Le ministre saoudien de l’Éducation fait l’éloge de la révolution technologique lors du sommet de l'ONU

Le ministre saoudien de l'Éducation, Hamad al-Sheikh (Photo, SPA).
Le ministre saoudien de l'Éducation, Hamad al-Sheikh (Photo, SPA).
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Publié le Lundi 19 septembre 2022

Le ministre saoudien de l’Éducation fait l’éloge de la révolution technologique lors du sommet de l'ONU

  • Hamad al-Sheikh affirme l'importance des ressources électroniques ouvertes pour soutenir et renforcer les capacités des étudiants lors du sommet de l'ONU
  • Selon lui, le Royaume est l'un des rares pays au monde à disposer d'une institution dédiée aux politiques d'apprentissage en ligne

RIYAD: Le ministre saoudien de l'Éducation, Hamad al-Sheikh, a déclaré que les technologies avancées offrent un accès efficace, équitable et complet aux ressources électroniques ouvertes et aux plateformes pour les apprenants aux origines, intérêts et besoins différents, à tout moment et partout dans le monde.

M. Al-Sheikh a récemment pris part à une discussion intitulée «Écosystèmes éducatifs efficaces: solutions pour le contenu numérique ouvert» lors du Sommet sur la transformation de l’éducation, qui s'inscrit dans le cadre de la première semaine de la 77e Assemblée générale des Nations unies à New York.

La session s'est tenue lors de la «Journée des solutions», le deuxième jour de cet événement de haut niveau qui traite des approches visant à améliorer l'éducation dans le monde. Les experts ont discuté des moyens de transformer l'éducation grâce aux efforts de terrain menés par les enseignants.

EN BREF

Le ministre saoudien de l'Éducation, Hamad al-Sheikh, a récemment pris part à une discussion intitulée «Écosystèmes éducatifs efficaces: solutions pour le contenu numérique ouvert» lors du Sommet sur la transformation de l’éducation, qui s'inscrit dans le cadre de la première semaine de la 77e Assemblée générale des Nations unies à New York.

Le ministre saoudien a affirmé l'importance des ressources et des plateformes électroniques ouvertes pour soutenir et renforcer les capacités des étudiants, améliorer les compétences des enseignants et faciliter l'accès à des ressources éducatives de haute qualité.

Il a rappelé l'expérience remarquable du Royaume dans le domaine de la transformation numérique depuis 2005, ainsi que ses efforts durant la pandémie de Covid-19 pour développer des plateformes éducatives et investir dans des solutions numériques.

Al-Sheikh a souligné le rôle des plateformes éducatives du Royaume, «Mon école (Madrasati)», «Ma maternelle (Rawdati)» ainsi que les chaînes éducatives «Ain», qui ont bénéficié d'une attention mondiale et ont servi de modèle aux systèmes éducatifs à travers le monde pour offrir un accès équitable et efficace à tous les apprenants.

Il a ajouté que le succès du Royaume dans le domaine des ressources et des plateformes numériques ouvertes émanait de l'investissement précoce dans l'infrastructure et l'éducation numériques en Arabie saoudite.

Le ministre a déclaré que le Royaume est l'un des rares pays au monde à disposer d'une institution dédiée aux politiques d'apprentissage en ligne et à la définition de normes pour tous les contenus éducatifs électroniques et numériques, le National e-Learning Center. Il a ainsi affirmé l'importance du cycle des ressources et plateformes électroniques ouvertes pour faire avancer l'éducation et accroître la durabilité des systèmes éducatifs en temps de crise.

Il a souligné que les faibles coûts, la facilité de réutilisation, la compatibilité avec les contextes locaux et la republication reflètent l'importance des ressources et plateformes électroniques ouvertes. À titre d'exemple, M. Al-Sheikh a déclaré que les élèves du Royaume peuvent, grâce à des plateformes et des ressources en ligne, s'informer sur le Musée américain d'histoire naturelle de New York alors qu'ils sont dans leur classe à Riyad. De leur côté, les étudiants américains et du monde entier peuvent visiter virtuellement NEOM, la ville intelligente du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Syrie: Chareh à Alep un an après l'offensive sur la ville

Le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh s'est rendu samedi dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, un an après l'offensive éclair menée par sa coalition islamiste qui a conduit à la chute du dirigeant Bachar al-Assad. (AFP)
Le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh s'est rendu samedi dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, un an après l'offensive éclair menée par sa coalition islamiste qui a conduit à la chute du dirigeant Bachar al-Assad. (AFP)
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  • "Alep renaît, et avec elle, c'est toute la Syrie qui renaît", a lancé l'ancien jihadiste devant plusieurs centaines de personnes rassemblées devant la célèbre citadelle d'Alep
  • Peu après, il est apparu au sommet de la tour de l'édifice près d'un immense drapeau syrien, dans ce site emblématique gravement endommagé durant les années de guerre

ALEP: Le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh s'est rendu samedi dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, un an après l'offensive éclair menée par sa coalition islamiste qui a conduit à la chute du dirigeant Bachar al-Assad.

Il y a un an jour pour jour, cette coalition partie d'Idleb, plus au nord, arrivait aux portes de la deuxième ville de Syrie dont elle prendra le contrôle deux jours plus tard. Le 8 décembre, elle s'emparait de la capitale Damas.

"Alep renaît, et avec elle, c'est toute la Syrie qui renaît", a lancé l'ancien jihadiste devant plusieurs centaines de personnes rassemblées devant la célèbre citadelle d'Alep.

Peu après, il est apparu au sommet de la tour de l'édifice près d'un immense drapeau syrien, dans ce site emblématique gravement endommagé durant les années de guerre.

Alep avait été l'un des premiers foyers de manifestations contre le pouvoir d'Assad en 2011, qui avaient dégénéré en guerre civile.

Pendant quatre ans, la ville est restée divisée entre un secteur loyaliste à l'ouest, où vivait la majorité de la population, et les rebelles dans une zone à l'est.

Avec l'appui de l'allié russe, les forces gouvernementales syriennes avaient repris le contrôle total de la ville fin 2016, avant que la coalition islamiste menée par M. Chareh ne s'en empare huit ans plus tard.

L'offensive de la coalition, lancée le 27 novembre 2024, a mis fin à plus d'un demi-siècle de domination du clan Assad.


Le pape appelle les Libanais à «rester» dans leur pays

Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves". (AFP)
Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves". (AFP)
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  • Arrivé de Turquie dans le cadre de son premier déplacement international, Léon XIV est venu porteur d'un message de paix au Liban, qui craint le retour d'un conflit ouvert avec Israël
  • Dans un discours au palais présidentiel peu après son arrivée, il a insisté sur la situation intérieure et la nécessité d’œuvrer pour la "paix" - un mot répété 27 fois - sans évoquer les tensions régionales ni les récents bombardements israéliens

BEYROUTH: Le pape Léon XIV a exhorté dimanche les Libanais à "rester" dans leur pays, où l'effondrement économique a aggravé l'émigration massive, et appelé à la "réconciliation" pour surmonter les profonds clivages politiques et communautaires au Liban.

Arrivé de Turquie dans le cadre de son premier déplacement international, Léon XIV est venu porteur d'un message de paix au Liban, qui craint le retour d'un conflit ouvert avec Israël.

Dans un discours au palais présidentiel peu après son arrivée, il a insisté sur la situation intérieure et la nécessité d’œuvrer pour la "paix" - un mot répété 27 fois - sans évoquer les tensions régionales ni les récents bombardements israéliens.

Léon XIV a également souligné le besoin "d’autorités et d’institutions qui reconnaissent que le bien commun est supérieur à celui d’une partie", et appelé la classe dirigeante à "se mettre au service du peuple avec engagement et dévouement".

La crise économique inédite qui a éclaté à l'automne 2019 et ruiné les Libanais a été imputée en grande partie à la négligence de la classe politique, régulièrement accusée de clientélisme communautaire et de corruption.

Evoquant "une hémorragie de jeunes et de familles" quittant le pays, il a reconnu qu'"il arrive parfois qu'il soit plus facile de fuir ou, tout simplement, plus pratique d'aller ailleurs". "Il faut vraiment du courage et de la clairvoyance pour rester ou revenir dans son pays", a-t-il déclaré.

L'effondrement économique depuis 2019 a accentué l'émigration massive depuis le pays, notamment des jeunes parmi lesquels un grand nombre de chrétiens.

En l'absence de chiffres officiels, un centre de recherche indépendant, al-Doualiya, estime que 800.000 Libanais ont émigré entre 2012 et 2024. La population actuelle est estimée à 5,8 millions d'habitants, dont plus d'un million de réfugiés syriens.

"Résilience" 

Dans son discours devant les responsables, la société civile et le corps diplomatique, accueilli par des applaudissements, le pape américain a appelé le Liban à "emprunter la voie difficile de la réconciliation" pour refermer les "blessures personnelles et collectives".

"Si elles ne sont pas soignées, si l'on ne travaille pas à une guérison de la mémoire, à un rapprochement entre ceux qui ont subi des torts et des injustices, il sera difficile d'avancer vers la paix", a-t-il mis en garde.

Le pays a connu une longue guerre civile (1975-1990) au sortir de laquelle aucun travail de mémoire ni de véritable réconciliation n'a été fait.

La dernière guerre avec Israël a approfondi les clivages, le Hezbollah chiite ayant ouvert le front contre Israël en octobre 2023 pour soutenir le Hamas palestinien, soulevant l'opposition d'une grande partie des autres communautés, dont les chrétiens.

Le pape américain a salué la "résilience" d'un "peuple qui ne succombe pas, mais qui sait toujours renaître avec courage face aux épreuves".

"Vous avez beaucoup souffert des conséquences d’une économie qui tue, de l'instabilité mondiale qui a également, au Levant, des répercussions dévastatrices de la radicalisation des identités et des conflits, mais vous avez toujours voulu et su recommencer", a lancé le chef de l'Eglise catholique.

Pour sa part, le président libanais Joseph Aoun, seul chef d'Etat chrétien du monde arabe, a assuré dans son discours que "la sauvegarde du Liban, unique modèle de coexistence" entre chrétiens et musulmans, "est un devoir pour l’humanité".

"Car si ce modèle venait à disparaître, nul autre lieu ne pourrait le remplacer", a-t-il ajouté.

"Dites au monde entier que nous ne mourrons pas, nous ne partirons pas, nous ne désespérerons pas et nous ne nous rendrons pas (...) Nous demeurons l’unique espace de rencontre, dans notre région - et si j’ose dire dans le monde entier", a encore dit le président libanais.

 


L’Arabie saoudite fournit plus de 142 milliards de dollars d’aide à 173 pays

Al-Rabeeah a déclaré que le Royaume avait mené à bien 8 406 projets humanitaires, d'aide, de développement et caritatifs d'une valeur totale de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays. (Fourni)
Al-Rabeeah a déclaré que le Royaume avait mené à bien 8 406 projets humanitaires, d'aide, de développement et caritatifs d'une valeur totale de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays. (Fourni)
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  • Al-Rabeeah a ajouté que, sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, les efforts humanitaires du Royaume s’étaient considérablement intensifiés

LONDRES : Le Dr Abdullah Al-Rabeeah, directeur général de KSrelief, a souligné le rôle de premier plan joué par l'Arabie saoudite dans l'action humanitaire mondiale.

Lors d’une conférence sur l’humanité en médecine au Zayed Centre for Research into Rare Disease in Children, au Great Ormond Street Hospital de Londres, Al-Rabeeah a indiqué que le Royaume avait réalisé 8 406 projets humanitaires, de secours, de développement et caritatifs, pour une valeur de plus de 142 milliards de dollars dans 173 pays.

Cela le classe au premier rang du monde arabe et en fait l’un des principaux donateurs au niveau international.

Al-Rabeeah a ajouté que, sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, les efforts humanitaires du Royaume s’étaient fortement développés.

Depuis sa création en 2015, KSrelief a à lui seul mis en œuvre 3 881 projets d’une valeur de plus de 8,25 milliards de dollars dans 109 pays, couvrant des secteurs clés tels que la santé, la sécurité alimentaire, l’éducation et l’eau.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com