Des stars internationales font le bonheur des fans au Comic Con Arabia à Djeddah

La liste de célébrités a ébloui les fans lors de leur apparition commune sur scène. (Photo, Nawaf ben Mohammed (Instagram: @n7m_0))
La liste de célébrités a ébloui les fans lors de leur apparition commune sur scène. (Photo, Nawaf ben Mohammed (Instagram: @n7m_0))
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Publié le Mardi 25 octobre 2022

Des stars internationales font le bonheur des fans au Comic Con Arabia à Djeddah

  • Arab News a rencontré les célébrités présentes au Comic Con Arabia
  • «C'est une expérience beaucoup plus réelle de retrouver des fans en face à face que de leur parler sur Instagram ou sur les réseaux sociaux», confie Georgia Hirst de Vikings

DJEDDAH: Des stars internationales de séries à succès se sont réunies au Comic Con Arabia à Djeddah ce week-end pour rencontrer leurs fans et parler de leur travail.

L'équipe d'Arab News a eu l'occasion de s'entretenir avec certaines des célébrités présentes à l'événement, notamment Georgia Hirst et Alexander Ludwig, connus pour avoir incarné les personnages de Maiden Torvi et Bjorn Ironside dans la série dramatique historique Vikings

Évoquant sa visite, Georgia Hirst a assuré que «tout le monde était si accueillant et amical».

«On oublie un peu que des gens nous regardent vraiment... jusqu'à ce que l'on rencontre des fans de ce côté-ci du monde. C'est une expérience beaucoup plus réelle de retrouver des fans en face à face que de leur parler sur Instagram ou sur les réseaux sociaux», a-t-elle confié.

Quant à ses prochains rôles, l'actrice a révélé avoir intentionnellement accepté des rôles qui montreront aux téléspectateurs l'étendue de son registre d'actrice. «Vous ne voulez pas être catalogué dans un seul rôle», a-t-elle expliqué.

Ludwig, qui a également participé à la série de films à succès The Hunger Games, s'est étonné de constater que la série Vikings a été visionnée illégalement par 270 millions de personnes.

«Je ne me soucie pas de savoir comment vous regardez la série. C'est tellement génial de savoir... que nous pouvons toucher des gens qui n'ont même pas accès à certaines de ces plateformes», a-t-il déclaré. «Faire partie d'une série qui transcende les frontières, c'est le rêve.»

Il a ajouté que la série remportait un succès plus important à l'échelle internationale que dans son propre pays.

L'acteur a décrit son expérience de travail sur la série comme s'apparentant à la découverte d'une famille. «Les gens disent que vous rencontrez vos meilleurs amis à l'université», a expliqué Ludwig. «Vikings a été cette université pour moi.»

L'acteur a raconté s’être également adonné à la musique country. «La musique country est ce qui me rappelle les choses importantes de la vie. Surtout dans mon métier, où l’on est entouré de ces paillettes et de ce glamour... et de l'idée de ce qu'est une célébrité, cette forme de musique me rappelle pourquoi je fais ça et quel genre d'acteur et de personne je veux être.»

Luka Peros et Itizar Ituno, qui ont incarné les personnages de Marseille et Raquel Murillo dans la série policière à succès La Casa de papel, ont également répondu présents. 

Ituno, qui parle espagnol, a reconnu que la plupart du temps, elle ne pouvait pas communiquer avec ses fans parce qu'elle ne parlait pas anglais. «Cependant, cela se voit sur leurs visages, tous les sentiments se manifestent dans la façon dont ils m'abordent», a-t-elle confié.

L'actrice espagnole a ajouté qu'elle se sentait chanceuse de travailler auprès d’un grand projet comme La Casa de papel

Peros, quant à lui, a rejoint la série alors qu'elle était déjà mondialement connue. «Pour moi, c'est un grand exploit que de gagner ma vie en tant qu'acteur. C'est un travail très difficile, et c'est gratifiant de pouvoir travailler sur sa passion», a-t-il affirmé. 

Le maître d'armes de Games of Thrones et armurier professionnel Tommy Dunne a également participé à l'événement.

Ce dernier a raconté que c'est par un heureux hasard qu'il s'est lancé dans la conception d'armes pour le cinéma, et que tout avait commencé avec Braveheart.

«Fabriquer ces armes était aussi un exploit d'ingénierie pour moi, car elles devaient également fonctionner. Quand je fabrique une arme, je la fais fonctionner... Nous nous assurons qu'elle semble physiquement fonctionner, et c'est le cas», a-t-il révélé.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


« Dandelion's Odyssey », un film soutenu par l’Arabie saoudite, sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes

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  • La Semaine de la Critique du Festival de Cannes a annoncé la programmation de son édition 2025, qui comprend le film « Dandelion's Odyssey » de Momoko Seto
  • Le film est soutenu par la Fondation du festival du film de la mer Rouge

DUBAI : La Semaine de la Critique du Festival de Cannes a annoncé la programmation de son édition 2025, qui comprend le film « Dandelion's Odyssey » de Momoko Seto, soutenu par la Fondation du festival du film de la mer Rouge.

Le film - qui clôturera la semaine - sera le premier long métrage d'animation à être projeté dans la section depuis « I Lost My Body » de Jeremy Clapin, lauréat du Grand Prix en 2019.

Tourné du Japon à l'Islande, « Dandelion’s Odyssey » est une aventure qui se déroule dans un monde dystopique, avec des plantes et des animaux comme personnages principaux. Le long métrage présente un mélange de photographies en timelapse, de prises de vue réelles et d'animation 3D.

Plus de 1 000 films ont été soumis à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2025, qui se déroule du 14 au 22 mai.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


À Paris, Gilles Bensimon partage son rêve d’AlUla au Salon du livre

À l'occasion du Salon du livre de Paris, rendez-vous incontournable des passionnés d'écriture et de culture, l'Agence française pour le développement d’Alula (AFALULA), offre aux visiteurs une plongée sensorielle dans le paysage enchanteur de cette région. (Photo: fournie)
À l'occasion du Salon du livre de Paris, rendez-vous incontournable des passionnés d'écriture et de culture, l'Agence française pour le développement d’Alula (AFALULA), offre aux visiteurs une plongée sensorielle dans le paysage enchanteur de cette région. (Photo: fournie)
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  • Bensimon saisit la beauté intemporelle d’Alula, entre dunes dorées, reliefs rocheux spectaculaires, oasis verdoyante et vestige millénaire
  • Pas une nuance de couleur, pas un reflet n’échappe au regard ardent du photographe

PARIS: À l'occasion du Salon du livre de Paris, rendez-vous incontournable des passionnés d'écriture et de culture, l'Agence française pour le développement d’Alula (AFALULA), offre aux visiteurs une plongée sensorielle dans le paysage enchanteur de cette région désertique du nord-ouest de l'Arabie saoudite.

Au cœur de cette immersion, l'ouvrage photographique A Dream of Alula, signé par le célèbre photographe français Gilles Bensimon, attire les regards.

À travers plus de deux cents clichés inédits, Bensimon saisit la beauté intemporelle d’Alula, entre dunes dorées, reliefs rocheux spectaculaires, oasis verdoyante et vestige millénaire.

Pas une nuance de couleur, pas un reflet n’échappe au regard ardent du photographe, même les animaux de la région, chèvres, moutons ou chameaux, semblent poser avec élégance face à lui, se laissant capturer sur des photos qui s’apparentent aux toiles d’un peintre.

Aujourd’hui âgé de 81 ans, après une carrière brillante dans la photographie de la mode et de la publicité, Bensimon confie à Arabnews en français avoir été littéralement envoûté par cette d’histoire de contrastes.

Son regard d’artiste, nourri par des décennies de création visuelle, capté la poésie brute du désert et la vie qui l’habite depuis la nuit des temps.

Photographe internationalement reconnu et ancien directeur de la création du magazine Elle, Bensimon a immortalisé des icônes de la mode, Cindy Crawford, Elle Macpherson, Madonna …avant de poser son objectif sur les terres arides mais vibrantes d’Alula.

Un changement d'univers radical, mais tout aussi inspirant, qui s'inscrit dans un parcours personnel autant que professionnel.

Depuis sa tendre jeunesse, ce Breton était passionné par le monde arabe et fasciné par le fait que les Arabes soient arrivés par le passé jusqu’à la région de Tour, dans le centre ouest de la France.

Il s’est donc inventé une histoire qu'il racontait à qui voulait l'entendre. Il disait qu’il venait de la lointaine ville de Bagdad, pour justifier son attirance profonde vers l’Orient qu'il considère comme le berceau des grandes civilisations monothéistes.

Grand voyageur et amateur des contrées lointaines, il découvre le Sahara au fil de ses périples, ainsi que cette envie de capturer l’essence de ces lieux hors du temps qui ne le quittera plus.

D'ailleurs, indique-t-il, avec une jubilation presque enfantine, il s'apprête à repartir en Arabie saoudite à la découverte de nouvelles contrées, pour une durée de huit semaines au bout desquelles il reviendra chargé de clichés inoubliables.

Mais au-delà de la beauté envoûtante des paysages, Bensimon évoque aussi son intérêt pour les habitants de ces régions et leur hospitalité chaleureuse et spontanée.

Il avoue également nourrir un intérêt et même une attirance poussée pour la spiritualité locale, allant jusqu’à admettre une forme de connexion personnelle avec la culture musulmane.

C’est à travers ses voyages et ses échanges avec les habitants qu’il dit avoir «compris pourquoi on prie cinq fois par jour. Cela structure et recentre. J’ai même failli me convertir pour une journée, juste pour expérimenter cette paix intérieure», raconte-t-il avec humour et sincérité.

A Dream of AlUla n’est pas seulement un recueil de photographies, c'est une invitation au voyage, un hommage à la beauté naturelle et spirituelle d'un territoire en pleine renaissance.

À travers l'objectif de Bensimon, un artiste à l’œil affûté et au cœur encore émerveillé, AlUla devient un poème visuel et un rêve à partager.


Les universités saoudiennes remportent les honneurs les plus prestigieux lors de l'exposition de Genève

Les institutions universitaires d'Arabie saoudite se sont illustrées lors du 50e Salon international des inventions de Genève. (MoE)
Les institutions universitaires d'Arabie saoudite se sont illustrées lors du 50e Salon international des inventions de Genève. (MoE)
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  • Ces victoires, obtenues parmi 900 inventeurs de 40 pays, soulignent la montée en puissance de la influence scientifique mondiale du Royaume.
  • L'événement a rassemblé 161 participants saoudiens issus d'écoles, d'universités et d'instituts techniques

RIYAD : Les institutions universitaires d'Arabie saoudite se sont distinguées lors du 50 e Salon international des inventions de Genève, qui s'est tenu du 9 au 13 avril 2025. L'université Princesse Nourah et l'université de Najran ont notamment remporté cinq médailles.

Ces victoires, obtenues parmi 900 inventeurs de 40 pays, soulignent l'influence croissante de ce pays sur le plan scientifique mondial.

L'université Princess Nourah a remporté quatre médailles, dont une médaille d'argent pour le « marqueur de référence dentaire fixe » du Dr Sarah Al-Nufaiei. Il s'agit d'un outil novateur qui normalise la pose d'implants dentaires en créant des points de référence intra-oraux fixes, améliorant ainsi la précision des procédures de restauration. 

L'université a également reçu trois médailles de bronze pour des projets innovants. Le « fauteuil roulant intelligent contrôlé sans fil par les signaux cérébraux et les clignements des yeux » du Dr Haya Al-Shahrani utilise des capteurs EEG non invasifs et des caméras de suivi des yeux afin d'accorder plus d'autonomie aux utilisateurs à mobilité réduite.

L'outil à base de gomme du Dr Fahda Al-Qahtani pour isoler les dents structurellement endommagées offre une alternative biocompatible aux clamps traditionnels en caoutchouc, tandis que la formulation de médicaments antidiabétiques du Dr Taghreed Al-Omar avec la Friedelin (un composé chimique) permet d'isoler le composé triterpénoïde des feuilles de Ziziphus spina-christi afin d'améliorer le contrôle de la glycémie.

Ces innovations s'inscrivent dans le plan stratégique 2025 de la PNU, qui vise à faire progresser les objectifs de développement durable de l'Arabie saoudite et à positionner l'université comme un centre de percées STIM dirigées par des femmes.

L'université de Najran a remporté une médaille d'or pour son « photocatalyseur à base de biocarbone de graines de palmier dattier, de nanoparticules d'or et de l'oxyde de zinc pour le traitement des eaux usées industrielles ».

Le projet permet de relever les défis environnementaux en convertissant des graines de palmier dattier d'origine locale en biocarbone, un matériau de base durable, puis en y ajoutant des nanoparticules d'or et de l'oxyde de zinc afin de créer un photocatalyseur qui dégrade les polluants organiques sous l'effet de la lumière ultraviolette.

Cette solution peu coûteuse et alimentée par l'énergie solaire témoigne de l'engagement de l'Arabie saoudite en faveur de l'éco-innovation dans le cadre de la Vision 2030.

L'événement a rassemblé 161 participants saoudiens issus d'écoles, d'universités et d'instituts techniques, qui ont présenté des avancées dans les domaines des infrastructures pilotées par l'intelligence artificielle, de la robotique médicale et des systèmes de sécurité biométriques.

Les deux universités visent désormais des brevets internationaux et des partenariats commerciaux, ce qui témoigne de l'expansion croissante de l'empreinte du monde universitaire saoudien sur la scène internationale. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com