La Commission de la mode saoudienne fait part de grands projets pour soutenir les talents locaux

Le dernier programme Saudi 100 Brands de la commission vise à positionner la mode et le patrimoine saoudiens sur la scène internationale. (Photo AN/Abdelrahmane Shalhoub)
Le dernier programme Saudi 100 Brands de la commission vise à positionner la mode et le patrimoine saoudiens sur la scène internationale. (Photo AN/Abdelrahmane Shalhoub)
Lors de son 1er Fashion Strategy Roadshow, mercredi dernier, la commission a fait part de son intention de créer un studio de développement de produits de classe mondiale. (Photo AN/Abdelrahmane Shalhoub)
Lors de son 1er Fashion Strategy Roadshow, mercredi dernier, la commission a fait part de son intention de créer un studio de développement de produits de classe mondiale. (Photo AN/Abdelrahmane Shalhoub)
Le PDG Burak Cakmak a signé au nom de la commission quatre partenariats avec des acteurs majeurs du marché: Mukatafa, L’azurde, Kamal Osama Jamjoom Group et Sela. (Photo AN/Abdelrahmane Shalhoub)
Le PDG Burak Cakmak a signé au nom de la commission quatre partenariats avec des acteurs majeurs du marché: Mukatafa, L’azurde, Kamal Osama Jamjoom Group et Sela. (Photo AN/Abdelrahmane Shalhoub)
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Publié le Vendredi 14 octobre 2022

La Commission de la mode saoudienne fait part de grands projets pour soutenir les talents locaux

  • Dans le cadre de ses efforts continus pour soutenir l’industrie de la mode, la commission a signé quatre accords de partenariat
  • Grâce au programme Saudi 100 Brands, la commission cherche à accroître l’exposition mondiale de la mode saoudienne

RIYAD: La Commission de la mode a fait part d’une série de nouvelles initiatives qui visent à fournir un soutien accru aux créateurs du Royaume et à leur apporter de plus grandes possibilités pour promouvoir leur travail auprès d’un public mondial.

Lors de son 1er Fashion Strategy Roadshow, mercredi dernier, l’organisation, qui relève du ministère de la Culture, a rendu publique son intention de créer un studio de développement de produits à l’usage des créateurs, ainsi que quatre accords de partenariat avec les principaux acteurs de l’industrie.

Le PDG Burak Cakmak déclare: «Au cours des deux dernières années, le secteur de la mode saoudien a réalisé de grands progrès. Du lancement de notre programme de tutorat d’un an, Saudi 100 Brands, jusqu’à Fashion Futures, notre conférence annuelle, et Elevate, notre programme de leadership féminin, nous avons optimisé les possibilités pour les talents locaux.»

«La mise en place d’un studio de développement de produits à Riyad constitue un progrès important qui fait de l’Arabie saoudite un centre de mode florissant.»

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Le PDG Burak Cakmak a signé au nom de la commission quatre partenariats avec des acteurs majeurs du marché: Mukatafa, L’azurde, Kamal Osama Jamjoom Group et Sela. (Photo AN/Abdelrahmane Shalhoub)

Situé au Misk City Hub, l’établissement de mille mètres carrés fournira aux concepteurs et aux étudiants un soutien, une technologie et des équipements de développement de produits de classe mondiale, comme une machine à tricoter 3D, une machine de découpe laser, du matériel industriel et des machines à coudre en cuir, ainsi que des imprimantes numériques sur textile.

Le studio disposera également d’une vaste gamme d’équipements destinés à la fabrication de bijoux, dont une imprimante 3D Formlab et une machine d’emboutissage de métal moulé sous pression.

La princesse Rima bent Bandar, qui siège au conseil d’administration de la commission, confie: «Les réalisations innovantes de cette nouvelle génération de créateurs de mode sont absolument remarquables. Leur énergie créatrice et leur talent sont évidents et leur vision laisse présager de belles choses pour l’avenir.»

«Plus de 1 300 personnes ont postulé pour participer au programme Saudi 100 Brands, ce qui montre que cette industrie est très prometteuse», souligne-t-elle.

«Au moment où l’Arabie saoudite s’ouvre au monde, la mode nous aidera à raconter notre histoire de changement et l’incidence transformationnelle de l’initiative Vision 2030.»

Dans le cadre de ses efforts continus destinés à soutenir l’industrie de la mode, la commission a également signé quatre accords de partenariat, notamment avec Mukatafa, une organisation qui cherche à accroître la collaboration entre les secteurs privé et public, et le détaillant multicanal Kamal Osama Jamjoom Group.

en bref

L’établissement de mille mètres carrés fournira aux concepteurs et aux étudiants un soutien, une technologie et des équipements de développement de produits de classe mondiale, comme une machine à tricoter 3D, une machine de découpe laser, du matériel industriel et des machines à coudre en cuir, ainsi que des imprimantes numériques sur textile.

Les deux autres partenariats concernent le géant de la joaillerie du Moyen-Orient L’azurde, dans le but de renforcer l’exposition des marques locales, et la société de marketing Sela, pour soutenir les créateurs du Royaume au moyen du programme Saudi 100 Brands et pour leur fournir un espace de vente pendant le ramadan.

Ammar Bogari, directeur général de la commission pour la stratégie et le développement commercial, explique: «La mode ne se limite pas à ce que nous portons. Elle est bien plus importante que cela. La mode, c’est la culture, l’économie, l’environnement et le soft power.»

Il soutient que, grâce à l’initiative Vision 2030, plus de la moitié des personnes qui travaillent dans le milieu de la mode au sein du Royaume sont des femmes et que les Saoudiens détiennent les deux tiers de tous les emplois dans le secteur principal.

Dans le cadre de l’initiative Vision 2030, la commission cherche à promouvoir l’éducation et la créativité dans l’industrie de la mode, à soutenir le développement de produits et à accroître la localisation de la chaîne de fabrication et d’approvisionnement.

Récemment, elle a également fait part d’un partenariat avec l’université des sciences et technologies du roi Abdallah qui a pour ambition de créer de plus grandes possibilités de recherche et de développement.

Grâce au programme Saudi 100 Brands, la commission cherche à accroître l’exposition mondiale de la mode saoudienne en présentant ses collections lors des Fashion Weeks de New York et de Milan.

La créatrice saoudienne Tima Abid, dont les créations font partie du programme, indique à Arab News que la commission avait une incidence «remarquable» sur l’industrie.

«Je pense que les nouvelles stratégies mettront à la disposition de tous les designers de grandes possibilités pour que leur créativité atteigne les marchés mondiaux et que cela serve d’interface respectable pour notre pays», souligne-t-elle.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Pour l'Iran, le mandat d'arrêt de la CPI contre Netanyahu signifie «la mort politique» d'Israël

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  • Dans cette première réaction officielle de l'Iran, M. Salami a qualifié les mandats d'arrêt de la CPI de "mesure bienvenue"
  • Israël et des pays alliés ont critiqué la décision de la CPI d'émettre jeudi des mandats d'arrêt à l'encontre de M. Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant

TEHERAN: Le chef des Gardiens de la Révolution iraniens a estimé vendredi que les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Défense signifiaient la "mort politique" d'Israël.

"Cela signifie la fin et la mort politique du régime sioniste, un régime qui vit aujourd'hui dans un isolement politique absolu dans le monde et dont les responsables ne peuvent plus se rendre dans d'autres pays", a déclaré le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique, dans un discours diffusé par la télévision d'Etat.

Dans cette première réaction officielle de l'Iran, M. Salami a qualifié les mandats d'arrêt de la CPI de "mesure bienvenue" et de "grande victoire pour les mouvements de résistance palestinien et libanais", respectivement le Hamas et le Hezbollah, tous deux soutenus par la République islamique.

Israël et des pays alliés ont critiqué la décision de la CPI d'émettre jeudi des mandats d'arrêt à l'encontre de M. Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024".

La CPI a aussi émis un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas, pour les mêmes chefs, "sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", jour de l'attaque sans précédent du Hamas en Israel, qui a déclenché la guerre en cours dans la bande de Gaza.

L'Iran fait du soutien à la cause palestinienne un des piliers de sa politique étrangère depuis l'instauration de la République islamique en 1979, et ne reconnaît pas l'Etat d'Israël.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de M. Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

 


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.