Louise Attaque se remet en orbite avec «Planète Terre»

Les membres du groupe français Louise Attaque, Arnaud Samuel, Gaetan Roussel et Robin Feix posent lors du 28e festival de musique rock Eurockeennes, le 2 juillet 2016 à Belfort. (Photo, AFP)
Les membres du groupe français Louise Attaque, Arnaud Samuel, Gaetan Roussel et Robin Feix posent lors du 28e festival de musique rock Eurockeennes, le 2 juillet 2016 à Belfort. (Photo, AFP)
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Publié le Mardi 01 novembre 2022

Louise Attaque se remet en orbite avec «Planète Terre»

Les membres du groupe français Louise Attaque, Arnaud Samuel, Gaetan Roussel et Robin Feix posent lors du 28e festival de musique rock Eurockeennes, le 2 juillet 2016 à Belfort. (Photo, AFP)
  • Le groupe Louise Attaque sort «Planète Terre», après six ans de pause discographique
  • Le leader du groupe annonce des «surprises», avec «plus d'électricité dans le son et puis peut-être que Louise jouera avec nous, mais on ne peut pas en dire plus». On pense évidemment à un avatar

PARIS: "Au-delà de souffler les bougies, on voulait voir si on pouvait se conjuguer au présent": l'année des 25 ans de son premier album, le groupe Louise Attaque sort "Planète Terre", après six ans de pause discographique. 

« 25 jours, l'année des 25 ans » 

Le trio s'est imposé une belle contrainte, pour savoir s'il pourrait "se conjuguer au présent", comme le formule le chanteur et guitariste Gaëtan Roussel, rencontré avec ses deux complices à Paris par l'AFP. 

En dehors de la date du 26 avril, arrêtée pour jouer gratuitement six fois dans la même journée leur premier disque éponyme à l'Elysée Montmartre à Paris, un autre rendez-vous est fixé, en secret celui-là. 

Les trois compères se donnent ainsi "25 jours, l'année des 25 ans" pour tenter de refaire de nouvelles chansons. 

Ces retrouvailles, "tendres, douces, studieuses", comme le dépeint Gaëtan Roussel, se font à Arles, chez Arnaud Samuel, le violoniste. Qui prend la suite pour raconter. "C'était dense, on a cravaché, on ne savait pas si, au bout, on aurait de quoi faire un album. Mais, à la fin, on avait une dizaine de chansons sous forme de maquettes (premières ébauches) et là on s'est dit qu'on pourrait passer à l'étape suivante pour enregistrer". 

Les paroles d'un des morceaux, "De soi-même", sont éloquentes: "On a beau s'enfuir (...) On a beau partir (...) On ne peut se désunir". 

« Visage qui nous regarde » 

Pour reprendre une des chansons de ce cinquième album, qui sort vendredi, les membres de Louise Attaque ont retrouvé les "Réglages d'origine". Mais à l'image de ce titre, une nouvelle carburation fait tourner la mécanique qui a fait leur succès il y a un quart de siècle (plus de trois millions d'exemplaires écoulés pour le premier opus). 

Le Louise Attaque version 2022 se lit dans son identité visuelle, Louise, cette petite fille imaginaire aux grands yeux, dessinée à grands traits par le bassiste Robin Feix sur la pochette, dès le premier album. Dont le visage a changé, arborant cette fois des contours plus sophistiqués, comme les morceaux. 

"Elle incarne notre musique, pour le premier album le trait était naïf, vite fait, gribouillé comme était notre musique; aujourd'hui, nous sommes musiciens depuis 30 ans, elle représente l'évolution du son du groupe", décrypte son géniteur. 

"Le rapport avec le premier album, c'est que c'est à nouveau un visage qui nous regarde". Et qui regarde les fans du groupe, issus de plusieurs générations, comme l'ont prouvé les concerts du 26 avril à guichets fermés. Ils se retrouveront dans des chansons-totems comme "Sortir de l'ordinaire" ou "Dézipper". 

« Louise jouera avec nous » 

Lors des six concerts d'avril, Louise Attaque avait joué sur une scène centrale, entouré du public. "On a vécu ça comme une fête, avec d'excellents invités, notre public", savoure encore Arnaud Samuel. 

Ce dispositif sera d'ailleurs reconduit pour la tournée des salles de type Zenith en France -sans oublier un passage par Bruxelles - en mars 2023. 

"On va garder cette scène ronde avec du public autour et on rejouera aussi dans un premier round notre premier disque en intégralité et dans l'ordre, puis pour le deuxième round, plutôt le nouvel album, mais aussi des morceaux du deuxième, du troisième, du quatrième", dévoile Gaëtan Roussel. 

Le leader du groupe annonce des "surprises", avec "plus d'électricité dans le son et puis peut-être que Louise jouera avec nous, mais on ne peut pas en dire plus". On pense évidemment à un avatar. 

Comme le fait par exemple le groupe Gorillaz -un des projets de Damon Albarn, ex-leader de Blur- qui intègre des personnages animés à ses shows en live à côté des musiciens en chair et en os. 


Made with love - La Commission saoudienne présente des œuvres d'artisans du monde entier

Grâce à Banan et à d'autres initiatives, la Commission du patrimoine espère illustrer son engagement à développer le secteur de l'artisanat, conformément aux objectifs de la stratégie nationale pour la culture découlant de la Vision saoudienne 2030. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
Grâce à Banan et à d'autres initiatives, la Commission du patrimoine espère illustrer son engagement à développer le secteur de l'artisanat, conformément aux objectifs de la stratégie nationale pour la culture découlant de la Vision saoudienne 2030. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
La deuxième Semaine internationale de l'artisanat saoudien, connue sous le nom de Banan, a débuté samedi avec de la musique en direct, des expériences interactives et une exposition éblouissante d'œuvres artisanales du monde entier, qui a fait salle comble dès le premier jour. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
La deuxième Semaine internationale de l'artisanat saoudien, connue sous le nom de Banan, a débuté samedi avec de la musique en direct, des expériences interactives et une exposition éblouissante d'œuvres artisanales du monde entier, qui a fait salle comble dès le premier jour. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
Banan vise à sensibiliser le public à l'importance cruciale de l'artisanat dans le patrimoine culturel immatériel du pays, qui sera transmis aux générations futures. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
Banan vise à sensibiliser le public à l'importance cruciale de l'artisanat dans le patrimoine culturel immatériel du pays, qui sera transmis aux générations futures. (AN Photo/Jafar Alsaleh)
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  • L'Irlande du Nord, le Japon et le Mexique figurent parmi les pays représentés lors de la Semaine internationale de l'artisanat
  • Grâce à Banan et à d'autres initiatives, la Commission du patrimoine sensibilise à l'importance de l'artisanat en tant qu'élément du patrimoine culturel

RIYAD: La deuxième Semaine internationale de l'artisanat saoudien - connue sous le nom de Banan - propose cette semaine à Riyad une multitude de concerts, d'expériences interactives et d'œuvres artisanales du monde entier.

Se déroulant jusqu'au 29 novembre, l'événement est organisé par la Commission saoudienne du patrimoine et présente des artistes et des représentants de plus de 20 pays, qui exposent aux côtés des talents du Royaume.

Katherine McDonald, directrice de Crafts Northern Ireland, a déclaré à Arab News: "Je pense que l'artisanat de n'importe quel pays donne une image du peuple, du paysage, de la culture... C'est une partie importante de l'identité d'un pays. C'est pourquoi il est important de permettre aux artisans de prospérer, de transmettre leurs compétences et de former de nouveaux artisans, car ils sont aussi importants que la nourriture et l'économie".

Le collectif, qui expose pour la première fois en Arabie saoudite, représente des artisans d'Irlande du Nord dont le travail va du textile à la bijouterie, en passant par la céramique et le mobilier. Des objets de 13 d'entre eux sont exposés à Banan.

"Nous essayons d'avoir un éventail d'œuvres représentatif de ce que font les artisans d'Irlande du Nord", explique McDonald. "Nous avons des textiles fabriqués à partir de laine locale, des céramiques... Il y a toujours quelque chose qui permet à un artiste de s'exprimer et aux gens de trouver quelque chose qu'ils aiment vraiment et qui correspond à leur style".

Cara Murphy, orfèvre contemporaine primée, s'inspire largement de l'environnement pour créer des pièces uniques telles que des bols, des horloges et des bougeoirs. Elle est à l'origine des quatre derniers prix Randox Grand National, souvent appelés le plus grand steeple-chase du monde.

Jakki Trainor crée des œuvres en argile qui s'inspirent du mot "figment" pour représenter la flore, la faune et le folklore réels ou imaginaires, tandis que Joel Smyth crée des bijoux éclectiques inspirés du design minimaliste européen, de la multifonctionnalité et de l'interaction.

McDonald a déclaré: "Les bijoux sont toujours très prisés pour offrir en guise de cadeaux et pour soi-même. Nous proposons également des articles en verre et en bois. Il y a donc toute une gamme de matériaux".

"C'est ce qui est intéressant à voir, ce que différents pays et différents artisans ont fait avec les mêmes matériaux. Il y a une telle diversité. Tout est unique".

Outre les 500 artisans qui commercialisent et vendent leurs œuvres, l'événement comporte de nombreuses zones interactives et immersives, dont le village des arts artisanaux, un pavillon de spectacles d'artisanat en direct, un pavillon d'exposition et d'ateliers d'artisanat, une plateforme pour les entrepreneurs et les organisations d'artisanat, ainsi qu'un pavillon d'activités pour les enfants.

Originaire de Hongrie, le menuisier Bela Zalai perfectionne son art depuis plus de 20 ans. Pour sa première visite dans le Royaume, il expose un éventail de ses œuvres, notamment des flûtes, des bols, des pots, des bijoux et des chaises.

Sculptant une flûte sur son stand, il a déclaré à Arab News: "En Hongrie, l'artisanat est une culture très riche... c'est une activité très populaire - la poterie, le travail du cuir et beaucoup d'autres choses. À notre époque, tout est trop moderne et trop rapide... le travail manuel est très personnel, unique et précieux".

Zalai est zoologiste, mais depuis qu'il s'est lancé dans l'artisanat, son travail quotidien est passé au second plan: "Le travail manuel est bien plus important pour moi que la biologie à l'heure actuelle", déclare-t-il.

Grâce à Banan et à d'autres initiatives, la commission du patrimoine sensibilise à l'importance de l'artisanat en tant qu'élément du patrimoine culturel, en veillant à ce qu'il soit préservé et transmis.

La Semaine internationale de l'artisanat en Arabie saoudite est ouverte au public de 16 heures à 23 heures, sauf le lundi et le mercredi, où les heures d'ouverture sont de 10 heures à 23 heures.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


La conférence Ithra en Arabie saoudite met en lumière la vitalité des arts islamiques

Ithra accueille la deuxième conférence sur les arts islamiques du 25 au 30 novembre (AN Photo/Hind Al-Khunaizi)
Ithra accueille la deuxième conférence sur les arts islamiques du 25 au 30 novembre (AN Photo/Hind Al-Khunaizi)
Ithra accueille la deuxième conférence sur les arts islamiques du 25 au 30 novembre (AN Photo/Hind Al-Khunaizi)
Ithra accueille la deuxième conférence sur les arts islamiques du 25 au 30 novembre (AN Photo/Hind Al-Khunaizi)
Ithra accueille la deuxième conférence sur les arts islamiques du 25 au 30 novembre (AN Photo/Hind Al-Khunaizi)
Ithra accueille la deuxième conférence sur les arts islamiques du 25 au 30 novembre (AN Photo/Hind Al-Khunaizi)
Ithra accueille la deuxième conférence sur les arts islamiques du 25 au 30 novembre (AN Photo/Hind Al-Khunaizi)
Ithra accueille la deuxième conférence sur les arts islamiques du 25 au 30 novembre (AN Photo/Hind Al-Khunaizi)
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  • La conférence vise à mettre en lumière la manière dont l'artisanat traditionnel peut inspirer des solutions innovantes dans des domaines tels que le design, les affaires et le développement urbain
  • Pour ajouter à l'expérience immersive, trois films spécialement conçus explorent l'art et l'histoire de l'artisanat islamique

DHAHRAN: Le Centre du roi Abdelaziz pour la culture mondiale, également connu sous le nom d'Ithra, accueille la deuxième conférence sur l'art islamique du 25 au 30 novembre.

En partenariat avec le prix Abdullatif Al-Fozan pour l'architecture des mosquées, le thème de l'événement de cette année est "Éloge de l'artisan". Avec 50 participants de 14 pays, dont 27 orateurs de renom, la conférence explorera le lien entre le patrimoine et l'innovation dans l'art islamique.

Des tables rondes aux démonstrations en direct, en passant par une sélection variée d'artistes, d'historiens, de conservateurs et d'universitaires, le programme offre aux participants l'occasion de s'intéresser à l'art et à l'histoire de l'artisanat islamique.

Des conférences stimulantes, des ateliers pratiques et des démonstrations interactives sont organisés pour plonger les visiteurs dans la beauté et la complexité des formes d'art islamique. Le thème central de cette année est le rôle vital joué par les artisans dans la préservation du patrimoine culturel tout en s'adaptant aux défis contemporains.

À travers ces discussions, la conférence cherche à mettre en lumière la manière dont l'artisanat traditionnel peut inspirer des solutions innovantes dans des domaines tels que le design, les affaires et le développement urbain.

L'exposition "In Praise of the Artisan" (Éloge de l'artisan) se déroule parallèlement à l'événement. Cette exposition d'artefacts historiques et d'œuvres contemporaines met en relief l'intemporalité de l'art islamique à travers des supports allant des sculptures en bois ornées et des textiles lumineux aux céramiques peintes de manière complexe et au travail éblouissant du métal. Pour ceux qui souhaitent acquérir des compétences, des ateliers sont organisés sur des métiers tels que la broderie, la sculpture sur bois et la fabrication de voiliers.

Pour ajouter à l'expérience immersive, trois films spécialement sélectionnés explorent l'art et l'histoire de l'artisanat islamique, en s'intéressant à la vie des artisans et à l'importance culturelle de leur travail. Chaque projection est suivie d'une discussion avec les réalisateurs.

Outre l'exposition principale, la place d'Ithra accueillera huit mini-expositions en collaboration avec des institutions telles que la Commission du patrimoine, l'Institut royal des arts traditionnels et l'Autorité générale pour la protection des deux saintes mosquées. Ces expositions mettent en lumière l'artisanat régional du monde islamique, comme la Turquie et l'Égypte, soulignant ainsi le caractère mondial de l'événement.

Mashary Al-Naim, Mahmoud Erol Kilic et l'artiste Ahmad Angawi animeront des débats sur les défis et les opportunités auxquels les artisans sont confrontés pour préserver leur artisanat à une époque dominée par la production de masse. Les thèmes abordés seront l'intégration de l'artisanat dans les modèles commerciaux modernes et le rôle des artisans dans le développement urbain durable.

La conférence met également l'accent sur le potentiel de l'artisanat traditionnel en tant que moteur du changement social. En encourageant la collaboration entre les artisans, les designers et les institutions culturelles, elle crée des voies qui leur permettent de prospérer sur les marchés contemporains tout en préservant leur intégrité historique.

Le travail de Dhai Ibrahim Al-Otaibi, étoile montante de l'art de la broderie Naqda, en est un exemple. Connue pour son approche innovante, Al-Otaibi allie l'opulence des fils d'argent et d'or traditionnels à l'esthétique de la mode moderne.

"La broderie Naqda représente un aspect essentiel de l'identité culturelle saoudienne, en particulier dans les régions de l'Est et du Centre", a déclaré Al-Otaibi à Arab News.

"En réinterprétant ces méthodes, j'espère rendre cet artisanat plus accessible aux nouvelles générations tout en préservant son authenticité".

Al-Otaibi a commencé son parcours en tant qu'apprentie sous la direction de l'artisane Sarah Al-Dosari. Elle est l'une des 14 praticiennes de la broderie Naqda en Arabie saoudite. Ses contributions à l'exposition témoignent non seulement de son talent artistique personnel, mais soulignent également la pertinence durable de cet artisanat séculaire.

L'exposition "Éloge de l'artisan" se poursuivra à Ithra jusqu'en décembre 2027, offrant de nombreuses occasions de découvrir la splendeur des arts islamiques et l'évolution de leur rôle dans le monde moderne.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Le parfumeur de Guerlain parle des traditions des parfums arabes à Riyad

Thierry Wasser est le parfumeur attitré de la marque française de produits de beauté de luxe Guerlain. (Getty Images)
Thierry Wasser est le parfumeur attitré de la marque française de produits de beauté de luxe Guerlain. (Getty Images)
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  • Le parfumeur a partagé ses idées sur les différences entre les parfums typiques du Moyen-Orient et leurs équivalents européens et a même évoqué sa précédente visite à Taïf
  • Avec plus de 200 parfums à son actif, le parfumeur a révélé que son parfum préféré était Habit Rouge de Guerlain, un parfum oriental boisé aux notes de terre, de cuir chaud et de forêt, lancé en 1965

RIYAD: Thierry Wasser, le parfumeur attitré de la marque française de produits de beauté de luxe Guerlain, s'est entretenu avec Arab News lors d'une récente visite en Arabie saoudite pour parler de tout ce qui concerne les parfums, à l'occasion de la réouverture de la boutique phare de Guerlain à Riyadh Park.

Le parfumeur a partagé ses idées sur les différences entre les parfums typiques du Moyen-Orient et leurs équivalents européens et a même évoqué sa précédente visite à Taïf, dans le Royaume, qui est célèbre pour ses roses distinctes cultivées à haute altitude.

"Lorsque vous vous rendez dans chacun de ces pays, vous essayez de découvrir ce qui parle pour ce pays", a expliqué Wasser à propos de son programme de voyage.

"Par exemple, en Arabie saoudite, je pense que c'est la myrrhe et je pense aussi que c'est le bois d'agar. En France, pour une raison que j'ignore, je pense que c'est la lavande", a-t-il ajouté.

Le parfumeur a partagé son expérience de la visite des montagnes Al-Sarawat de Taïf, qui culminent à 1 800 mètres et abritent la variété Taif Rose, en déclarant: "C'est un zig zag quand on y va... parfois, on se retrouve dans un endroit où l'on ne s'attend pas à ce que l'altitude soit si élevée".

Avec plus de 200 parfums à son actif, le parfumeur a révélé que son parfum préféré était Habit Rouge de Guerlain, un parfum oriental boisé aux notes de terre, de cuir chaud et de forêt, lancé en 1965 par l'emblématique Jean-Paul Guerlain.

"C'est comme une armure brillante. C'était un déguisement d'homme, un déguisement viril, masculin. Il m'a façonné. Mon attitude a changé... Je l'ai gardé toute ma vie comme un porte-bonheur", a-t-il déclaré.

Le parcours de Wasser au sein de la marque a commencé en 2008, lorsqu'il a été nommé premier parfumeur interne de la maison historique fondée en 1828, sans être membre de la famille Guérlain.

"Lorsque vous fabriquez un parfum, vous vous familiarisez avec la formule et la fragrance de vos prédécesseurs et vous êtes responsable de leur intégrité", a-t-il déclaré.

"Je veux parler du Moyen-Orient et de la façon dont le parfum s'y exprime. Ils ont un amour profond et intense pour les parfums très forts", a-t-il noté, ajoutant qu'il a rapidement appris que les parfums sont généralement appliqués sur les vêtements dans la région, plutôt que directement sur la peau, ce qui est une pratique courante en Europe.

"J'ai donc changé d'approche et j'ai fait tous mes essais sur des mouchoirs en coton", a-t-il expliqué.

L'emblème de la maison de parfums, l'abeille, reflète un engagement en faveur de la durabilité. En 2021, Guerlain est devenue l'une des premières maisons de luxe à adhérer à l'Union for Ethical BioTrade et à lancer un processus de vérification pour 50 ingrédients naturels.

"La durabilité n'est pas exactement un outil de marketing ou de communication, c'est un état d'esprit", a déclaré Wasser.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com