RIYAD: Le Fonds d’investissement public (PIF) saoudien a créé un demi-million d’emplois grâce à ses cinquante-quatre entreprises opérant dans dix secteurs différents, selon son gouverneur, Yasir al-Rumayyan.
S’exprimant lors du sommet du Future Investment Initiative (FII) à New York le 22 septembre, M. Al-Rumayyan, qui est également président du FII, affirme que le but ultime du PIF est de générer encore plus de possibilités d’emploi.
«Nous voulons créer 1,8 million d’emplois – de qualité. Ce ne sont pas uniquement les chiffres qui nous intéressent, mais surtout la qualité de ces emplois», précise-t-il.
Il ajoute que le PIF joue un rôle majeur dans la stimulation de l’économie saoudienne.
Par ailleurs, Yasir al-Rumayyan souligne que le PIF a créé un outil spécialement conçu pour s’assurer que les objectifs définis tous les cinq ans puissent être atteints. Il définira également les objectifs pour les cinq prochaines années.
«Nous nous projetons sur une période de cinq ans, la première fois en 2017 et la deuxième fois en 2021. Nous appelons cela le “programme de réalisation de la vision”», explique M. Al-Rumayyan. Il ajoute: «C’est un document public que nous présentons sur notre site Web et, dans ce document, nous mettons l’accent sur ce que nous voulons faire exactement dans les cinq prochaines années.»
«Nous avons réussi à atteindre la première partie des objectifs du premier programme de réalisation de la vision», note-t-il.
Le gouverneur du PIF affirme que le fonds saoudien dispose de six ensembles d’investissements, quatre en Arabie saoudite et deux à l’étranger.
Il souligne que le PIF a des mégaprojets prometteurs, ainsi que des investissements stratégiques et un portefeuille équilibré.
Selon Yasir al-Rumayyan, le réchauffement climatique n’est pas la seule préoccupation à laquelle il faut répondre, car il faut également accorder de l’importance à l’écosystème mondial.
«Vous ne pouvez pas déclarer que l’industrie des carburants fossiles est néfaste pour le monde, car sans elle, le monde s’arrêterait. Le secteur agricole émet beaucoup de dioxyde de carbone. Cela signifie-t-il donc que l’agriculture est néfaste? Bien sûr que non. Nous devons trouver les bonnes solutions pour atténuer ces risques», renchérit M. Al-Rumayyan.
Il révèle que Saudi Aramco – dont il est également président – est l’entreprise qui, parmi celles qui produisent du pétrole et du gaz, génère le moins d’émissions au monde.
«Nous émettons 10,5 kilogrammes de dioxyde de carbone par baril, alors que la moyenne de l’industrie est de 25 kilogrammes», conclut-il.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com