Irak: Huit corps retirés des décombres d'un sanctuaire, les recherches terminées

Le glissement de terrain s'est produit samedi après-midi, lorsqu'une portion de la paroi rocheuse qui ceint le sanctuaire s'est décrochée, enfonçant une partie de son toit (Photo, AFP).
Le glissement de terrain s'est produit samedi après-midi, lorsqu'une portion de la paroi rocheuse qui ceint le sanctuaire s'est décrochée, enfonçant une partie de son toit (Photo, AFP).
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Publié le Mardi 23 août 2022

Irak: Huit corps retirés des décombres d'un sanctuaire, les recherches terminées

  • Les secours ont dit avoir sorti des gravats les dépouilles de «huit personnes, dont cinq femmes, deux hommes et un enfant»
  • Les opérations de sauvetage «sont maintenant terminées« et le sanctuaire est désormais fermé au public, ont-ils ajouté

KERBALA: Les secours ont retrouvé lundi soir le corps d'une huitième personne dans les décombres d'un sanctuaire chiite du centre de l'Irak, dont une partie s'est effondrée après un éboulement, et ont annoncé mettre fin à leurs opérations de recherche de victimes.

Dans la soirée, la Défense civile irakienne a indiqué avoir extrait le corps d'une huitième victime – une femme – dans les décombres du Qattarat de l'imam Ali, un sanctuaire proche de la ville sainte de Kerbala (centre), dont une partie du toit s'est effondrée après un éboulement samedi.

Au total, les secours ont dit dans un communiqué avoir sorti des gravats les dépouilles de "huit personnes, dont cinq femmes, deux hommes et un enfant", au terme de "soixante heures de travail continu".

Les opérations de sauvetage "sont maintenant terminées" et le sanctuaire est désormais fermé au public, ont-ils ajouté.

Le glissement de terrain s'est produit samedi après-midi, lorsqu'une portion de la paroi rocheuse qui ceint le sanctuaire s'est décrochée, enfonçant une partie de son toit.

"Deux enfants et un adolescent ont pu être secourus dans les premières heures" qui ont suivi l'éboulement, a encore expliqué la Défense civile.

Selon son porte-parole Nawas Sabah Shaker, le glissement de terrain est dû "à la forte humidité" qui a désolidarisé une partie de la roche du reste de la paroi.

Cet éboulement a provoqué l'effondrement "d'environ 30% de la surface du bâtiment d'environ 100 mètres carrés", a-t-il ajouté.

Responsabilités

Le drame a provoqué une émotion considérable en Irak, dont la population est en majorité musulmane chiite. Mais la polémique enfle sur les responsabilités.

"Nous voulons savoir ce qui s'est passé, pourquoi ça a eu lieu", se lamentait Bassem Khazali, un témoin dont le neveu est mort dans l'accident.

L'incontournable leader chiite Moqtada Sadr, habitué des saillies contre le gouvernement irakien et ses adversaires politiques, s'en est pris dimanche soir aux "corrompus" et à la "corruption qui une fois de plus a fait des victimes civiles".

Le Qattarat de l'imam Ali est situé à environ 25 km à l'ouest de la ville sainte chiite de Kerbala et il attire les pèlerins par milliers tous les ans. Il est dédié à l'imam Ali, gendre du prophète Mahomet et figure fondatrice de l'islam chiite.

L'imam Ali y aurait fait halte avec son armée en se rendant à la bataille de Siffin en 657 et y aurait fait jaillir une source d'eau.

Or, le Waqf chiite – institution religieuse qui administre les biens de la communauté chiite en Irak – a affirmé "ne pas gérer" le sanctuaire, ni le terrain sur lequel il est construit.

Sur Facebook, le gouverneur de Kerbala, Nassif al-Khattabi a indiqué que "le sanctuaire n'appartient pas à un groupe spécifique, mais à des particuliers qui ont été convoqués", sans toutefois préciser leurs identités, ni quelles autorités comptaient les interroger.


Un Américain retrouve sa famille saoudienne après 40 ans – larmes de joie

Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)
Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)
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  • Eid Alsoumani, aujourd’hui âgé de 42 ans, avait deux ans au moment des faits
  • La mère américaine de son frère aîné a rompu les liens avec la famille pour des raisons qui n’ont pas été révélées au public

DJEDDAH: Quatre décennies de recherches ont finalement conduit à d’émouvantes retrouvailles entre un citoyen américain et sa famille saoudienne, mettant fin à une période douloureuse d’attente qui semblait vouée à l’échec.

Eid Alsoumani, aujourd’hui âgé de 42 ans, avait deux ans au moment des faits. La mère américaine de son frère aîné a rompu les liens avec la famille pour des raisons qui n’ont pas été révélées au public.

Elle avait rencontré Saoud Alsoumani alors qu’il était étudiant aux États-Unis. Ils se sont mariés et ont eu deux fils.

Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)
Eid Alsoumani et sa famille ont finalement été réunis le 9 mai. Plusieurs d’entre eux rencontraient pour la première fois leur proche de 42 ans. (Photo fournie)

Après son retour en Alabama avec les garçons, la mère de Eid a coupé toute communication entre leur père – qui est retourné en Arabie saoudite – et eux.

«Pendant cette période, qui a duré 40 ans, les membres de la famille cherchaient leurs proches par l’intermédiaire de l’ambassade américaine. Ils ont essayé de rechercher la famille à plusieurs reprises, mais aucune piste ne leur a été a bénéfique», déclare Bander Alsoumani, le cousin de Eid.


Le prince héritier d’Arabie saoudite rencontre Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane (à gauche), a rencontré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan. (Agence de presse saoudienne/AFP)
Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane (à gauche), a rencontré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan. (Agence de presse saoudienne/AFP)
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  • Au cours de la réunion, les deux dirigeants ont passé en revue les relations stratégiques entre les deux pays et les moyens de les renforcer dans divers domaines
  • La SPA soutient que les efforts visant à trouver une solution crédible à la question palestinienne ont également été abordés

DHAHRAN: Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, a rencontré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, dans la ville orientale de Dhahran, rapporte dimanche l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Au cours de la réunion, les deux dirigeants ont passé en revue les relations stratégiques entre les deux pays et les moyens de les renforcer dans divers domaines, indique la SPA.

L’agence soutient que les efforts visant à trouver une solution crédible à la question palestinienne, y compris un cessez-le-feu durable et l’entrée sans entrave de l’aide humanitaire à Gaza, en vue d’une «solution à deux États qui réponde aux aspirations et aux droits légitimes du peuple palestinien», ont également été abordés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Libye: retour au calme près de Tripoli après de violents combats

Ces affrontements déclenchés vendredi soir, s'étaient poursuivis le lendemain à Zawiya, à 45 km à l'ouest de Tripoli (Photo, AFP).
Ces affrontements déclenchés vendredi soir, s'étaient poursuivis le lendemain à Zawiya, à 45 km à l'ouest de Tripoli (Photo, AFP).
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  • Samedi, les écoles de Zawiya n'ont pas ouvert et certaines routes menant à la ville ont été fermées
  • La Libye se remet difficilement des années de guerre et de chaos qui ont suivi la révolte de 2011

TRIPOLI: Les violents affrontements qui ont opposé des groupes armés rivaux à Zawiya, près de la capitale libyenne, ont cessé samedi soir grâce à une médiation tribale, a indiqué dimanche à l'AFP un responsable de cette ville de l'ouest libyen.

Ces affrontements déclenchés vendredi soir, s'étaient poursuivis le lendemain à Zawiya, à 45 km à l'ouest de Tripoli, faisant "un mort et plusieurs blessés ainsi que des dégâts aux habitations et sièges publics", a précisé ce responsable de la Direction de sécurité sous couvert de l'anonymat.

Les violences "ont cessé (samedi) soir, grâce à une médiation des notables et chefs tribaux de la ville", a-t-il ajouté, sans donner de précisions sur  les raisons des affrontements.

Samedi, les écoles de Zawiya n'ont pas ouvert et certaines routes menant à la ville ont été fermées.

Routes fermées 

La Mission des Nations unies en Libye (Manul) avait appelé "à la fin immédiate des hostilités", exhortant les autorités à "assurer la protection et la sécurité des civils", selon un communiqué succinct publié sur X.

La Libye se remet difficilement des années de guerre et de chaos qui ont suivi la révolte de 2011. Elle est divisée entre un gouvernement établi à Tripoli, reconnu par l'ONU, et une administration rivale dans l'est du pays.

Malgré un relatif retour au calme observé depuis quelques années, des affrontements se produisent périodiquement entre la myriade de groupes armés présents dans le pays.

Mi-avril, de brefs affrontements ont opposé des groupes armés influents au coeur de la capitale libyenne.

En août 2023, des combats entre deux puissants groupes armés à Tripoli avaient fait 55 morts.