L'exposition «Artisanat saoudien» de la galerie d'art Naila reflète une nation en pleine mutation

L'exposition «Saudi Crafts» a réuni un certain nombre de studios d'artisanat collectifs et de designers locaux, tels que Desert Designs, Herfa Association, Sadu Tarha, Wuhah Studio et bien d'autres encore. (Photo fournie)
L'exposition «Saudi Crafts» a réuni un certain nombre de studios d'artisanat collectifs et de designers locaux, tels que Desert Designs, Herfa Association, Sadu Tarha, Wuhah Studio et bien d'autres encore. (Photo fournie)
L'exposition «Saudi Crafts» a réuni un certain nombre de studios d'artisanat collectifs et de designers locaux, tels que Desert Designs, Herfa Association, Sadu Tarha, Wuhah Studio et bien d'autres encore. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 24 septembre 2022

L'exposition «Artisanat saoudien» de la galerie d'art Naila reflète une nation en pleine mutation

  • « La fête nationale est un événement que tous les citoyens et résidents saoudiens chérissent», dit Al-Debas, tout en évoquant les avancées du Royaume au fil des ans
  • Al-Ogla: «Il est temps pour nous, créatifs saoudiens, de nous exprimer, car l'ensemble de la communauté comprend désormais l'importance de l'art»

 

RIYAD: À l'occasion de la 92e fête nationale saoudienne, la galerie d'art Naila a organisé une exposition intitulée «Saudi Crafts» (Artisanat saoudien), qui réunira 30 studios, artistes et marques artisanales. Ils présenteront leurs projets créatifs du 20 au 30 septembre.

Parmi les grands noms de la scène artistique saoudienne, tels qu'Abdallah Hammas et Najla al-Saleem, figure May Hamdan, dont les œuvres mélangent des aspects et des techniques traditionnels avec des éléments contemporains dans sa première exposition. Elle a baptisé son œuvre «Mader», un mélange de deux mots arabes signifiant «passé» et «présent».

Pour sa série en plein essor, qui ne compte pour l'instant que deux œuvres, l'artiste utilise la technique de tissage traditionnelle du royaume, le Sadu, ainsi que des éléments en résine cristalline, qui constituent sa touche personnelle.

Saudi Scenes est une boutique d'œuvres d'art et de souvenirs, proposant un large éventail de créations parfaites pour un cadeau spécial provenant du pays. À travers des collections d'œuvres d'art, des poteries et des bijoux faits à la main, la boutique présente fièrement son patrimoine.
Saudi Scenes est une boutique d'œuvres d'art et de souvenirs, proposant un large éventail de créations parfaites pour un cadeau spécial provenant du pays. À travers des collections d'œuvres d'art, des poteries et des bijoux faits à la main, la boutique présente fièrement son patrimoine.

Rached al-Debas est un autre artiste qui incorpore la résine et l'art de la corde dans ses œuvres pour créer des portraits puissants. Il affirme que son travail est le premier de ce type dans le monde. L'un de ses portraits est un hommage sincère au prince héritier Mohammed ben Salmane et au défunt roi Abdelaziz. Il reflète les changements que connaît actuellement l'Arabie saoudite par rapport à la nation émergente qu'elle était depuis neuf décennies.

« J'ai choisi cette idée parce que nous voyons tous le prince héritier comme une autre version du roi Abdelaziz dans ses qualités, sa détermination, son sens

HIGHLIGHT

Parmi les grands noms de la scène artistique saoudienne, tels qu'Abdallah Hammas et Najla al-Saleem, figure May Hamdan, dont les œuvres fusionnent des aspects et des techniques traditionnels avec des éléments contemporains dans sa première exposition. Elle a baptisé son œuvre «Mader», un mélange de deux mots arabes signifiant «passé» et «présent».

L'artiste a passé trois à quatre heures par jour pendant quatre semaines pour réaliser son œuvre, dans le but de représenter la croissance du pays et d'exprimer son patriotisme.

Saudi Scenes est une boutique d'œuvres d'art et de souvenirs, proposant un large éventail de créations parfaites pour un cadeau spécial provenant du pays. À travers des collections d'œuvres d'art, des poteries et des bijoux faits à la main, la boutique présente fièrement son patrimoine.
Saudi Scenes est une boutique d'œuvres d'art et de souvenirs, proposant un large éventail de créations parfaites pour un cadeau spécial provenant du pays. À travers des collections d'œuvres d'art, des poteries et des bijoux faits à la main, la boutique présente fièrement son patrimoine.

« La fête nationale est un événement que tous les citoyens et résidents saoudiens chérissent», a-t-il affirmé, tout en évoquant les avancées du Royaume au fil des ans.

Quant à l'œuvre de l'artiste Muneerah Al-Ogla, elle rend hommage à la femme saoudienne. Débordant de nuances de bleu et de vert et représentant une jeune fille sur des formes en spirale, avec des colombes et des palmiers au-dessus, la peinture « symbolise tout ce qui se passe dans la vie d'une femme saoudienne », explique Al-Ogla.

« Indépendamment de ce qui se passe dans sa vie, elle est capable de garder la tête haute, de surmonter les difficultés et de se fixer des objectifs », dit-elle à Arab News.

Dans cette huile sur toile en deux parties, la colombe symbolise la paix intérieure, précise Al-Ogla, ce qui signifie que le sujet est capable d'équilibrer les difficultés de son passé et de s’imaginer une vie nouvelle à l'intérieur des frontières du Royaume.

Saudi Scenes est une boutique d'œuvres d'art et de souvenirs, proposant un large éventail de créations parfaites pour un cadeau spécial provenant du pays. À travers des collections d'œuvres d'art, des poteries et des bijoux faits à la main, la boutique présente fièrement son patrimoine.

« Il est temps pour nous, créatifs saoudiens, de nous exprimer, car l'ensemble de la communauté comprend désormais l'importance de l'art. Le moment est venu pour nous de mettre en valeur notre créativité qui contribue à l'image du Royaume à l'étranger, et non seulement au niveau local », poursuit Al-Ogla.

L'œuvre de Hams Muryh, qui vise à documenter l'artisanat traditionnel du sud, attire l'attention des visiteurs et d'autres artistes. Elle intègre Al-Haseer, une technique traditionnelle de tissage à la main à base de feuilles de palmier-dattier, et Al-Qatt al-Asiri, un style d'art saoudien généralement peint par les femmes dans la région sud du Royaume.

« Ce sont des symboles de notre authenticité méridionale. C'est la culture que nous avons héritée », indique Muryh à Arab News, tout en expliquant comment elle a associé et essayé d'équilibrer les différentes techniques pour obtenir un effet moderne.

L'exposition «Saudi Crafts» a réuni un certain nombre de studios d'artisanat collectifs et de designers locaux, tels que Desert Designs, Herfa Association, Sadu Tarha, Wuhah Studio et bien d'autres encore.

Créée par Morouj al-Shatri, Keramos Studio est une marque saoudienne qui vise à faire revivre l'ancien artisanat de la poterie dans la région, en s'inspirant d'éléments de l'art islamique, du folklore saoudien et du patrimoine local.

Bien que la marque et l'argile soient importées de pays européens, respectivement de Grèce et d'Italie, tous les produits sont conçus et fabriqués par des Saoudiens qui utilisent des styles saoudiens traditionnels tels que le Sadu, Al-Qatt et Hijazi Rawashin.

En plus de ses produits, l'entreprise propose également des ateliers de formation aux techniques de l'artisanat tout au long de l'année.

Saudi Scenes est une boutique d'œuvres d'art et de souvenirs, proposant un large éventail de créations parfaites pour un cadeau spécial provenant du pays. À travers des collections d'œuvres d'art, des poteries et des bijoux faits à la main, la boutique présente fièrement son patrimoine.

Dans cette exposition particulière, les articles choisis sont des images locales et traditionnelles peintes à la main sur Daf, un tambour à cadre du Moyen-Orient fait de cuir authentique. Les scènes présentées sont des interprétations de décors traditionnels du désert saoudien, comme les fêtes sous les tentes, l'équitation et le mur historique de Diriyah.

« J'ai transformé le Daf d'un instrument de musique en une œuvre d'art, en ajoutant un élément de lumière à l'arrière pour mettre en valeur les détails sur la toile. À la lumière du jour, on retrouve la peinture originale, et une faible lumière pendant la nuit peut donner une esthétique différente », explique l'artiste Duaa al-Badr.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.