Collision mortelle entre un car et un train: le procès s'ouvre lundi à Marseille

Cette photo d'archive prise le 21 février 2018 montre des fleurs à un passage à niveau à Millas dans le sud de la France où un bus scolaire et un train sont entrés en collision en décembre 2017, tuant six personnes. (AFP)
Cette photo d'archive prise le 21 février 2018 montre des fleurs à un passage à niveau à Millas dans le sud de la France où un bus scolaire et un train sont entrés en collision en décembre 2017, tuant six personnes. (AFP)
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Publié le Samedi 17 septembre 2022

Collision mortelle entre un car et un train: le procès s'ouvre lundi à Marseille

  • «Ce procès sera hors-norme en raison des enjeux humains, ça a été un drame pour des dizaines de familles», a souligné Olivier Leurent, président du tribunal judiciaire de Marseille
  • Le 14 décembre 2017, une violente collision entre un autocar de ramassage scolaire transportant 23 enfants depuis le collège de Millas et un train express régional (TER) à un passage à niveau avait fait six morts et 17 blessés

MARSEILLE: Cinq ans après la mort de six collégiens dans la collision de leur car scolaire avec un train à Millas (Pyrénées-Orientales), les familles espèrent trouver lors du procès de la conductrice du bus, qui s'ouvre lundi à Marseille, "une forme de certitude".

"Ce procès sera hors-norme en raison des enjeux humains, ça a été un drame pour des dizaines de familles", a souligné Olivier Leurent, président du tribunal judiciaire de Marseille qui dispose d'un pôle spécialisé pour enquêter et juger les accidents collectifs dans le Sud-Est de la France.

Les audiences, qui se dérouleront du 19 septembre au 7 octobre dans une salle pouvant accueillir jusqu'à 400 personnes, seront également retransmises au palais des congrès de Perpignan, les quelque 123 parties civiles constituées à ce stade vivant majoritairement dans les Pyrénées-Orientales.

Le 14 décembre 2017, peu après 16H00, une violente collision entre un autocar de ramassage scolaire transportant 23 enfants depuis le collège de Millas et un train express régional (TER) à un passage à niveau avait fait six morts et 17 blessés, dont huit très grièvement. Sous le choc, le car avait été coupé en deux.

"Cinq ans après les faits, ce qui est le plus important, ce n'est pas son auteur mais ce que l'accident vous a fait. Des vies ont été détruites", relève auprès de l'AFP Marie Mescam, avocate de 37 parties civiles, dont sept enfants qui, pour certains, témoigneront à l'audience.

Le fait que "mes clients vont pouvoir être confrontés à la conductrice du car, ce qui n'a jamais été fait, c'est quelque chose qui est important pour eux", souligne de son côté Vanessa Brandone, avocate de trois des familles de victimes. Même si "le procès les angoisse tous beaucoup".

Il est reproché à la conductrice du bus scolaire, Nadine Oliveira, 53 ans, jugée pour homicides et blessures involontaires, d'avoir agi "par imprudence, inattention, maladresse, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité (...), en l'espèce en ne prêtant pas attention au caractère fermé du passage à niveau".

Une version que la prévenue a toujours contestée.

Transports d'enfants: la France plusieurs fois endeuillée

L'accident de Millas, collision entre un car scolaire et un TER qui a fait en décembre 2017 six morts et 17 blessés, et dont le procès s'ouvre lundi à Marseille, est l'un des plus graves accidents de transports d'enfants en France.

Rappel des autres drames ayant fait plus de cinq morts en France depuis 40 ans:

2016: Rochefort (Charente-Maritime) 

Le 11 février, un camion-benne éventre sur toute sa longueur un car scolaire qu'il croise dans une rue de Rochefort avec 15 adolescents à son bord.

En cause, la ridelle du camion, restée ouverte en position horizontale, qui a cisaillé sur tout le flanc gauche du bus les sièges où étaient assis une partie des jeunes passagers.

Cinq lycéens et un collégien, âgés de 15 à 19 ans, sont tués et deux autres sont blessés grièvement.

2014: Courteranges (Aube) 

Le 22 juillet, un minibus qui transportait des enfants de 10 à 14 ans membres d'une association sportive, partis passer la journée au bord d'un lac, percute de plein fouet un poids lourd roulant en sens inverse sur une route départementale de l'Aube.

Cinq enfants ainsi que le conducteur périssent dans la collision survenue à hauteur de Courteranges, près de Troyes.

2008: Allinges (Haute-Savoie) 

Le 2 juin, un car scolaire, avec à son bord 55 personnes, reste coincé sur le passage à niveau d'Allinges, avant d'être heurté par un TER. Sept collégiens de 11 à 13 ans sont tués et 25 personnes blessées.

SNCF Mobilités et SNCF Réseau (ex-Réseau ferré de France) sont condamnés en 2013 à des peines respectives de 200.000 euros et 400.000 euros d'amende pour avoir sous-estimé la dangerosité du passage à niveau.

1982: Beaune (Côte-d'Or) 

Le 1er août, en plein chassé-croisé estival, un carambolage sur l'autoroute A6, à hauteur de Beaune (Côte-d'Or), entraîne l'embrasement de plusieurs véhicules dont un autocar transportant des enfants défavorisés originaires de Crépy-en-Valois (Oise) qui se rendaient en colonie de vacances en Savoie. Quarante-quatre d'entre eux périront dans l'incendie.

Le drame, qui demeure la catastrophe routière la plus meurtrière en France, a fait au total 53 morts, dont 46 enfants.

«Elle est détruite»

Ma cliente "sera présente à l'audience. Ce sera une épreuve. Elle va donner sa version des faits. Sa position n'a pas changé depuis le début. Elle dit que les barrières étaient levées et d'autres témoins le disent", a déclaré son avocat, Jean Codognès, à l'AFP.

"Elle est détruite, elle est plus que traumatisée par cet accident", a-t-il ajouté, précisant que depuis le drame, elle ne vivait plus à San-Féliu-d'Avall, ce village de 2.700 habitants où le bus reconduisait les adolescents.

Les expertises techniques menées durant l'instruction concluent que la conductrice, qui avait l'habitude de ce trajet, a forcé "la demi-barrière fermée dudit passage à niveau alors qu'un train express régional arrivait".

Les enquêteurs estiment que "l'hypothèse la plus probable, sur le plan technique" est "celle d'un passage à niveau fermé au moment de l'accident" même si les témoignages attestant de l'inverse, dont ceux de certains enfants, "sont majoritaires".

"Il y a une vérité qui doit être dite une bonne fois pour toutes: il s'agit du franchissement, par la conductrice du car, d'un passage à niveau qui était fermé. Mes clients sont absolument catégoriques", affirme pour sa part Philippe Valent, qui défend les deux conducteurs présents dans la cabine de pilotage du TER.

Dans un rapport de 2019, le Bureau d'enquêtes sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT), tout en écartant un dysfonctionnement des équipements ferroviaires, mettait toutefois en avant une configuration défavorable des lieux, le passage à niveau étant situé immédiatement après un carrefour délicat.

"Certains de mes clients regrettent qu'il n'y ait que Madame Oliveira qui se retrouve devant le tribunal, estimant que d'autres circonstances ont pu favoriser la survenue de l'accident", poursuit Me Mescam.

"Il y a un carrefour qui pose question", estime également Éric Moutet, qui défend la famille d'un enfant décédé dans l'accident.

Mes clients "doivent sortir de là avec une forme de certitude" et "un petit peu apaisés", complète-t-il tout en assurant qu'"il n'y a pas de ressentiment vis-à-vis de la conductrice".

Le jugement devrait être rendu avant Noël.


Plusieurs centaines de personnes ont manifesté lors d'un rassemblement antifasciste à Paris

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  • Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées samedi après-midi à Paris contre le fascisme, après l'agression d'un homme à l'arme blanche devant une association culturelle turque la semaine passée.
  • « Nous sommes là car nous avons été attaqués. Nous sommes là pour montrer que Paris n'est pas à eux. Nous continuerons la lutte antifasciste et révolutionnaire », a lancé au micro un leader de Young Struggle.

PARIS : Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées samedi après-midi à Paris contre le fascisme, après l'agression d'un homme à l'arme blanche devant une association culturelle turque la semaine passée, pour laquelle six membres de l'ultradroite ont été inculpés, a constaté un journaliste de l'AFP.

« Paris, Paris, Antifa ! », « Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers », « Nous sommes tous antifascistes », ont scandé les manifestants réunis place de la République. Un drapeau rouge « No pasaran » a été accroché sur un flanc de la statue, au centre de la place emblématique.

Ce rassemblement se tient six jours après l'agression à l'arme blanche d'un homme membre du collectif Young Struggle, qui se présente comme une « organisation de jeunesse socialiste » et adhérent au syndicat CGT. Il avait dû être hospitalisé quelques heures.

Dimanche dernier, « une vingtaine de personnes » appartenant à la mouvance d'ultradroite, « cagoulées et munies de tessons de bouteille » selon la préfecture de police, avaient pénétré dans la cour d'un immeuble où se situe une association culturelle de travailleurs immigrés de Turquie et agressé une personne avant de prendre la fuite.

Six jeunes hommes ont été inculpés pour violences volontaires aggravées. L'un d'eux, qui avait du sang sur ses vêtements et qui a reconnu sa participation, a été incarcéré.

« Nous sommes là car nous avons été attaqués. Nous sommes là pour montrer que Paris n'est pas à eux. Nous continuerons la lutte antifasciste et révolutionnaire », a lancé au micro un leader de Young Struggle, avant de faire siffler le nom de Bruno Retailleau, ministre français de l'Intérieur et connu pour ses positions très conservatrices.

« Partout, l'extrême droite se répand, encouragée par les saluts nazis de Elon Musk et Steve Bannon », a déclaré à sa suite Mathilde Panot, cheffe des députés du parti de gauche radicale LFI (La France Insoumise).

Steve Bannon, ancien conseiller de Donald Trump, a récemment été sous le feu des projecteurs pour un geste qualifié de salut nazi lors de la convention CPAC, la grand-messe des conservateurs américains près de Washington.

Il a brièvement tendu sa main en l'air après avoir déclaré devant les supporters de Donald Trump : « Nous n'allons pas reculer, nous n'allons pas capituler, nous n'allons pas abandonner. Luttez, luttez, luttez ! »

En janvier, le milliardaire Elon Musk, conseiller de Donald Trump, avait lui-même été épinglé pour un geste ambigu analogue.


Macron dira à Trump qu'entre alliés on ne peut pas "faire souffrir l'autre" avec des droits de douane

Le président français Emmanuel Macron (C) et la ministre française de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Annie Genevard (D) écoutent des artisans du cuir lors de la journée d'ouverture et de l'inauguration par le président français du 61e Salon international de l'agriculture au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, le 22 février 2025. (AFP)
Le président français Emmanuel Macron (C) et la ministre française de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire Annie Genevard (D) écoutent des artisans du cuir lors de la journée d'ouverture et de l'inauguration par le président français du 61e Salon international de l'agriculture au parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris, le 22 février 2025. (AFP)
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  • "Entre alliés, on ne peut pas faire souffrir l'autre avec des tarifs" douaniers, a déclaré Emmanuel Macron samedi au premier jour de l'ouverture du Salon de l'agriculture à Paris
  • Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a annoncé la mise en place de droits de douane réciproques

PARIS: "Entre alliés, on ne peut pas faire souffrir l'autre avec des tarifs" douaniers, a déclaré Emmanuel Macron samedi au premier jour de l'ouverture du Salon de l'agriculture à Paris alors que Donald Trump menace d'imposer des droits de douane sur de multiples produits européens.

"Je vais (lui) en parler parce qu'on a besoin d'apaiser tout ça", a relevé le président français qui doit rencontrer son homologue américain lundi à Washington.

"La filière agricole et agroalimentaire (française), c'est une grande filière d'exportation, donc il faut la défendre pour la rendre encore plus compétitive", a-t-il ajouté.

Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump a annoncé la mise en place de droits de douane réciproques, c'est-à-dire que les États-Unis appliqueront le même niveau de droits de douane sur les produits en provenance d'un pays que le niveau appliqué dans ce pays aux produits américains.

Il a également annoncé le retour de droits de douane sur l'acier et l'aluminium. Et, s'il a déjà visé le Canada, le Mexique et la Chine, il a régulièrement assuré que les pays européens étaient également menacés.

En France, les viticulteurs sont particulièrement inquiets d'un retour des droits de douane américains sur le cognac et le vin, qu'ils exportent en masse vers les États-Unis, d'autant que le cognac souffre déjà d'un différend commercial entre l'UE et la Chine, son premier marché en valeur.

"Je suis déterminé sur tous les sujets pour avoir un échange" avec Donald Trump, a encore dit Emmanuel Macron. "On partagera nos accords, nos désaccords et j'espère surtout qu'on trouvera des solutions sur la question de l'Ukraine".

Le président américain est reparti à la charge vendredi contre son homologue ukrainien. Tout en estimant que Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine allaient "devoir se parler", pour "mettre fin au massacre de millions de personnes", il a jugé que la présence de l'Ukrainien n'était "pas importante" dans des négociations avec la Russie.

Il a ciblé par ailleurs Emmanuel Macron, et Keir Starmer, qui n'ont selon lui "rien fait" pour mettre un terme à la guerre. Le Premier ministre britannique est attendu jeudi à Washington.


Au Salon de l'agriculture, Macron attendu au tournant

Une femme marche devant une affiche sur laquelle on peut lire "Fiers et unis avec nos agriculteurs" à la veille de l'ouverture du 61e Salon international de l'agriculture (SIA), au parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris, le 21 février 2025. (AFP)
Une femme marche devant une affiche sur laquelle on peut lire "Fiers et unis avec nos agriculteurs" à la veille de l'ouverture du 61e Salon international de l'agriculture (SIA), au parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris, le 21 février 2025. (AFP)
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  • Le 61e Salon de l'agriculture est inauguré samedi à Paris par Emmanuel Macron, attendu au tournant par des agriculteurs toujours remontés et par des organisateurs aux aguets après sa visite chaotique de l'an dernier
  • Plus de 600.000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon

PARIS: Visites politiques encadrées et les vaches seront bien gardées? Le 61e Salon de l'agriculture est inauguré samedi à Paris par Emmanuel Macron, attendu au tournant par des agriculteurs toujours remontés et par des organisateurs aux aguets après sa visite chaotique de l'an dernier.

Pas d'incitation à chahuter cette année, mais des appels au calme ambivalents de la part des principaux syndicats agricoles, qui doivent être reçus l'un après l'autre en début de matinée avant la traditionnelle coupe de ruban et la déambulation présidentielle.

Plus de 600.000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon, qui ouvre ses portes au public à 09H00. En 2024, des milliers de personnes avaient été bloquées à l'extérieur pendant plusieurs heures en raison de heurts entre manifestants et CRS en marge de la venue d'Emmanuel Macron, entre huées, insultes, bousculades et violences.

Sécurité renforcée, commissariat mobile, chartes pour encadrer les visites politiques... Les organisateurs sont sur les dents pour ne pas voir se répéter le scénario catastrophe de l'an dernier.

L'entourage d'Emmanuel Macron lui a conseillé d'éviter une visite marathon, à l'image des 13 heures de déambulation de 2024 parmi les plus de 1.400 exposants et 4.000 animaux accueillis chaque année.

"Le président sera très probablement pris à parti", a averti Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat historique, qui l'attend sur les dossiers internationaux.

Cet automne, c'est l'opposition à l'accord de libre-échange UE-Mercosur qui a servi de cri de ralliement pour relancer les manifestations d'agriculteurs, qui dénoncent aussi les taxes douanières chinoises et craignent des mesures similaires de la nouvelle administration américaine.

"Je souhaite qu'il en parle à Donald Trump (...): arrêter les importations massives qui ne respectent pas nos normes, lever les contraintes qui nous empêchent d'être compétitifs", renchérit Pierrick Horel des Jeunes Agriculteurs, alliés de la FNSEA.

Pour Patrick Legras, porte-parole de la Coordination rurale, forte de sa percée aux élections professionnelles de janvier, "ça va être tendu". Selon lui, Emmanuel Macron va aussi avoir du mal à "expliquer qu'on négocie encore un accord pour importer du sucre ou du poulet d'Ukraine" — l'accord d'association UE-Ukraine, en cours de révision — évoquant des produits érigés en symboles d'une "concurrence déloyale".

Coutumière des actions coup de poing, la Coordination rurale a toutefois passé à ses sympathisants un message d'apaisement, dans l'espoir qu'Emmanuel Macron "aura vraiment quelque chose" à leur dire, selon sa président Véronique Le Floc'h.

- "Où sont les promesses?" -

Plus d'un an après la mobilisation qui avait bloqué routes et autoroutes, l'heure est au bilan des mesures obtenues par les agriculteurs qui réclament un revenu "décent", plus de considération et moins d'injonctions.

Pour le gouvernement, ses engagements ont été "honorés": "500 millions d'euros d'allégement de charges fiscales prévus dans le budget", "soutien à la trésorerie pour les agriculteurs en difficulté", "indemnisations à hauteur de 75 millions d'euros aux propriétaires du cheptel touché par les épizooties" ou encore "la mise en place du contrôle administratif unique en octobre dernier".

Surtout, deux jours avant le Salon, le Parlement a adopté la loi d'orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession. Ce texte érige l'agriculture au rang "d'intérêt général majeur", facilite les installations, la construction de bâtiments d'élevage et le stockage de l'eau, tout en dépénalisant certaines infractions environnementales.

"Un an après, où sont passés les prix plancher et ses promesses? Au Salon 2024, nous demandions des prix minimum garantis pour les producteurs: non seulement on n'a pas du tout avancé, mais la situation est pire aujourd'hui", s'indigne Laurence Marandola, porte-parole de la Confédération paysanne, troisième syndicat.

Elle estime que les demandes de l'alliance FNSEA-JA et de la CR ont été privilégiées, au détriment d'une "réelle transition agroécologique". Un argument repris par la gauche à propos de la loi d'orientation agricole.

Les personnalités politiques de tous bords devraient se succéder auprès de la vache limousine Oupette, égérie de l'édition 2025. Le Premier ministre François Bayrou est attendu lundi.

Malgré la volonté des organisateurs de limiter les visites à une journée pour chaque parti, Jordan Bardella (RN) a prévu de s'y rendre dimanche et lundi avec une délégation, comme en 2024, où les demandes de "selfies" avec le chef du parti d'extrême droite avaient contrasté avec la visite présidentielle.

En novembre, à la veille de nouvelles mobilisations paysannes, il s'était affiché dans le Lot-et-Garonne avec des cadres de la Coordination rurale, qui faisait campagne de son côté pour "dégager la FNSEA" des chambres d'agriculture.