Élizabeth II: Un lien particulier avec l’Afrique

La reine Elizabeth II et Nelson Mandela le 21 mars 1995 (Photo, AFP).
La reine Elizabeth II et Nelson Mandela le 21 mars 1995 (Photo, AFP).
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Publié le Vendredi 09 septembre 2022

Élizabeth II: Un lien particulier avec l’Afrique

  • Le président en exercice de l'Union africaine et chef d'Etat sénégalais, Macky Sall, salue «la mémoire de l'illustre défunte, au parcours exceptionnel»
  • En février 1947, elle se rendra pour son premier voyage en Rhodésie et en Afrique du Sud

PARIS: Depuis l’annonce de sa mort, l’information est suspendue à cet évènement à portée planétaire. La reine d’Angleterre est décédée à 96 ans ce 8 septembre en sa résidence écossaise de Balmoral. Couronnée en 1952, elle était la dernière grande figure d’une époque et la dernière grande survivante d’un siècle meurtrier. Elisabeth a traversé le temps, et sa légende s’est écrite sur les cinq continents, particulièrement en Afrique qu’elle avait découverte dès 1947.

Une histoire africaine

A 13 ans, la future Elisabeth II  fait ses premiers pas de princesse en présentant ses condoléances aux familles des grenadiers tués au combat. 

Sa première décision d’importance est prise à 20 ans.  S’étant éprise de Philip Mountbatten, son lointain cousin, elle accepte sa demande en mariage en 1946 sans consulter ses parents.

Moins d’un an plus tard, en février 1947, elle se rendra pour son premier voyage en Rhodésie et en Afrique du Sud, sur fond de divorce avec plusieurs capitales africaines et de prémisse de mouvements indépendantistes. Son père, le roi George VI a apporté un discret soutien au Premier ministre Jan Smuts, un Afrikaner éduqué au Royaume-Uni qui a perdu les élections face aux partisans les plus acharnés de la ségrégation raciale.

L’Afrique, une nouvelle fois. C’est au Kenya, en 1952, alors qu’elle filmait des éléphants, qu'elle apprend la mort de son père. 

Ce n’est qu’en 1995 qu’Élisabeth fera son retour en Afrique du Sud pour y rencontrer Nelson Mandela. 

Réactions

À l’unisson du monde, de nombreux chefs d’Etat africains ont salué la mémoire de celle auquel, le seul qualificatif de reine, suffit à la désigner.

Le président en exercice de l'Union africaine et chef d'Etat sénégalais, Macky Sall, salue «la mémoire de l'illustre défunte, au parcours exceptionnel».

Sur son compte Twitter, il a présenté ses «condoléances émues au gouvernement et au peuple britanniques.».

Le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi a égalementexprimé sa «tristesse» en apprenant la nouvelle.

Un communiqué publié par la présidence congolaise évoque une «perte immense pour le Royaume-Uni et pour le monde qu'elle a majestueusement marqué durant ses 70 ans de règne»

William Ruto, nouveau président élu du Kenya a salué la mémoire de la défunte reine insistant sur l’intérêt qu’elle portait au Commonwealth

Commonwealth

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La reine Elizabeth II rencontre l'empereur Haile Selassie d'Éthiopie à Addis-Abeba en février 1965. (Photo par AFP).

Très soucieuse de maintenir la cohésion du Commonweath, elle avait réussi à nouer au fil des années d’étroites relations avec les chefs d’État des pays membres de cette communauté de nations, notamment africaines.

Sans son leadership, beaucoup d’entre nous seraient partis dans les moments difficiles, a déclaré Kenneth Kaunda, le premier président de la Zambie indépendante. Il était, avec Nelson Mandela, le seul dirigeant à appeler la reine par son prénom.

 


Mandats d'arrêt de la CPI : réaction outrées en Israël, un nouveau «procès Dreyfus» dit Netanyahu

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JERUSALEM: L'annonce par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant a suscité des réactions outrées en Israël, M. Netanyahu comparant la décision de la Cour à un nouveau "procès Dreyfus".

"La décision antisémite de la Cour pénale internationale est comparable à un procès Dreyfus d'aujourd'hui qui se terminera de la même façon", a déclaré le chef du gouvernement dans un communiqué diffusé par son bureau.

Condamné pour espionnage, dégradé et envoyé au bagne à la fin du XIXe siècle en France, le capitaine français de confession juive Alfred Dreyfus avait été innocenté et réhabilité quelques années plus tard. L'affaire Dreyfus a profondément divisé la société française et révélé l'antisémitisme d'une grande partie de la population.

"Israël rejette avec dégoût les actions absurdes et les accusations mensongères qui le visent de la part de la [CPI]", dont les juges "sont animés par une haine antisémite à l'égard d'Israël", ajoute M. Netanyahu.

La CPI "a perdu toute légitimité à exister et à agir" en se comportant "comme un jouet politique au service des éléments les plus extrêmes oeuvrant à saper la sécurité et la stabilité au Moyen-Orient", a réagi son ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, sur X.

La CPI a émis jeudi des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024", et contre Mohammed Deif, chef de la branche armée du Hamas "pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'Etat d'Israël et de l'Etat de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023", date de l'attaque sans précédent du mouvement palestinien contre Israël à partir de Gaza ayant déclenché la guerre en cours.

"Jour noir" 

"C'est un jour noir pour la justice. Un jour noir pour l'humanité", a écrit sur X le président israélien, Isaac Herzog, pour qui la "décision honteuse de la CPI [...] se moque du sacrifice de tous ceux qui se sont battus pour la justice depuis la victoire des Alliés sur le nazisme [en 1945] jusqu'à aujourd'hui".

La décision de la CPI "ne tient pas compte du fait qu'Israël a été attaqué de façon barbare et qu'il a le devoir et le droit de défendre son peuple", a ajouté M. Herzog, jugeant que les mandats d'arrêt étaient "une attaque contre le droit d'Israël à se défendre" et visent "le pays le plus attaqué et le plus menacé au monde".

Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, et chantre de l'extrême droite a appelé à réagir à la décision de la CPI en annexant toute la Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, et en y étendant la colonisation juive.

"Israël défend les vies de ses citoyens contre des organisations terroristes qui ont attaqué notre peuple, tué et violé. Ces mandats d'arrêt sont une prime au terrorisme", a déclaré le chef de l'opposition, Yaïr Lapid, dans un communiqué.

"Pas surprenant" 

Rare voix discordante, l'organisation israélienne des défense des droits de l'Homme B'Tselem a estimé que la décision de la CPI montre qu'Israël a atteint "l'un des points les plus bas de son histoire".

"Malheureusement, avec tout ce que nous savons sur la conduite de la guerre qu'Israël mène dans la bande de Gaza depuis un an [...] il n'est pas surprenant que les preuves indiquent que [MM. Netanyahu et Gallant] sont responsables de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité", écrit l'ONG dans un communiqué.

Elle appelle par ailleurs "tous les Etats parties [au traité de Rome ayant institué la CPI] à respecter les décisions de la [Cour] et à exécuter ces mandats".

L'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité à Gaza.

La campagne de représailles militaires israéliennes sur la bande de Gaza a fait au moins 44.056 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.

 


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.