La Commission royale pour AlUla annonce la naissance de léopards d'Arabie

Deux bébés léopards d’Arabie femelles sont nés au Centre de Recherche sur la faune du Prince Saud al-Faisal la semaine dernière (Photo, RCU).
Deux bébés léopards d’Arabie femelles sont nés au Centre de Recherche sur la faune du Prince Saud al-Faisal la semaine dernière (Photo, RCU).
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Publié le Dimanche 21 août 2022

La Commission royale pour AlUla annonce la naissance de léopards d'Arabie

  • La RCU a publié sur Twitter une vidéo de léopards d'Arabie nouveau-nés jouant ensemble au Centre de recherche sur la faune du Prince Saoud al-Faisal
  • Le léopard d'Arabie est classé sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature comme étant «en danger critique d'extinction»

DJEDDAH: La Commission royale pour AlUla (RCU) a annoncé la naissance de deux léopards d'Arabie femelles, l'un des animaux les plus menacés du monde.

La RCU a publié sur Twitter une vidéo de léopards d'Arabie nouveau-nés jouant ensemble au Centre de recherche sur la faune du Prince Saoud al-Faisal, où ils sont nés.

L'ambassade des États-Unis à Riyad a salué les efforts de la RCU pour préserver l'une des espèces les plus menacées dans un message sur Twitter: «Nous félicitons l'Arabie saoudite pour la naissance de deux léopards d'Arabie femelles. La RCU fait un excellent travail lorsqu'il s'agit de préserver l'un des animaux les plus menacés.»

La nouvelle a suscité des milliers de réactions positives de la part de nombreux amis des animaux dans le monde entier, notamment au Japon, en Inde, au Canada, en Ukraine, aux États-Unis et en France.

La stratégie de la RCU pour préserver le léopard d'Arabie comprend des initiatives telles que l'expansion d'un programme de reproduction grâce à l'ouverture du Centre de reproduction du léopard d'Arabie dans la réserve naturelle de Charaan, et la création d'un fonds mondial de 25 millions de dollars américains (1 dollar américain = 1 euro) pour le léopard d'Arabie.

L'habitat du léopard d'Arabie est historiquement diversifié sur le plan écologique. La RCU a écrit sur twitter: «À #AlUla, nous nous efforçons de préserver le léopard d'Arabie de l'extinction, de restaurer les écosystèmes et d'atteindre nos objectifs #InitiativeVerteSaoudienne et #VisionSaoudienne2030.»

Seule une minorité de ces magnifiques animaux survivrait dans toute la péninsule Arabique, résistant dans le seul refuge des montagnes du Dhofar, à Oman.

Ce qui rend les léopards d’Arabie vulnérables, c'est qu'ils sont des animaux solitaires, qu'ils vivent seuls et s'accouplent en hiver, que leur période de gestation est de 100 jours et que la femelle ne donne naissance qu'à un ou deux petits par an.

Le léopard d'Arabie est classé sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature comme étant «en danger critique d'extinction». Il est pratiquement une espèce en extinction dans la nature.

Cependant, l'engagement à préserver le léopard d'Arabie est profondément ancré en Arabie saoudite, et en juin 2016, le prince Badr ben Abdellah ben Farhane, ministre saoudien de la Culture et gouverneur de la RCU, a signé un accord avec Panthera, engageant la commission à investir 20 millions de dollars sur 10 ans pour aider à la conservation mondiale du léopard et accroître la population de léopard d'Arabie.

Cette année, le Royaume a célébré sa première Journée du léopard d'Arabie en février. Cette journée aura lieu le 10 février de chaque année afin de sensibiliser le public à ce grand félin menacé d'extinction.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.