Pourquoi les fans arabes aiment House of the Dragon malgré la fin «horrible» de Game of Thrones

Emma D’Arcy et Matt Smith dans House of the Dragon. (Photo fournie)
Emma D’Arcy et Matt Smith dans House of the Dragon. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Mercredi 31 août 2022

Pourquoi les fans arabes aiment House of the Dragon malgré la fin «horrible» de Game of Thrones

  • Pour certains fans, l’attrait de la découverte de l’histoire de l’univers immersif de George R.R. Martin a constitué un puissant facteur d’adhésion à la série préquelle
  • Les utilisateurs des réseaux sociaux sont soulagés de voir que la nouvelle série reste fidèle à ce qui a rendu les premières saisons de Game of Thrones si addictives

DUBAÏ: C’est le retour que personne n’aurait pu prédire. Après avoir déçu les fans avec sa dernière saison médiocre il y a seulement trois ans, beaucoup étaient sceptiques quant à la série préquelle de Game of Thrones (GoT) de HBO, intitulée «House of the Dragon», désormais disponible au Moyen-Orient sur OSN+. Mais les dragons sont de retour et les fans aussi, et avec enthousiasme.

image 4
Matt Smith dans le rôle de Daemon Targaryen dans House of the Dragon. (Photo fournie)

Razan Takash, alias Razz Reviews, la cinéaste primée, critique de films et responsable du cinéma à l’Institut SAE de Dubaï, n’est pas surprise que les fans soient revenus malgré leurs déceptions antérieures, révélant qu’elle-même s’y est reconnectée, malgré une bonne dose de cynisme.

«Je pense que le public est de retour parce que le monde inventé par Game of Thrones était tellement fantastique. L’horrible fin de GoT a dérangé beaucoup de personnes, non seulement parce qu’elle était mauvaise, mais surtout mauvaise comparée à une série si merveilleuse», estime-t-elle.

«Essayer de se souvenir des bons moments après une rupture est très difficile. House of the Dragon revient plutôt à se dire: “Voilà pourquoi nous étions ensemble au départ”. Ce monde est tellement merveilleux, immersif et cinématographique. On a l’impression d’être dans un film géant et c’est très captivant et engageant. Je pense que c’est ce qui attire les téléspectateurs, surtout si l’histoire est bien racontée», ajoute Mme Takash.

Pour certains fans, l’attrait de la découverte de l’histoire de l’univers immersif de George R.R. Martin était trop séduisant pour être ignoré. «J’ai vraiment beaucoup aimé House of the Dragon parce que j’ai toujours été curieuse de connaître l’histoire de Game of Thrones et son origine», raconte Maha Jaafar, comédienne et personnalité des réseaux sociaux basée aux Émirats arabes unis (EAU). «Cela répond donc à beaucoup de questions et c’est très satisfaisant pour un grand fan de GoT.»

«Ce que j’ai aimé, c’est revivre la sensation de GoT, revoir les lieux et les scènes magnifiques de la série et tous les détails, et ressentir le frisson et l’excitation», ajoute-t-elle.

Ashley Rite, vice-présidente du marketing et de la croissance chez OSN+, constate le soulagement de nombreux fans lorsqu’ils regardent la série, dont le deuxième épisode a été diffusé dimanche. «En tant que fan de Game of Thrones, je suis heureuse de voir que la série a dépassé toutes les attentes. House of the Dragon est la série fantastique que nous attendions tous depuis notre dernière excursion à Westeros, il y a près de trois ans.»

«En plus d’être l’une des meilleures séries de l’histoire, elle présente une distribution solide, des décors époustouflants et des effets visuels cinématographiques incroyables, ce qui fait qu’elle est attendue avec impatience chaque semaine», affirme Mme Rite.

image 4
Paddy Considine dans House of the Dragon. (Photo fournie)

Les commentaires des fans en ligne sont nombreux et les utilisateurs des réseaux sociaux sont soulagés de voir que la nouvelle série reste fidèle à ce qui a rendu les premières saisons de Game of Thrones si addictives.

Mohanad, créateur basé en Arabie saoudite et fan de la série, écrit dans un tweet: «J’ai l’impression de retrouver l’ancienne ambiance de Game of Thrones.» Saïd Arjumand, fan de la série, déclare à Arab News qu’il est heureux d’avoir replongé dans l’univers de Game of Thrones malgré la déception de la dernière saison. «Au départ, je n’avais aucun espoir pour cette série. La plupart des spin-off ou des séries qui tentent de suivre les traces d’une autre série semblent tomber à plat ou échouer. La fin de Game of Thrones a laissé un goût amer dans la bouche de beaucoup de fans, mais j’ai été heureux de constater que l’intrigue me prouvait le contraire, car elle m’a tout de suite intéressé», raconte l’illustrateur émirati et propriétaire du magasin de bandes dessinées Comic Stop, basé à Dubaï. 

«Jusqu’à présent, le prince Daemon est mon personnage préféré. J’aime un bon méchant et  Matt Smith est génial. Il ne prend pas de rôles légers et j’ai l’impression que dernièrement, il s’oriente vers des types de personnages qu’on ne l’a jamais vu jouer. Tout le monde le connaît dans Doctor Who comme étant le gentil, mais c’est bien de le voir jouer l’oncle qui veut juste la couronne», poursuit M. Arjumand.

Manar al-Harthi, spécialiste du marketing basée aux EAU, considère que la série préquelle a comblé le vide laissé par Game of Thrones. «Westeros regorge d’histoires et de légendes qui n’ont pas encore été racontées. Je suis heureuse que House of the Dragon puisse combler le vide après Game of Thrones. Jusqu’ici, la nouvelle série n’est pas décevante, et j’attends avec impatience les épisodes à venir.»

Ayant lu le livre sur lequel est basé House of the Dragon, la critique Razan Takash confie qu’elle a hâte de vivre une série de «Noces pourpres» dans les prochains épisodes, faisant référence à l’un des épisodes les plus brutaux et choquants de l’histoire de Game of Thrones.

image 4
Le deuxième épisode de House of the Dragon a attiré 10,2 millions de téléspectateurs sur HBO et HBO Max. (Photo fournie)

«Ça va être très, très brutal, et très personnel, plus personnel que ça ne l’a jamais été dans Game of Thrones parce que ce sont les membres d’une même famille qui se retournent les uns contre les autres. Il s’agit essentiellement du début de l’effondrement de l’une des familles les plus fortes de la mythologie de Game of Thrones et de A Song of Ice and Fire

Le deuxième épisode de House of the Dragon a attiré 10,2 millions de téléspectateurs sur HBO et HBO Max, qui est disponible dans 61 pays, selon Warner Bros. Discovery. Cela représente une augmentation de 2% par rapport au premier épisode, qui a été vu par près de 10 millions de personnes sur ces plates-formes, sans compter les téléspectateurs qui ont regardé les deux épisodes sur les plates-formes internationales autorisées à diffuser la série, comme OSN+ au Moyen-Orient.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabews.com

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Short Url
  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
Short Url
  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
Short Url
  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com