Le roi Salmane et le prince héritier d'Arabie saoudite félicitent Biden

Le roi Salmane d’Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed ben Salmane . (SPA).
Le roi Salmane d’Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed ben Salmane . (SPA).
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Publié le Lundi 09 novembre 2020

Le roi Salmane et le prince héritier d'Arabie saoudite félicitent Biden

  • Le roi Salmane a salué «les relations étroites, particulières et historiques entre les deux pays amis»
  • Joe Biden a déclaré qu'il compte signer une série de décrets pour abroger l'interdiction d’entrer sur le territoire américain qui frappe les voyageurs venus de pays à majorité musulmane, ainsi que pour se rallier à nouveau à l'accord de Paris sur le clima

RIYAD: Dimanche, le roi Salmane d'Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed ben Salmane ont félicité Joe Biden pour sa victoire à l’élection présidentielle américaine. Ils lui ont souhaité succès, progrès et prospérité pour le peuple américain, selon l'agence de presse saoudienne dans un communiqué.

Le roi et le prince héritier ont également félicité Kamala Harris, élue vice-présidente.

Le roi Salmane a salué «les relations étroites, particulières et historiques entre les deux pays amis», que les deux parties cherchent à renforcer et à développer dans tous les domaines.

Le prince héritier a adressé ses sincères félicitations et ses meilleurs vœux de santé et de bonheur à Joe Biden, espérant «de nouvelles avancées et des progrès» pour le peuple américain.

Les chefs d'État des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et les dirigeants du monde arabe ont également adressé leurs félicitations.

Le président Abdel Fattah al-Sissi a déclaré que l'Égypte attendait avec impatience le «renforcement des relations bilatérales stratégiques entre l'Égypte et les États-Unis dans l'intérêt des nations et des peuples».

Le roi Abdallah de Jordanie a déclaré: «Je me réjouis de travailler avec vous pour faire avancer le solide partenariat historique entre la Jordanie et les États-Unis, dans l'intérêt de nos objectifs communs de paix, de stabilité et de prospérité».

Le président palestinien, Mahmoud Abbas,  souhaité que Joe Biden renforce les relations entre les Palestiniens et Washington.

Joe Biden, qui fêtera ses 78 ans le 20 novembre prochain, est l’homme le plus âgé jamais élu à la Maison-Blanche. Kamala Harris, la jeune sénatrice de Californie, est la première femme, la première sud-asiatique, et la première afro-américaine à être élue vice-présidente.

Aux États-Unis, l'ancien président républicain George W. Bush s’est entretenu avec Joe Biden et l'a félicité pour sa victoire. «Malgré nos divergences politiques, je sais que Joe Biden est un homme bon, et il a gagné la chance de diriger et d'unifier notre pays, a-t-il déclaré. Le peuple américain peut avoir confiance: cette élection est fondamentalement juste, son intégrité sera préservée, et son résultat est clair.»

Après une visite à l’église de Wilmington, dans le Delaware, Joe Biden et sa famille sont allés au cimetière de l’église, où son fils Beau est enterré.

Joe Biden a déclaré qu'il compte signer une série de décrets pour abroger l'interdiction d’entrer sur le territoire américain qui frappe les voyageurs venus de pays à majorité musulmane, ainsi que pour se rallier à nouveau à l'accord de Paris sur le climat. Il prévoit aussi d’annuler le retrait des États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé, et de soutenir un programme de protection des mineurs arrivés illégalement aux États-Unis.

Un conseiller de Joe Biden a déclaré avoir l'intention de donner suite à ces plans dès son entrée en fonction. Mettant fin à quatre jours de suspense, Joe Biden a décroché la Pennsylvanie samedi et ainsi franchi le seuil des 270 voix du collège électoral nécessaires pour assurer la présidence américaine. Il a déclaré: «Les gens de cette nation ont parlé. Ils nous ont livré une victoire claire, une victoire convaincante.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.