Pourquoi les jeunes Saoudiens sont sous le charme des modèles classiques vintage

Amused est une entreprise en ligne créée à Djeddah en juillet 2020 par un couple saoudo-britannique, Sara Teymoor Banaja et Mansoor Banaja. (Photo fournie)
Amused est une entreprise en ligne créée à Djeddah en juillet 2020 par un couple saoudo-britannique, Sara Teymoor Banaja et Mansoor Banaja. (Photo fournie)
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Publié le Vendredi 02 septembre 2022

Pourquoi les jeunes Saoudiens sont sous le charme des modèles classiques vintage

  • Le marché des produits de luxe au sein des pays membres du Conseil de coopération du Golfe était évalué à 7,4 milliards de dollars en 2020, selon le cabinet de conseil en gestion Bain and Company
  • Les consommateurs saoudiens s’inscrivent de plus en plus dans une économie circulaire croissante en matière de mode

DJEDDAH: Les articles de luxe des créateurs connaissent un succès toujours grandissant, alors que les consommateurs plus jeunes et plus économes sont à la recherche de prix avantageux sur les articles de mode, les bijoux et les accessoires d’occasion inspirés en partie par des célébrités qui portent des modèles vintage sur les tapis rouges.

Amused – une entreprise en ligne créée à Djeddah en juillet 2020 par un couple saoudo-britannique, Sara Teymoor Banaja et Mansoor Banaja – met en relation acheteurs et vendeurs d’articles de luxe d’occasion à travers le Royaume.

«Après avoir emménagé en Arabie saoudite, j’ai demandé aux gens ce qu’ils faisaient de leurs articles de luxe inutilisés. J’ai été vraiment surprise par leurs réponses», déclare Sara à Arab News. «Ils les donnaient à des œuvres caritatives, les expédiaient à des revendeurs à l’étranger ou attendaient de voyager pour les emporter avec eux et les vendre.»

Le marché des produits de luxe au sein des pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) était évalué à 7,4 milliards de dollars (1 dollar = 1 euro) en 2020, selon le cabinet de conseil en gestion Bain and Company.

«Nos garde-robes sont parmi les plus précieuses au monde. En effet, les habitants des pays du CCG dépensent plus pour le luxe que dans tout autre domaine», affirme Sara. «Nous voulons promouvoir une façon plus durable et avantageuse de consommer le luxe.»

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Sara Teymoor Banaja. (Photo fournie)

Selon Sara, la jeune génération est particulièrement intéressée par la beauté intemporelle des articles de luxe d’occasion.

«Ce qui est beau dans le luxe d’occasion, c’est que des grand-mères partagent avec nous leurs belles et rares collections vintage qu’elles n’utilisent plus et la génération Z les achète, ce qui crée une véritable économie circulaire», précise-t-elle.

Les modèles plus anciens qui ne peuvent pas être facilement reproduits et qui ne sont plus fabriqués font partie de ses articles de luxe d’occasion préférés.

«Plus c’est vieux, mieux c’est quand il s’agit de luxe», indique-t-elle. «Après avoir vu des centaines de pièces de luxe dans nos bureaux, on se rend vraiment compte à quel point les pièces les plus anciennes sont belles et résistent à l’épreuve du temps. Elles deviennent vraiment plus belles avec l’âge.»

Elle soutient que la marque Chanel en est un excellent exemple.

«Certains des articles de la marque d’avant 2008 contenaient de l’or 24 carats. Ces pièces ne sont tout simplement plus fabriquées avec ce niveau de savoir-faire et de qualité.»

Les consommateurs saoudiens s’inscrivent de plus en plus dans une économie circulaire croissante en matière de mode, ajoute Sara.

«Lors de notre dernier événement de mode communautaire, baptisé “Absolutely Fashion”, que nous organisons mensuellement, une cliente nous a confié que faire du shopping avec Amused, c’était comme faire du shopping avec un ami», poursuit-elle.

«La confiance et l’expérience client sont notre priorité. En effet, 40 % de nos ventes proviennent de clients réguliers qui reviennent nous voir tous les mois.»

Hatoon Abdellatif, une ressortissante saoudienne, a fondé The Nostalgia Club cette année. Cette boutique en ligne basée à Djeddah vend une collection d’articles vintage d’occasion conçus par des créateurs de luxe. Elle les expédie à des clients du monde entier. Ses spécialités sont les biens personnels, les trésors de famille, les cadeaux précieux et les trouvailles uniques.
Elle invite également les gens à proposer leurs propres articles vintage à la vente, mais surtout, précise la fondatrice, The Nostalgia Club est une communauté ou un club pour les passionnés d’articles vintage, d’objets de collection et d’art.

Elle déclare que sa passion pour les objets de luxe vintage était inspirée par l’amour que sa mère, Hasna, avait pour la mode de luxe. Hasna, qui a étudié le stylisme et la commercialisation aux États-Unis, aimait toutes les marques haut de gamme, mais Versace était sa préférée.

«Ce que ma mère m’a transmis s’est développé en un amour personnel pour la mode de luxe, alors que j’étudiais pour ma licence en Suisse. J’ai ajouté une année supplémentaire à mon cursus pour m’inscrire dans une nouvelle spécialité: la gestion dans le domaine du luxe», souligne-t-elle.

«J’avais l’impression que ma mère m’accompagnait pendant que j’en apprenais plus sur l’authenticité, la contrefaçon et tous les récits originels des marques de luxe.»

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Hatoon Abdellatif, fondatrice de The Nostalgia Club. (Photo fournie)

Sa passion s’est développée au fil du temps, en particulier lors des confinements en lien avec la pandémie de Covid-19 en 2020 et 2021, durant lesquels elle disposait d’énormément de temps pour effectuer des recherches sur le marché des produits de luxe d’occasion. Avec les connaissances acquises, elle a décidé «de créer The Nostalgia Club et de donner une seconde vie à ces pièces uniques».

La popularité croissante des articles et des modèles vintage est évidente pendant les défilés de mode pour lesquels ils continuent de servir de fortes sources d’inspiration, renchérit-elle.

«À mon avis, les articles vintage et classiques sont les principaux piliers à partir desquels les styles découlent et selon lesquels ils sont adaptés», explique-t-elle.

«Cela signifie que l’essence de la créativité dans le monde de la mode s’inspire des époques précédentes et je pense que nous devons protéger ces articles emblématiques.»

Chaque article vintage a une histoire unique à raconter, souligne-t-elle.

«Peut-être qu’une grand-mère a reçu un collier alors qu’elle était une jeune mariée angoissée avant que son mari ne parte à la guerre, ou qu’un sac à main a été porté lors d’un vol au-dessus de l’océan pour commencer une nouvelle vie», confie-t-elle.

«Tous les trésors vintage ont une histoire et nous voulons honorer la vie de ceux qui les ont aimés auparavant et donner à nos clients la chance de faire partie de leurs histoires intemporelles.»

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The Nostalgia Club est une boutique en ligne qui vend une collection d’articles vintage d’occasion conçus par des créateurs de luxe. Elle les expédie à des clients du monde entier. (Photo fournie)

C’est bien ce goût pour le récit et les expériences humaines qui est la clé de la mission de Hatoon Abdellatif à travers The Nostalgia Club.

«Chaque pièce a traversé le temps et a été aimée en cours de route. Dans un monde où tant de choses sont faites pour être jetées, notre mission est d’honorer la qualité et l’histoire de ces pièces de luxe uniques et authentiques.»

Dans un monde de plus en plus soucieux de l’environnement, son entreprise a un autre but important.

«La durabilité est au cœur de notre mission», souligne-t-elle. «Nous pensons que pour transformer notre monde et l’industrie de la mode, nous devons investir dans des produits qui n’ont pas été conçus pour la décharge, mais plutôt fabriqués avec suffisamment de soin pour traverser le temps.»

«Ces trésors intemporels ont plus d’amour à donner et nous voulons les partager avec le monde.»

L’objet de luxe vintage que Hatoon Abdellatif chérit le plus est un sac ayant appartenu à sa mère.

«Elle avait l’habitude de porter un sac Walter Steiger quand nous allions à des mariages», précise-t-elle. «Je me souviens encore du moment où mon père me l’a remis après son décès.»

«Je l’ai déposé sur mon étagère. Je n’ai jamais voulu l’utiliser. C’est un trésor que je garde tout près de moi pour me souvenir d’elle. Je crois que ce sac est la raison pour laquelle The Nostalgia Club devait absolument voir le jour – je voulais honorer sa mémoire.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com