BEYROUTH : Le chanteur libanais George Al-Rassi s’est produit à Damas le vendredi 26 aout au soir, et lors de son retour la même nuit, il est décédé dans un dramatique accident de la route à la frontière syro-libanaise au poste frontière de Masnaa dans l'est du Liban, où son véhicule a percuté une barrière de séparation.
Liban, Égypte, Syrie et d'autres tournées avaient valu à Georges Al Rassi une grande popularité dans le monde arabe. Frère de l’actrice Nadine El-Rassi, il s'est éteint à l'âge de 39 ans. La jeune femme qui accompagnait le chanteur, dont seul le prénom, Zeina, a été révélé, est également décédée sur le coup.
Selon les médias locaux, il semble que Georges Al Rassi était lui-même au volant du véhicule avant d'en perdre le contrôle.
What a bad morning
— حلا أحمد (@HalaAAhmad97) August 27, 2022
May your soul rest in peace#جورج_الراسي pic.twitter.com/kOkseePUfe
Cette tragédie est particulièrement significative au Liban, dont le bilan en matière de sécurité routière est « parmi les plus mauvais au monde », selon la Banque mondiale. Les accidents de la circulation sont la première cause de blessures et de décès non intentionnels dans le pays.
A l’image de ce pays en proie à une crise économique sans précédent, doublée d’une crise politique chronique, les routes et les infrastructures se détériorent. Les conducteurs sont en danger constant, avec une diminution marquée de l’éclairage des rues et des feux de signalisation, accompagnée d’un recul des travaux d’entretien des infrastructures routières.
Selon l’organisation de sécurité routière YASA, depuis la crise et la Covid-19, les accidents sont moins nombreux mais plus meurtriers, d’autant plus que les routes sont moins éclairées et plus dangereuses.