Pourquoi Israël intensifie ses frappes visant les livraisons d'armes iraniennes vers la Syrie?

Les avions de chasse F-15 de l’armée de l’air israélienne intensifient leurs frappes sur des cibles en Syrie (Photo, AFP).
Les avions de chasse F-15 de l’armée de l’air israélienne intensifient leurs frappes sur des cibles en Syrie (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 08 septembre 2022

Pourquoi Israël intensifie ses frappes visant les livraisons d'armes iraniennes vers la Syrie?

  • L’engagement iranien en faveur d'une présence militaire à long terme en Syrie est considéré comme une menace par Israël
  • La pression exercée sur les installations du Corps des gardiens de la révolution islamique vise à interrompre le flux d'armes à destination des mandataires régionaux de Téhéran.

WASHINGTON: Les Israéliens l'appellent «la guerre entre les guerres». Une campagne concertée contre les mandataires de l'Iran en Syrie, qui n'atteint pas le seuil d'une guerre totale, est devenue la pièce maîtresse du programme de sécurité et de défense d'Israël.

Tout indique que l'Iran intensifie son engagement en faveur d'une présence militaire à long terme en Syrie, qui peut être utilisée pour menacer non seulement Israël mais aussi ses adversaires arabes.

Le gouvernement israélien est déterminé à empêcher l'Iran d'atteindre son objectif, quelle que soit l'opinion de l'administration Biden ou de l'Union européenne à ce sujet.

Ces dernières semaines, l'armée israélienne a accentué la pression sur le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) en Syrie, dans l'espoir de perturber l'acheminement de munitions sensibles à guidage de précision, de drones et de matériel électronique haut de gamme vers le Hezbollah, la milice libanaise, via des bases iraniennes en Syrie.

Ce mardi, une attaque aérienne israélienne lancée depuis la Méditerranée sur l'aéroport d'Alep a endommagé la piste et l'a mise hors service, selon des sources militaires syriennes. La semaine précédente, des roquettes tirées par Israël sur l'aéroport ont causé des dégâts matériels, selon les observateurs de guerre, juste avant l'arrivée d'un avion en provenance d'Iran.

Le Corps des gardiens de la révolution islamique de l’Iran aurait fourni de l’équipement au Hezbollah libanais via des bases iraniennes en Syrie (Photo, AFP).

Les stratèges militaires israéliens ne s’inquiètent pas seulement de l'utilisation par le CGRI d'installations secrètes dans le nord-ouest de la Syrie et autour de la capitale Damas pour réapprovisionner l'arsenal de missiles du Hezbollah. Ils craignent que l'Iran ne cherche à établir un nouveau front pour une future guerre avec Israël sur le plateau stratégique du Golan.

Le CGRI s'y prendrait de deux manières: En augmentant considérablement le front existant entre le Hezbollah et Israël et en mettant de plus larges étendues du territoire israélien à portée des attaques de missiles et de drones.

En réponse, Israël a augmenté la fréquence de ses frappes aériennes contre les installations du CGRI en Syrie et, dans le même temps, a considérablement élargi la portée de ses cibles.

Selon des responsables occidentaux de la défense, en raison des perturbations des transports terrestres, l'Iran dépend de plus en plus des entreprises de transport aérien civil, telles que Mahan Air, pour livrer les armes et le matériel qui assurent la préparation au combat du Hezbollah et d'autres groupes militants chiites, en Syrie.

Avant les dernières frappes sur les aéroports de Damas et d'Alep, les services de renseignement israéliens auraient détecté une augmentation notable des vols clandestins d'armes impliquant des avions commerciaux.

La piste de l'aéroport de Damas a subi les dommages les plus graves au début de l'été, mais quelques semaines seulement après sa réparation, l'armée de l'air israélienne a frappé à nouveau la semaine dernière, le 31 août. Le même jour, l'aéroport d'Alep et sa piste ont été endommagés lorsqu'un avion soupçonné d'appartenir au Corps des gardiens de la révolution islamique a tenté d'utiliser les installations après avoir échoué à atterrir à Damas.

Selon les analystes, l’Iran utilise des opérateurs civils tels que Mahan Air pour transporter des armes vers les mandataires syriens (Photo, AFP).

Alma Research Center, un groupe de réflexion israélien, a suivi de près la guerre de l'ombre qui se déroule actuellement dans le ciel syrien. Il indique que l'armée de l'air israélienne a frappé à plusieurs reprises une base iranienne à Masyaf, située à côté du Centre de recherche scientifique syrien, une organisation soupçonnée d'être impliquée dans la production de missiles, le développement de munitions guidées, ainsi que la production et le stockage d'armes chimiques.

Bien que les frappes aériennes israéliennes aient détruit au fil des ans de nombreux entrepôts et dépôts de missiles, ainsi que de grandes quantités d'équipements militaires, le CGRI serait toujours déterminé à utiliser sa présence en Syrie pour lancer des attaques contre Israël.

Une branche d'élite de la Force Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique, l'unité 840, a été chargée de préparer des attaques extérieures contre Israël, selon le chercheur israélien Tal Beeri.

«Le concept stratégique iranien consiste à «créer» une frontière commune avec Israël à travers les fronts syrien et libanais. Au Liban, ils ont le Hezbollah. Dans le sud de la Syrie, ils opèrent par le biais d'établissements civils et militaires», a indiqué Beeri.

«Les Iraniens disposent de plusieurs options dans le sud de la Syrie. Les plus fiables d'entre elles sont les unités du Hezbollah (le Fichier Golan et le Commandement Sud), les milices mercenaires locales et les milices chiites.

«Il est tout à fait possible qu’aujourd’hui encore, dans un désir de vengeance, les Iraniens tentent de rendre une action contre Israël depuis le sud de la Syrie opérationnellement faisable, par l’infrastructure locale de l’unité 840.»

Image satellite illustrant les dégâts causés à l'aéroport d'Alep en Syrie à la suite des frappes israéliennes du 31 août (Photo, AFP).

 

EN BREF

•  Le stock d'uranium enrichi de l'Iran est désormais plus de 19 fois supérieur à la limite fixée dans l'accord nucléaire de 2015.

•  En date du 21 août, son stock était estimé à 3 940 kg, soit une augmentation de 131,6 kg par rapport au dernier rapport trimestriel de l'AIEA.

(Source : AIEA)

Israël serait à l'origine de l'assassinat, en mai, de Hassan Sayyad Khodaei, le chef de l'unité 840 à Téhéran. La dernière fois que l'unité a mené des attaques transfrontalières limitées le long de la zone neutre séparant les hauteurs du Golan contrôlées par Israël et la frontière syrienne remonte à 2020. Depuis lors, les Iraniens n'ont pas été en mesure de mener à bien une attaque majeure contre les intérêts israéliens et américains.

Toutefois, les analystes estiment que l'interaction synergique entre les agents du CGRI en Syrie et les agents terroristes à travers le Moyen-Orient constitue une menace pour la sécurité des autres pays.

Le lien entre les deux groupes est incarné par le commandant de la Force Al-Qods, le général Javad Ghaffari, qui est soupçonné de diriger la mission de l'Organisation des renseignements du CGRI visant à cibler les Israéliens à l'étranger, notamment le complot raté de cet été visant des diplomates israéliens, qui a été déjoué dans le cadre d'une opération conjointe du Mossad et des services de renseignement turcs.


Des membres du Hezbollah participent aux funérailles de combattants du groupe tués en Syrie dans leur combat pour l’Iran et le régime d’Assad (Photo, AFP).

Ghaffari était l'ancien commandant en chef de la Force Al-Qods en Syrie, où il a été surnommé le «boucher d'Alep» pour son rôle de coordination avec le Hezbollah et la brigade des Fatimides. Les deux mandataires iraniens ont installé plusieurs bases dans la province de Deir Ezzor, dans l'est de la Syrie.

Selon des informations en provenance de Syrie, Ghaffari a été expulsé du pays pour avoir été trop agressif dans la préparation et le lancement d'attaques contre Israël depuis le territoire syrien, ce qui a alimenté les inquiétudes de Damas, qui craignait que la campagne de la «guerre entre les guerres» ne soit sur le point de devenir une confrontation directe.

La crainte d'une guerre totale ne semble toutefois pas avoir dissuadé les faucons du régime iranien de préparer des attentats terroristes à l'étranger, la Syrie n'étant qu'un nœud d'un réseau transcontinental.

«On estime que dans la liste des priorités de l'Iran, la Turquie et l'Azerbaïdjan sont les endroits les plus préférables pour ses activités», a signalé Beeri à Arab News. «L'unité 840 (Khodaei) était responsable d’avoir récemment planifié et tenté de mener des activités terroristes contre des cibles israéliennes et juives (diplomates, hommes d'affaires et institutions) à Chypre, en Colombie, au Sénégal, en Tanzanie, en Turquie et en Inde.»

Des Syriens brandissent une pancarts représentant les leaders de l’Iran, de Syrie et des mouvements terroristes Hezbollah et Houhi dans le camp de réfugiés palestiniens d’Al-Nayrab, à l’est d’Alep, le 7 mai 2021 (Photo, AFP).

On ne saurait trop insister sur le lien entre les opérations militaires régionales de l'Iran et les activités terroristes internationales, selon Behnam Ben Taleblu, chercheur à la Fondation pour la défense des démocraties, basée à Washington.

«Le cœur de la région reste la source des opérations terroristes soutenues par l'Iran», a-t-il souligné à Arab News. «Ce que le régime a montré, c'est sa volonté d'intensifier les opérations de terrorisme, d'assassinat, d'intimidation et d'enlèvement à l'étranger et dans un grand nombre de régions.»

La mission de Téhéran en Syrie, selon Ben Taleblu, est conçue pour faire avancer son objectif plus large de cibler Israël et les intérêts israéliens sur plusieurs fronts.

«Il est clair que la République islamique supervise de multiples missions en Syrie», a-t-il jugé. «Il s'agit non seulement de soutenir le régime d'Assad et les combattants du Hezbollah opérant dans le pays, mais aussi d'utiliser la Force Al-Qods pour constituer une menace claire et actuelle pour Israël. C'est là que les rapports sur ce que fait l'unité 840 en Syrie sont les plus importants.»

Autrement dit, il a affirmé: «Si le passé, plus l'évolution des capacités militaires iraniennes, est un prologue, alors l'espace des menaces aériennes sans pilote est quelque chose que la Force Al-Qods cherchera à approfondir en Syrie.»

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, rencontre son homologue syrien, Faisal Mekdad, à Téhéran (Photo, AFP).

L'évaluation par Ben Taleblu de la stratégie du CGRI correspond à celle de Jason Brodsky, directeur de United Against a Nuclear Iran, un groupe de réflexion non partisan de New York.

Brodsky croit que la Force Al-Qods et ses unités spécialisées chargées de mener des attaques terroristes contre des Israéliens dans le monde entier continueront à considérer la Syrie comme une base d'opérations essentielle, alors que la présence militaire russe en Syrie est réduite à cause de l'impasse militaire en Ukraine.

Toutefois, Israël a formulé une doctrine spécifique destinée à déborder et à déjouer les Iraniens, selon Brodksy.

«Il est fort possible que la Force Al-Qods, notamment l'unité 840, cherche à étendre sa présence en Syrie. Cela s'explique par le transfert en cours par la Russie de moyens militaires vers l'Ukraine, qui créera un vide que l'Iran cherchera à exploiter», a-t-il déclaré à Arab News.

«L'opération Khodaei visait à faire comprendre à Téhéran qu'Israël n'hésitera pas à pénétrer profondément le territoire iranien pour faire payer le prix d'un comportement malveillant non nucléaire comme le terrorisme. Il s'agit d'une mise en œuvre de stratégie dite de la tête de la pieuvre, défendue depuis longtemps par le Premier ministre israélien».

Une branche d'élite de la force Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique, l'unité 840, serait chargée de préparer des attaques extérieures contre Israël (Photo, AFP).

Bien qu'ils auraient préféré rester en dehors de la guerre de l'ombre entre Israël et l'Iran, les États-Unis se sont souvent retrouvés dans la ligne de mire des mandataires du CGRI aux côtés de leurs partenaires régionaux.

En août, une série de frappes américaines a visé les installations de la brigade des Fatimides à Deir Ezzor et la base d'un groupe militant soutenu par le CGRI, juste à l'ouest de l'Euphrate, qui serait à l'origine d'une série d'attaques de drones et de missiles contre les bases militaires américaines dans l'est de la Syrie.

Ces derniers temps, les milices chiites semblent être de plus en plus audacieuses lorsqu'il s'agit de frapper les bases américaines dans le paysage aride et plat de la frontière syro-irakienne.

Par rapport à Israël, les représailles militaires américaines en Syrie contre les attaques des mandataires iraniens sont généralement moins agressives et plus précises géographiquement. Pourtant, les Américains et les Israéliens se coordonnent lorsqu'ils lancent des attaques contre le CGRI en Syrie, selon un rapport du Wall Street Journal.

Les réseaux militaires et de renseignement de l'Iran en Syrie ont été mis en place avec un soin méticuleux par le commandant assassiné de la Force Al-Qods, Qassem Soleimani.

«Soleimani avait la capacité unique de gérer le réseau de mandataires et de partenaires de l'Iran», a déclaré Brodsky à Arab News. «Plus de deux ans après sa mort, Téhéran s'efforce toujours de reconstruire une structure de gestion durable pour ce réseau.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com