Iran: Les manifestations récurrentes remettent en question la survie du régime théocratique

Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, participe à une cérémonie de remise de diplômes aux cadets du CGRI à Téhéran en 2019 (Photo, AFP).
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, participe à une cérémonie de remise de diplômes aux cadets du CGRI à Téhéran en 2019 (Photo, AFP).
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'exprime le 2 octobre 2019 devant des responsables du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) à Téhéran. (Photo, AFP)
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, s'exprime le 2 octobre 2019 devant des responsables du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) à Téhéran. (Photo, AFP)
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei (à droite), félicite Ebrahim Raissi lors de son investiture à la présidence de la République islamique à Téhéran, le 3 août 2021. (Photo, AFP)
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei (à droite), félicite Ebrahim Raissi lors de son investiture à la présidence de la République islamique à Téhéran, le 3 août 2021. (Photo, AFP)
Le fondateur de la Révolution islamique, l'Ayatollah Ruhollah Khomeini (à gauche) est accueilli par ses partisans à Téhéran lors de son retour en Iran après 15 ans d'exil en Irak et en France. (Photo, AFP)
Le fondateur de la Révolution islamique, l'Ayatollah Ruhollah Khomeini (à gauche) est accueilli par ses partisans à Téhéran lors de son retour en Iran après 15 ans d'exil en Irak et en France. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 20 octobre 2022

Iran: Les manifestations récurrentes remettent en question la survie du régime théocratique

  • L'idée que le système impopulaire de gouvernement clérical mis en place depuis la révolution de 1979 pourrait toucher à sa fin se répand
  • Les participants au soulèvement sans leader ont réclamé la liberté, la démocratie et la séparation de la religion et de l'État

LONDRES: Après un mois de manifestations dans tout le pays, déclenchées par la mort de Mahsa Amini, 22 ans, alors qu'elle était détenue par la célèbre police des mœurs iranienne, on pense de plus en plus que le régime clérical militant, en place depuis la révolution islamique de 1979, vit en sursis.

La mort d'Amini, le 16 septembre, a mis le feu aux poudres en Iran, où les frustrations refoulées par la baisse du niveau de vie et les discriminations à l'encontre des femmes et des minorités ethniques ont donné lieu à la plus grande vague de manifestations de masse depuis le Mouvement vert de 2009.

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Cette capture d'image d'une vidéo UGC mise à disposition le 15 octobre 2022 montre des étudiants iraniens manifestant à l'Université des sciences et de la culture de Téhéran. (Photo, AFP)

Un mois plus tard, les troubles persistent s'étendent à au moins 80 villes malgré une répression «impitoyable» qui a fait plus de 200 morts.

L'ampleur, la fureur et la détermination des protestations sont telles, que de nombreux observateurs de l'Iran et spécialistes des mouvements sociaux commencent à parler ouvertement de la possibilité d'un changement de régime.

La réussite d'un mouvement de protestation non violent de cette ampleur ne serait certainement pas sans précédent. Selon les recherches d'Erica Chenoweth, politologue à l'université de Harvard, les protestations non violentes ont deux fois plus de chances de réussir que les conflits armés.

En examinant des centaines de campagnes menées au cours du siècle dernier, notamment aux Philippines en 1986, en Géorgie en 2003, et au Soudan et en Algérie en 2019, Chenoweth a constaté qu'il faut environ 3,5% de la population participant activement à ces protestations pour assurer un changement politique sérieux.

L'influence de l'œuvre de Chenoweth est telle, que le phénomène a été surnommé «la règle des 3,5%».

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Des étudiants iraniens manifestent à l'université d'art de la ville centrale d'Ispahan sur cette image extraite d'une vidéo UGC mise à disposition le 15 octobre 2022. (Photo, AFP)

Roham Alvandi, professeur associé d'histoire internationale à la London School of Economics, estime que «quelque chose de fondamental» a changé à la suite des manifestations, qui pourraient constituer «le début de la fin de la République islamique».

Au lendemain de la mort d'Amini, les protestations se sont principalement concentrées sur la police des mœurs et son code vestimentaire strict pour les femmes. Les vidéos de ces premières manifestations partagées sur les réseaux sociaux montrent des femmes en train de retirer et de mettre feu à leur foulard en signe de défiance.

Les protestations se sont cependant très vite étendues à toute une série d'autres revendications, allant de l'effondrement du niveau de vie dû aux sanctions occidentales paralysantes au déni des droits fondamentaux des minorités ethniques.

Toutefois, c'est la décision des travailleurs des raffineries de pétrole d'Abadan et de Kangan et de l'usine pétrochimique de Bushehr de se joindre aux protestations qui a animé la conviction que le régime pourrait être à bout de souffle.

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Une capture d'image d'une vidéo UGC mise à disposition sur Twitter le 10 octobre 2022 montre des employés de la raffinerie pétrochimique d'Asaluyeh dans la province de Bushehr protestant contre la mort de Mahsa Amini. (Photo, AFP)

La grève a joué un rôle essentiel dans les révolutions iraniennes de 1906 et 1979, a déclaré Alvandi à Arab News, estimant qu'elle pourrait maintenant servir à «paralyser la République islamique et montrer l'impuissance de l'État face à ce mouvement».

Sanam Vakil, directrice adjointe et chargée de recherche principale pour le programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Chatham House, partage cette évaluation, affirmant à Arab News qu'une série de frappes comparables à celles de 1979 pourrait être un «ingrédient clé, paralysant l'économie et mettant en évidence une base de soutien plus large».

Cependant, Vakil affirme qu'il y a plusieurs facteurs qui pourraient déterminer le succès du mouvement. Le facteur principal étant le leadership.

«La force et la faiblesse du mouvement est son manque de leadership clair», a déclaré Vakil à Arab News.

«Cela reste une force, car sans organisation structurelle claire et sans leader, il sera difficile d’éradiquer complètement ce mouvement, mais ces même composantes sont également indispensables si ce mouvement doit être un véritable défi pour le régime.

Bien que les manifestations de 2009 et 2019 aient été plus importantes en termes de nombre de personnes dans la rue, les analystes ont souligné le caractère transgénérationnel du mouvement et le nombre de villes et de régions qui y participent.

«Ce n'est pas souvent que vous avez des écoliers qui disent au président iranien d'aller au diable», a indiqué Vakil.

Yassamine Mather, spécialiste de la politique iranienne à l’université d’Oxford et rédactrice en chef de la revue universitaire «Critique», estime que cette large base de soutien couvrant de nombreux segments de la société iranienne est un atout majeur qui laisse entrevoir la possibilité d’un changement de régime.

«C'est aussi une force qu'ils aient dépassé le hijab et qu'ils s'attaquent à d'autres problèmes – la répression, les prisonniers politiques, le prix élevé des aliments de base, le chômage ou le manque d'emplois sûrs, et la corruption», a déclaré Mather à Arab News.

«Et puis, il y a le soutien des travailleurs du pétrole dans des régions spécifiques, comme Assalouyeh, ainsi que le soutien des travailleurs de la canne à sucre de Hafttapeh, un syndicat d'enseignants iraniens et des sections de la profession juridique. À Téhéran, les avocats ont manifesté cette semaine.

«Sans compter que beaucoup de manifestants sont jeunes. Dans certains cas, ce sont des écoliers, ils ne sont donc pas facilement effrayés. Le fait que le régime n'ait pas réussi à lancer des contre-manifestations pro-gouvernementales durables ou réussies contribue à la situation.»

Mather a également souligné le sentiment apparent d'une désunion croissante au sommet après la décision de l'ancien président du Parlement, Ali Larijani, de s'écarter publiquement de la ligne du régime selon laquelle les services de renseignement américains et israéliens avaient créé les manifestations.

EN BREF

  • Mahsa Amini, d'origine kurde, est morte le 16 septembre après avoir été arrêtée pour avoir prétendument enfreint les règles strictes du régime en matière de hijab.

 

  • Les autorités iraniennes ont affirmé qu'elle avait été victime d'une crise cardiaque, mais les rapports indiquent qu'elle est morte des suites d'un violent passage à tabac le jour de son arrestation.

S'adressant à un site d'information iranien, Larijani a affirmé qu'une politique gouvernementale «extrémiste» sur le hijab avait engendré une contre-réaction extrémiste au sein de la population iranienne, et a appelé à une plus grande tolérance.

Les réformistes au sein du régime qui tentent de se démarquer des partisans de la ligne dure, certains appelant les forces de sécurité à se ranger du côté des «personnes qui protestent», sont probablement arrivés un peu trop tard», a estimé Mather.

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Une poubelle brûle au milieu d'un carrefour lors d'une manifestation pour Mahsa Amini à Téhéran le 20 septembre 2022. (Photo, AFP)

«Le fait est que les manifestants prennent leurs distances avec le régime lui-même et le slogan “mort au dictateur, qu'il s'agisse de Khamenei ou du Chah” est désormais très répandu.»

Les groupes d'opposition iraniens de la diaspora suivent de près l'évolution des événements en Iran, mais craignent que le régime ne s'effondre pas sans combattre.

Elham Zanjani, membre du Comité des femmes du Conseil national de la résistance iranienne, a déclaré à Arab News qu'il était «certainement possible» que les manifestations conduisent à un changement de régime, mais cela est loin d'être inévitable.

«La grande majorité des Iraniens sont contre le régime, ils scandent “à bas Khamenei”, “Nous ne voulons ni des mollahs ni du Chah”. Ces gens ne doutent guère que ce qu'ils recherchent, la liberté et la démocratie, la séparation de la religion et de l'État, etc. ne verra pas le jour avec ce régime au pouvoir», a jugé Zanjani.

«Mais on ne peut pas sous-estimer le redoutable potentiel de répression du régime, comme il l'a montré en novembre 2019, en tuant plus de 1 500 manifestants en cinq jours.»

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Des sympathisants du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) et des Moudjahidine du peuple d'Iran (MEK) manifestent près de l'ambassade d'Iran à Vienne, en Autriche, le 26 septembre 2022. (Photo, AFP)

En effet, la simple force brute pourrait bien suffire à étouffer ce mouvement de protestations.

«Il y a aussi le problème du manque d'alternative évidente et de stratégie sur qui ou quoi remplacerait le régime actuel», a mentionné Mather. «Sans oublier la capacité des forces de sécurité à tuer, blesser et arrêter les manifestants.»

L'aide de puissances extérieures est également susceptible d'entacher le mouvement et de donner du poids aux allégations du régime concernant une conspiration étrangère.

«Le soutien des gouvernements occidentaux est aussi une faiblesse potentielle car il évoque les idées de “révolution des fleurs” et d'interventions étrangères visant à diviser l'Iran en petits États régionaux», a ajouté Mather, faisant référence à la fragmentation de l'ancienne Union soviétique dans les années 1990 selon des lignes ethnolinguistiques prédominantes.

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Des manifestants scandent des slogans devant le Capitole américain lors de la «Marche de solidarité pour l'Iran» à Washington, le 15 octobre 2022. (Photo, AFP)

Toutefois, pour Zanjani, le soutien international reste un facteur important pour le renversement final du régime. Ce soutien devrait inclure des mesures punitives afin d’empêcher le régime de recourir à de nouvelles mesures d'oppression contre les manifestants pacifiques.

«Nous devons vaincre, d'une manière ou d'une autre, ce pouvoir répressif maléfique», a déclaré Zanjani à Arab News.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com