Des espèces envahissantes sont en train de changer la mer Méditerranée

Le Marignan rouget est l’une des centaines d’espèces non indigènes qu’on trouve aujourd’hui dans la Méditerranée. Il représente une menace inquiétante pour les écosystèmes marins et la pêche locale. ©FAO/Stefano Lelli
Le Marignan rouget est l’une des centaines d’espèces non indigènes qu’on trouve aujourd’hui dans la Méditerranée. Il représente une menace inquiétante pour les écosystèmes marins et la pêche locale. ©FAO/Stefano Lelli
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Publié le Lundi 05 septembre 2022

Des espèces envahissantes sont en train de changer la mer Méditerranée

  • Au moins 900 espèces non indigènes ont été observées en Méditerranée et en mer Noire
  • Comment transformer une tendance inquiétante en une occasion de préserver les écosystèmes marins et les moyens de subsistance?

PARIS: La Méditerranée orientale est en train d’être envahie par des centaines d’espèces de poissons, de méduses, de crevettes et d’autres organismes marins allochtones. Comment transformer une tendance inquiétante en une occasion de préserver les écosystèmes marins et les moyens de subsistance? L'organisation des Nations-Unis, Food and Agriculture Organization (FAO) tente d'inverser cette tendance qui met en péril les écosystèmes méditerranéens.

Car au moins 900 espèces non indigènes ont été observées en Méditerranée et en mer Noire. Plus de la moitié d’entre elles se sont établies de manière permanente et sont en train de se développer, ce qui suscite l’inquiétude du fait de la menace que ces organismes représentent pour les écosystèmes marins et les communautés locales vivant de la pêche. 

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Les espèces non indigènes représentent de nouveaux débouchés à exploiter au niveau local et pour l’exportation. ©FAO/Claudia Amico.

«Le changement climatique et l’activité humaine ont de profondes répercussions sur la mer Méditerranée et la mer Noire», explique Stefano Lelli, expert des questions de pêche en Méditerranée orientale à la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM). 

Cet organisme régional de gestion des pêches, créé par la FAO, joue un rôle moteur dans la promotion d’une pêche et d’une aquaculture durables en Méditerranée et en mer Noire. Il travaille avec des pêcheurs, des défenseurs de la nature, des scientifiques et des administrations publiques pour mieux comprendre l’augmentation de la présence d’espèces exotiques et aider les pays à adapter leur politique d’atténuation et de gestion.

«Nous avons constaté une modification rapide et notable des écosystèmes marins, laquelle a eu plusieurs conséquences sur les moyens de subsistance des populations locales. Nous pensons que le nombre d’espèces non indigènes continuera à augmenter dans les années à venir», ajoute-t-il.

FAO
Le poisson-lion, un nouveau venu qui pose problème en Méditerranée. 
©UICN-Bureau régional pour l’Asie occidentale/Ziad Samaha.

La mer Méditerranée connaît un processus de «tropicalisation» à mesure que la température de ses eaux augmente, et ce en grande partie à cause du changement climatique. De plus, de nombreuses espèces sont arrivées via des routes maritimes très fréquentées, telles que le détroit de Gibraltar ou le canal de Suez, souvent accrochées à la coque des bateaux ou transportées à l’intérieur des navires, dans les eaux de ballast. D’autres, telles que l’huître creuse du Pacifique et la palourde japonaise, ont été introduites à des fins d’aquaculture dans les années 1960 et 1970, avant de s’échapper et de coloniser les écosystèmes méditerranéens.

 

L'origine du mot 'allochtone'

Le terme allochtone (substantif ou adjectif) signifie littéralement terre d'ailleurs, du grec ἄλλος (allos), étranger, et χθών (chthon), terre. À l'opposé du concept d'allochtone, on trouve celui d'autochtone, littéralement terre d'ici.

Le terme allochtone est utilisé aux Pays-Bas (allochtoon) et en Belgique (au départ en néerlandais, mais de plus en plus également en français) pour désigner des personnes ou des groupes de personnes d'origine étrangère, il peut recouvrir différentes définitions, y compris légales.

En écologie, le qualificatif allochtone est utilisé pour désigner plusieurs phénomènes. En biologie des invasions, il désigne les espèces d'origine étrangère au biome local.

Une fois implantées, les espèces non indigènes peuvent supplanter les espèces locales et modifier les écosystèmes, ce qui peut avoir des conséquences économiques pour les secteurs de la pêche et du tourisme, mais aussi pour la santé humaine. Par exemple, six espèces non indigènes toxiques et venimeuses, dont le poisson-globe et la rascasse, ainsi que plusieurs espèces de méduses, sont aujourd’hui présentes en Méditerranée orientale et présentent un risque toxique pour l’homme en cas de contact ou d’ingestion.

La Commission générale des pêches pour la Méditerranée de la FAO aide Chypre, l’Égypte, la Grèce, Israël, le Liban, la Syrie et la Turquie à cartographier, surveiller et gérer la présence de ces espèces envahissantes, ce qui est une tâche complexe. Elle permet également aux pays concernés d’échanger des informations et des stratégies.

«Les résultats obtenus et les enseignements tirés devraient permettre de mieux connaître les espèces non indigènes et ainsi de les gérer plus efficacement», déclare Elisabetta Morello, spécialiste des pêches à la Commission.

Transformer une menace en opportunité

Les pêcheurs de toute la région sont concernés par cette menace. Néanmoins, avec l’aide de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée, ils sont en train de trouver de nouvelles manières de tirer parti de ces espèces envahissantes. 

Dans le sud-ouest de la Turquie, où les espèces envahissantes peuvent représenter 80 pour cent des prises dans certaines zones, les pêcheurs sont en train de créer progressivement de nouveaux marchés – au niveau local et à l’exportation – pour des espèces telles que la rascasse, l’oursin et la dorade. 

Au Liban, des pêcheurs sont formés à la capture d’espèces non indigènes et les consommateurs sont incités à goûter ces nouveaux produits. «Le sigan, le rouget de mer Rouge et la rascasse sont quelques exemples d’espèces exotiques en passe de devenir des sources de revenus au Liban», déclare Manal Nader, Professeur associé et Directeur de l’institut de l’environnement de l’Université de Balamand au Liban. 

En Tunisie, deux espèces non indigènes de crabe bleu, qui menaçaient la pêche traditionnelle, sont devenues une affaire lucrative quand la FAO et le Gouvernement tunisien ont aidé les pêcheurs à accéder à de nouveaux marchés. Il en va de même en Espagne et dans d’autres pays de la Méditerranée, c’est pourquoi la CGPM a créé un programme de recherche pour gérer ces espèces. 

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Le crabe bleu menaçait la pêche traditionnelle en Tunisie. ©FAO/Valerio Crespi

«Surveiller et atténuer les impacts des espèces non indigènes dans les écosystèmes marins coûte cher et, dans la majorité des cas, il est impossible d’éradiquer les espèces en cause», explique Miguel Bernal, fonctionnaire principal des pêches de la CGPM. 

«Quand il est possible de commercialiser ces espèces et de les utiliser, que ce soit à des fins alimentaires, pharmaceutiques ou autres, la pêche commerciale s’est révélée être la solution la plus efficace pour traiter ce problème».  

Protéger les espèces locales

Pour protéger les espèces locales, la CGPM soutient la création de zones de pêche à accès réglementé. Les zones bien protégées se sont avérées plus résilientes face à l’impact des espèces non indigènes.

«Il est nécessaire de coopérer aux niveaux international et régional et d’agir de manière concertée pour faire face à la présence d’espèces allochtones en Méditerranée et en mer Noire», déclare Bayram Öztürk, auteur de l’étude de la Commission sur la présence d’espèces non indigènes en Méditerranée.

«Il va sans dire que les répercussions de la présence d’espèces non indigènes doivent être surveillées par tous les pays de la région. Une fois qu’une espèce arrive, il peut être trop tard pour l’éradiquer».

L’étude intitulée Non-indigenous species in the Mediterranean and the Black Sea, n’était qu’une première étape. La Commission travaille à présent avec les pays de la région pour adapter les techniques de pêche, toucher de nouveaux marchés et aider les pêcheurs à tirer des revenus de ces prises, tout en continuant son travail essentiel de préservation des écosystèmes marins grâce aux aires protégées.


Le rappeur français Jul, toujours champion du streaming en 2025, sort un double album

Jul, photo X, compte du rappeur.
Jul, photo X, compte du rappeur.
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  • Personnalité réservée fuyant la lumière, ce qui se surnomme "L'Ovni" est pourtant un phénomène capable de battre le record de fréquentation au Stade de France avec 97.816 spectateurs réunis en avril
  • Il retrouvera l'enceinte parisienne en mai 2026

PARIS: Numéro 1 des artistes les plus streamés dans l'Hexagone en 2025, le rappeur français Jul, originaire de Marseille (sud-est), sort vendredi "TP sur TP", un double album enregistré à Paris contenant des duos éclectiques, de Naza au groupe corse I Muvrini.

"Je fais tout à l'instinct, tout sur l'esprit du moment", confie Jul dans le documentaire qui accompagne cette sortie, disponible sur YouTube.

Le film plonge dans les coulisses de la création du disque lors de sessions d'enregistrement nocturnes dans un studio parisien, où il dit être venu chercher "une autre inspiration".

"J'ai toujours fait des bons albums avec la grisaille", sourit "le J", loin de Marseille, la ville dont il est devenu un emblème jusqu'à être, à l'arrivée de la flamme olympique sur le Vieux-Port en provenance de Grèce, l'un des premiers porteurs français des Jeux de Paris en 2024.

En une quinzaine de jours, cet artiste prolifique - une trentaine d'albums, au moins deux nouveautés par an depuis 2014 -, a bâti un double opus de 32 morceaux, via son label indépendant D'or et de platine.

"J'essaie d'innover, j'essaie de faire ce que j'aime", lâche le rappeur de 35 ans.

Le titre de l'album, "TP sur TP", s'inscrit dans son univers: "TP" signifie "temps plein", en référence au volume horaire des dealers et autres petites mains d'un trafic qui gangrène la cité phocéenne.

A ses yeux, sa musique n'évoque "que de la réalité", des instants de vie "que ce soit dans la trahison, que ce soit dans les joies, les peines". Comme des photos qui défilent sur un téléphone, "mes sons, c'est mes souvenirs à moi", compare-t-il dans le documentaire.

Parmi les duos figurent son ami Naza, la star américaine des années 2000 Akon ("Lonely") ou encore le trublion catalan du rap Morad.

Jul rend aussi hommage à ses racines familiales corses, avec "A chacun sa victoire", titre où il conte l'espoir aux côtés du célèbre groupe I Muvrini, et dans une autre chanson avec Marcu Antone Fantoni.

Personnalité réservée fuyant la lumière, ce qui se surnomme "L'Ovni" est pourtant un phénomène capable de battre le record de fréquentation au Stade de France avec 97.816 spectateurs réunis en avril. Il retrouvera l'enceinte parisienne en mai 2026.

En parallèle, son règne sur le classement des artistes les plus écoutés en streaming en France se poursuit: en 2025, il reste numéro 1 pour la cinquième année consécutive sur Spotify et la sixième année d'affilée sur Deezer, selon les données de ces plateformes publiées cette semaine.


A Notre-Dame de Paris, plus de 11 millions de visiteurs un an après la réouv

Une foule se rassemble devant la cathédrale Notre-Dame illuminée lors d'une cérémonie marquant la réouverture de cet édifice emblématique, dans le centre de Paris, le 7 décembre 2024. (AFP)
Une foule se rassemble devant la cathédrale Notre-Dame illuminée lors d'une cérémonie marquant la réouverture de cet édifice emblématique, dans le centre de Paris, le 7 décembre 2024. (AFP)
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  • Un an après sa réouverture, Notre-Dame de Paris a accueilli plus de 11 millions de visiteurs, dépassant largement sa fréquentation d’avant l’incendie
  • De nouveaux travaux extérieurs sont prévus au-delà de 2030, poussant l’établissement public à lancer un nouvel appel aux dons

PARIS: Un an après sa réouverture, Notre-Dame de Paris a accueilli plus de 11 millions de personnes, qui se pressent pour admirer la pierre blonde et le mobilier épuré de l'édifice victime d'un incendie géant en 2019.

Le 7 décembre 2024, la cathédrale était rouverte après plus de cinq ans de travaux, en présence de chefs d’État dont Emmanuel Macron et Donald Trump, lors d'une cérémonie retransmise en mondovision.

Un an plus tard, "la cathédrale a accueilli plus de 11 millions de visiteurs venus du monde entier", soulignent ses responsables.

Maria Vega, Colombienne de 22 ans, n'envisageait pas un voyage à Paris sans passer par Notre-Dame. "C'est particulièrement important pour moi qui me suis récemment réengagée dans l'Eglise", explique la jeune femme qui s'émerveille d'une restauration "très précise": "La beauté et la simplicité sont frappantes."

Dany Tavernier, 55 ans, venue de Seine-et-Marne avec sa famille, visite pour la première fois la cathédrale restaurée: "C'est magnifique, on voudrait en voir plus, comme la +forêt+ de la charpente", dit-elle à la sortie de l'édifice.

La cathédrale a dépassé ses niveaux de fréquentation (estimés autour de 8 à 9 millions d'entrées) d'avant l'incendie du 15 avril 2019, qui avait ravagé la toiture et la charpente de ce chef d'œuvre de l'art gothique du XIIe siècle.

Un chantier titanesque, financé grâce à 843 millions d'euros de dons, a été nécessaire pour restaurer la cathédrale qui ne désemplit pas depuis sa réouverture.

Les files s'étirent toujours sur le parvis, surtout le week-end, mais "aujourd'hui, la queue est tout à fait satisfaisante", assure-t-on à la cathédrale.

Les visiteurs individuels peuvent entrer avec ou sans réservation, et toujours gratuitement, malgré l'idée d'une contribution de 5 euros avancée par la ministre de la Culture Rachida Dati. Une suggestion rejetée par le diocèse de Paris, au nom de la mission d'accueil inconditionnel de l’Église.

- Dons -

Face à l'afflux de visiteurs, on affiche toutefois à Notre-Dame une volonté de "réguler" les entrées, particulièrement pendant les offices, en fonction du nombre de visiteurs déjà présents. "Il est important de bien accueillir, que ce soit agréable pour tous de venir, pour prier et visiter, dans un environnement paisible", ajoute-t-on.

"Quand vous êtes à l'intérieur, vous pouvez vraiment prier, je viens de le faire pendant vingt minutes, vous n'entendez pas les gens autour", assure Melissa Catapang, 39 ans, venue de Dubaï, qui loue "la solennité" de l'endroit.

Car la cathédrale se veut aussi "pleinement lieu de prière" avec plus de 1.600 célébrations organisées cette année, et un véritable essor des pèlerinages: plus de 650, dont un tiers venus de l’étranger.

Il s'agit là d'un phénomène relativement nouveau, des pèlerins venant pour la Vierge, d'autres pour la couronne d'épines - une relique acquise par Saint Louis en 1238 -, d'autres encore mus par "l'espérance, le renouveau, la résilience".

La cathédrale compte poursuivre cette dynamique spirituelle et culturelle.

Jusqu'au 2 février, une crèche provençale d'une cinquantaine de santons est installée.

La couronne d'épines est désormais présentée en ostension tous les vendredis de 15H00 à 18H30 - alors qu'elle n'était jusqu'ici vénérée que le premier vendredi de chaque mois.

Les vitraux contemporains de l'artiste Claire Tabouret seront installés fin 2026 pour remplacer six des sept baies du bas-côté sud de l'architecte Eugène Viollet-le-Duc. Mais dès mercredi, des maquettes grandeur nature seront exposées au Grand Palais.

Et s'il reste 140 millions d'euros sur les dons collectés, "il manque encore au moins l'équivalent" pour terminer la restauration d'un édifice qui n'était pas en bon état avant l'incendie, souligne l"établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, maître d'ouvrage de la restauration, qui lance un appel aux dons.

Des travaux sur des parties extérieures "ont été engagés en 2025 et devront être programmés jusqu’au-delà de 2030", ajoute-t-on: après la restauration déjà lancée du chevet, il faudra se pencher sur la sacristie, les trois grandes roses de la cathédrale, les façades nord et sud du transept, le presbytère...

La Fondation Notre Dame espère elle lever 6 millions d'euros.


Dubai, Paris, Tokyo : un défilé panoramique sur rails en Suisse

Jessica Minh Anh a présenté “Luxury in Motion”, une campagne mode mêlant IA, haute couture européenne et style japonais. (Photo: fournie)
Jessica Minh Anh a présenté “Luxury in Motion”, une campagne mode mêlant IA, haute couture européenne et style japonais. (Photo: fournie)
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  • Jessica Minh Anh a présenté “Luxury in Motion”, une campagne mode mêlant IA, haute couture européenne et style japonais, tournée à bord du GoldenPass Express entre Montreux et les Alpes bernoises
  • Le projet, soutenu par plusieurs designers internationaux, met en scène le dialogue entre innovation technologique, silhouettes architecturales et paysages suisses, poursuivant la démarche avant-gardiste d’Anh

DUBAI: Un mélange transcontinental d’influences venues des Émirats arabes unis, du Japon, de la France et de l’Italie a occupé le devant de la scène cette semaine, alors que le mannequin et productrice de défilés Jessica Minh Anh organisait une campagne mode à bord du GoldenPass Express en Suisse.

Le projet a réuni des pièces de haute couture générées par IA depuis Dubaï, du tailoring européen classique et des tenues traditionnelles japonaises, le tout dans un décor en mouvement reliant la Riviera vaudoise aux Alpes bernoises.

La production, intitulée « Luxury in Motion », a été tournée dans la cabine Prestige du Montreux Oberland Bernois Railway. Anh a indiqué que les paysages suisses offraient un contraste naturel avec les éléments technologiques et stylistiques mis en avant tout au long du shooting.

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Plus tôt dans la journée, Anh s’était préparée pour la production dans un studio à Genève avant de partir pour Montreux dans un convoi de véhicules électriques. Son look d’ouverture présentait un ensemble en soie de Francesca Ruffini Stoppani (F.R.S), suivi d’autres pièces de la marque durant le trajet.

À la gare de Montreux, Anh est montée à bord du train en portant un accessoire de Johanna Braitbart. Fanny Moix, directrice marketing du MOB Railway, a indiqué que cette collaboration visait à mettre en valeur les panoramas de la ligne tout en y ajoutant une dimension créative contemporaine.

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La campagne a ensuite mis l’accent sur des designs intégrant technologie et silhouettes architecturales. Parmi elles figuraient une combinaison blanche de la marque dubaïote MAGNO MONTERO, qui utilise l’IA générative dans son processus créatif, ainsi qu’une robe brodée de la designer japonaise Yumi Katsura.

Lors du trajet retour, la production a alterné entre scènes tournées sur le quai et séquences mises en scène dans la cabine Prestige, capturant le contraste entre une couture technologique et le paysage alpin environnant. Un second look signé MAGNO MONTERO a clôturé la journée de tournage.

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Les préparatifs de la campagne, comprenant essais photo et planification, ont été effectués à Spaces Geneva, exploité par IWG. Cyrill Schuler, CEO d’IWG Suisse, Monaco & Gibraltar, a souligné que le profil international d’Anh trouvait un écho particulier auprès de la communauté d’affaires de l’entreprise.

Anh, qui a déjà produit des événements tels qu’un défilé solaire ou un show au sommet de la tour Eiffel, a indiqué qu’elle souhaitait poursuivre de nouveaux projets mêlant technologie, mode et collaborations transfrontalières.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.jp