiale

RIYAD: À la veille de la tenue de sommets décisifs sur le thème du développement durable, l'Arabie saoudite a donné le coup d'envoi à une vaste campagne de sensibilisation aux enjeux écologiques. 

Le Royaume a publié des informations exhaustives sur l'ascension qu'il a enregistrée dans le classement du Green Future Index 2022 publié par le magazine MIT Technology Review. En effet, le Royaume souhaite jouer un rôle de premier plan dans l'élaboration de solutions aux défis environnementaux auxquels le monde est confronté. 

L'Arabie saoudite a grimpé de dix places dans le classement de cette année grâce aux actions et aux initiatives menées par le prince héritier, Mohammed ben Salmane. Parmi ces dernières, citons l'Initiative verte saoudienne (SGI) et l'Initiative pour un Moyen-Orient vert (MGI), ainsi que les réserves naturelles qui ont été créées pour stimuler la végétation d’Arabie saoudite.

Dans le souci de réaliser un grand nombre d’objectifs de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite, le Royaume a choisi de lancer la SIG et la MGI; il a également adopté la stratégie de l'économie circulaire du carbone. Ces mesures sont essentielles à l'élaboration de la feuille de route qui permettra au Royaume de réaliser ses objectifs ambitieux en matière de lutte contre le changement climatique.

Lors du Forum inaugural de la SGI, qui s'est tenu en octobre 2021, la première série des nouvelles initiatives a été dévoilée; elles se chiffrent à plus de 700 milliards de SAR, soit 186 milliards de dollars (1 dollar = 1,01 euro). 

Les 2e éditions de l'Initiative verte saoudienne et de l'Initiative pour un Moyen-Orient vert seront placées sous le thème suivant: «Passons à l'action». Elles se dérouleront la semaine prochaine en marge de la Conférence des nations unies sur le climat (COP27), à Charm el-Cheikh, en Égypte.

Les dates du sommet MGI et du forum SGI sont respectivement prévues les 7 et 11 novembre.

La SGI poursuit un objectif global, celui d’ouvrir la voie à l'objectif «zéro carbone». Elle regroupe tous les efforts déployés par le Royaume en matière de lutte contre le changement climatique et se décline en trois objectifs clés: réduire les émissions de carbone de 278 millions de tonnes par an d'ici à 2030, planter 10 milliards d'arbres en Arabie saoudite et préserver 30% des terres et des mers du Royaume.

Selon le rapport du Green Future Index, le Royaume a progressé de vingt-sept places dans le classement des émissions de carbone. Il occupe désormais la 19e place au niveau mondial. Cette progression est due à la décision du Royaume de revoir à la hausse son objectif en matière de réduction des émissions de carbone. En effet, l’Arabie saoudite a fait savoir qu'elle allait réduire ses émissions de carbone de 278 millions de tonnes par an d’ici à 2030, soit plus du double de l’objectif précédemment annoncé en 2015, c’est-à-dire 133 millions de tonnes par an.

Si le Royaume a réussi à améliorer ses performances, c'est aussi grâce à son intention d'atteindre l'objectif de zéro émission nette d'ici à 2060, comme il l'avait annoncé. 

La disponibilité et la maturité des technologies nécessaires permettront au pays d'atteindre cet objectif ambitieux grâce à l'économie circulaire du carbone (CCE). Cette approche sera alignée sur les plans de développement et les efforts de diversification économique entrepris par le Royaume. Elle s'inscrit également dans le cadre de la «ligne de base dynamique» prévue par le Royaume dans le cadre de ses contributions déterminées au niveau national (ou CDN; en anglais, Nationally Determined Contributions, ou NDC – des plans nationaux non contraignants mettant en évidence les actions climatiques, NDLR). Cela lui permettra de maintenir et de renforcer sa position de chef de file en matière de sécurité et de stabilité des marchés mondiaux de l'énergie.

À cet égard, le Royaume a également engagé son propre programme national en faveur de l'économie circulaire du carbone. Cette stratégie globale a été approuvée par les dirigeants du groupe des Vingt (G20), sous la présidence du Royaume, en 2020. 

En ce qui concerne le pilier de la transition énergétique (l’un des piliers du Green Future Index, NDLR), le Royaume a progressé de douze rangs et occupe désormais la 12e place. Il arrive en 1re position dans le classement de l'indicateur de croissance des énergies renouvelables, qui fait partie de ce même pilier. Cette progression est liée à la décision du Royaume d'atteindre l'objectif suivant: porter à 50% la part des énergies renouvelables dans son réseau électrique d'ici à 2030.

Dans le pilier de la société verte (le troisième des cinq piliers du Green Future Index, NDLR), le Royaume occupe la 26e place mondiale. Parmi les efforts les plus remarquables déployés par l’Arabie saoudite à cet égard, citons la création du Saudi Energy Efficiency Center (Centre saoudien pour l'efficacité énergétique), l’instauration de plus de vingt-sept normes et réglementations qui visent à accroître la performance des équipements et des bâtiments, l'adoption des normes de consommation moyenne de carburant des entreprises saoudiennes (Saudi Cafe), le lancement de la société Tarshid Company, chargée de mettre en œuvre des projets efficaces en matière d'énergie dans les bâtiments et dans les installations du gouvernement, et l'installation de plus de 10 millions de compteurs électriques intelligents. 

Le Royaume rivalise avec le reste du monde dans le domaine de la lutte contre le changement climatique grâce à trois nouveaux facteurs: l'innovation dans le secteur de l'énergie, la mise en œuvre de projets novateurs qui relèvent du Programme national en faveur de l'économie circulaire du carbone (Carbon Circular Economy National Program) et les percées dans l'utilisation des solutions à base d'hydrogène. 

Le Royaume a en outre progressé de treize places dans le pilier de la politique climatique (un autre pilier du Green Future Index, NDLR). Cette progression est le résultat de la mise à jour des contributions déterminées au niveau national (NDC) du Royaume, de la création d'un centre de capture de carbone, du recours au captage et à l'utilisation du carbone (ou CCU; processus de captage du dioxyde de carbone dans le but de le recycler pour une utilisation ultérieure, NDLR) et de la mise en place de la plate-forme d'échange pour les compensations carbone et les crédits produits au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Il s’agit de la principale plate-forme de la région pour les entreprises et les secteurs qui souhaitent réduire leurs émissions de carbone. 

Dans le domaine de la finance verte (cette notion définit les actions et les opérations financières qui favorisent la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique, NDLR), le Royaume a mis au point un dispositif holistique grâce auquel il pourra atteindre l'objectif de zéro émission nette de CO2 d'ici à 2060. Ce dispositif s'inscrit dans la lignée de l'accord de Paris et de l'économie circulaire de carbone. Il permettra à l'Arabie saoudite de pénétrer les marchés mondiaux de la dette écologique.

Le Green Future Index a été créé en 2021. C'est un classement annuel de soixante-seize pays qui se base sur leur engagement à développer un avenir respectueux de l'environnement et à faibles émissions de CO2. Il évalue également la façon dont ces économies se tournent vers les énergies propres dans les secteurs de l'industrie et de l'agriculture, ainsi qu’au niveau social, par le biais de mesures d'innovation, de politiques et d'investissements dans les énergies renouvelables. 

Les cinq piliers de l'indice Green Future sont les suivants: les émissions de carbone, la transition énergétique, la société verte, l'innovation propre et la politique climatique. Les États sont jugés sur ces critères et chacun d’eux est évalué en fonction de chaque pilier – au sein duquel il existe d'autres indicateurs selon lesquels les pays sont classés.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Une reconnaissance de l'Etat palestinien par la France serait «une récompense pour le terrorisme»

"Une 'reconnaissance unilatérale' d'un Etat palestinien fictif, par n'importe quel pays, dans la réalité que nous connaissons tous, sera une récompense pour le terrorisme et un coup de pouce pour le Hamas", a affirmé M. Saar mercredi soir sur le réseau social X. (AFP)
"Une 'reconnaissance unilatérale' d'un Etat palestinien fictif, par n'importe quel pays, dans la réalité que nous connaissons tous, sera une récompense pour le terrorisme et un coup de pouce pour le Hamas", a affirmé M. Saar mercredi soir sur le réseau social X. (AFP)
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  • Une reconnaissance de l'Etat palestinien par la France pourrait intervenir en juin, selon le président Emmanuel Macron,
  • "Une 'reconnaissance unilatérale' d'un Etat palestinien fictif, par n'importe quel pays, dans la réalité que nous connaissons tous, sera une récompense pour le terrorisme et un coup de pouce pour le Hamas"

JERUSALEM: Une reconnaissance de l'Etat palestinien par la France, qui pourrait intervenir en juin, selon le président Emmanuel Macron, serait "une récompense pour le terrorisme", a estimé le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar.

"Une 'reconnaissance unilatérale' d'un Etat palestinien fictif, par n'importe quel pays, dans la réalité que nous connaissons tous, sera une récompense pour le terrorisme et un coup de pouce pour le Hamas", a affirmé M. Saar mercredi soir sur le réseau social X. "Ce genre d'actions n'apportera pas la paix, la sécurité et la stabilité dans notre région, mais l'inverse: elles ne feront que les éloigner davantage".

 


Saudi Aramco découvre 14 nouveaux champs pétroliers et gaziers

  Les découvertes comprennent six champs pétroliers, deux réservoirs de pétrole, deux champs de gaz naturel et quatre réservoirs de gaz naturel. (Reuters)
 Les découvertes comprennent six champs pétroliers, deux réservoirs de pétrole, deux champs de gaz naturel et quatre réservoirs de gaz naturel. (Reuters)
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  • L'Arabie saoudite conforte sa position de leader mondial de l'énergie
  • Dans la province orientale, le champ pétrolier de Jabu a été identifié après que du pétrole brut arabe très léger se soit écoulé au rythme de 800 barils par jour du puits Jabu-1

RIYADH : Saudi Aramco a fait une série de découvertes révolutionnaires de pétrole et de gaz dans la province orientale et le quartier vide, consolidant ainsi la position de l'Arabie saoudite en tant que leader mondial de l'énergie.

Annoncées mercredi par le ministre de l'Énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, ces découvertes comprennent six champs pétroliers, deux réservoirs de pétrole, deux champs de gaz naturel et quatre réservoirs de gaz naturel, mettant ainsi en évidence le vaste potentiel d'hydrocarbures du Royaume, qui ne cesse de croître.

Dans la province orientale, le champ pétrolier de Jabu a été identifié après que du pétrole brut arabe très léger se soit écoulé au rythme de 800 barils par jour du puits Jabu-1.

Une autre découverte notable a été faite dans le champ de Sayahid, où du brut très léger s'est écoulé du puits Sayahid-2 à un taux de 630 bpj. Le champ d'Ayfan a également montré des résultats prometteurs, le puits Ayfan-2 produisant 2 840 bpj de brut très léger et environ 0,44 million de pieds cubes standard de gaz par jour.

Une exploration plus poussée a confirmé l'existence du réservoir de Jubaila dans le champ de Berri, où le puits Berri-907 a produit du brut léger à un rythme de 520 bpj, ainsi que 0,2 million de pieds cubes standard de gaz par jour. En outre, le réservoir Unayzah-A dans le champ Mazalij a produit du brut léger de première qualité à partir du puits Mazalij-64 à un taux de 1 011 bpj, associé à 0,92 million de pieds cubes de gaz par jour.

Au cours du trimestre vide, le champ de Nuwayr a produit du brut arabe moyen à 1 800 bpj à partir du puits Nuwayr-1, ainsi que 0,55 million de pieds cubes de gaz par jour. Le champ de Damdah, exploité par le puits Damda-1, a produit du brut moyen à partir du réservoir Mishrif-C, à raison de 200 b/j, et du brut très léger à partir du réservoir Mishrif-D, à raison de 115 b/j. Le champ de Qurqas a également produit du brut moyen à 210 bpj à partir du puits Qurqas-1.

En ce qui concerne le gaz naturel, des découvertes notables ont été faites dans la province orientale. Du gaz a été trouvé dans le réservoir Unayzah B/C du champ Ghizlan, le puits Ghizlan-1 produisant 32 millions de pieds cubes de gaz par jour et 2 525 barils de condensat. Dans le champ d'Araam, le puits Araam-1 a produit 24 millions de pieds cubes de gaz par jour et 3 000 barils de condensat. Du gaz non conventionnel a également été découvert dans le réservoir Qusaiba du champ Mihwaz, où le puits Mihwaz-193101 a produit 3,5 millions de pieds cubes par jour et 485 barils de condensat.

Dans le quartier vide, d'importants flux de gaz naturel ont été enregistrés dans le champ de Marzouq, avec 9,5 millions de pieds cubes par jour en provenance du réservoir Arab-C et 10 millions de pieds cubes en provenance du réservoir Arab-D. En outre, le réservoir Upper Jubaila a produit 1,5 million de pieds cubes de gaz par jour à partir du même puits.

Le prince Abdulaziz a souligné l'importance de ces découvertes, notant qu'elles contribuent à consolider le leadership de l'Arabie saoudite dans le secteur mondial de l'énergie et à renforcer le potentiel du Royaume en matière d'hydrocarbures.

Ces découvertes devraient stimuler la croissance économique, renforcer la capacité de l'Arabie saoudite à répondre efficacement à la demande énergétique nationale et internationale et soutenir les objectifs de durabilité à long terme du pays. Elles s'alignent sur les objectifs de la Vision 2030, qui vise à maximiser la valeur des ressources naturelles et à assurer la sécurité énergétique mondiale.


Aux confins de Gaza, Macron appelle à une reprise rapide de l'aide humanitaire

Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné "avec force" les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien. (AFP)
Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné "avec force" les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien. (AFP)
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  • "La situation aujourd'hui est intenable et elle n'a jamais été aussi grave", a déclaré le président français, appelant "à une reprise le plus rapidement possible de l'aide humanitaire"
  • La quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis le début de la guerre

AL-ARISH: Emmanuel Macron a affirmé mardi que la reprise de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza était "la priorité des priorités", lors d'une visite à al-Arich, avant-poste égyptien du soutien humanitaire à Gaza où la situation est "intenable, selon le président français.

Cette rare visite d'un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu, alors que Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve. Israël bloque par ailleurs depuis le 2 mars l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza.

"La situation aujourd'hui est intenable et elle n'a jamais été aussi grave", a déclaré le président français, appelant "à une reprise le plus rapidement possible de l'aide humanitaire", "la priorité des priorités", selon lui.

La quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné "avec force" les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien.

"Nous condamnons évidemment avec force ces attaques, et il faut qu'ensuite la vérité soit établie comme il se doit,  parce que le monde a des règles, et c'est une bonne chose", a-t-il déclaré.

Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, point de passage entre l'Egypte et Gaza à 50 km d'al-Arich, selon l'ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international et le chef de l'armée israélienne a ordonné lundi une "enquête plus approfondie".

"Pas un projet immobilier" 

"La protection des civils et du personnel humanitaire ainsi qu'un plein accès de l'aide humanitaire constituent des obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire et doivent être respectées", avaient déjà plaidé lundi au Caire les présidents Macron et al-Sissi ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie, dans une déclaration conjointe.

Ils ont aussi "appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour que les Palestiniens soient protégés et reçoivent de l'aide humanitaire en quantité et dans les plus brefs délais".

Un message réitéré de vive voix à Donald Trump dans un appel téléphonique à quatre, juste avant que le président américain ne reçoive le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à la Maison Blanche.

Interrogé mardi lors d'un point de presse à al-Arich sur les déclarations de Donald Trump, qui avait évoqué une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la "Riviera du Moyen-Orient", M. Macron a répondu que le territoire palestinien n'était "pas un projet immobilier".

"La réalité, c'est que vous avez 2 millions de personnes qui sont enfermées (...)  Après des mois et des mois de bombardements d'une guerre terrible, des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie. Vous avez des dizaines de milliers d'enfants qui sont mutilés sans famille. C'est ça dont on parle quand on parle de Gaza. C'est pas d'un projet immobilier", a souligné M. Macron.

Depuis octobre 2023, plus de 330 travailleurs humanitaires, la plupart d'entre eux appartenant à l'Unrwa, l'agence des Nations unies d'aide aux réfugiés palestiniens, ont été tués dans la bande de Gaza, selon les données de l'ONU datant de novembre.