PARIS: Plusieurs dirigeants politiques français, dont la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, ont apporté mardi leur soutien aux "femmes iraniennes qui se battent pour leur liberté" après la mort d'une jeune femme, Mahsa Amini, détenue par la police des mœurs.
"Mahsa Amini avait 22 ans et voulait seulement vivre libre. Aujourd'hui, elle n'est plus. En Iran, le courage est féminin. Il est celui de toutes ces femmes qui se lèvent aujourd'hui au nom de leur liberté. Leur combat est le nôtre", a écrit Mme Braun-Pivet sur Twitter.
"Soutien aux femmes iraniennes qui se battent pour leur liberté. Bouleversée par le meurtre barbare de Mahsa Amini!", a réagi, également sur le réseau social, la présidente (LR, droite) de la région Ile-de-France et ex-candidate à la présidentielle Valérie Pécresse.
Le patron du Parti socialiste Olivier Faure a également pris fait et cause sur Twitter "pour Mahsa Amini et pour toutes les autres femmes qui rêvent de liberté et d'égalité".
De nouvelles manifestations ont eu lieu en Iran, notamment à Téhéran et à Mashhad, pour dénoncer la mort de Mahsa Amini, la police rejetant à nouveau lundi toute responsabilité dans ce décès.
Le 13 septembre, la jeune femme a été arrêtée à Téhéran pour "port de vêtements inappropriés" par la police des mœurs, une unité chargée de faire respecter le code vestimentaire strict de la République islamique d'Iran pour les femmes.
En Iran, se couvrir les cheveux est obligatoire en public. Cette police interdit en outre aux femmes de porter des manteaux courts au-dessus du genou, des pantalons serrés et des jeans troués ainsi que des tenues de couleurs vives, entre autres.
La jeune femme est tombée dans le coma après son arrestation et est décédée le 16 septembre à l'hôpital, selon la télévision d’État et sa famille.