Racisme, pauvreté, religion: témoignages d'électeurs américains

Quel que soit le vainqueur de la présidentielle américaine en novembre, Demon Lane assure que son quartier délabré de Baltimore, où la population est majoritairement afro-américaine et pauvre, restera gangréné par les trafics de stupéfiants (Photo, AFP)
Quel que soit le vainqueur de la présidentielle américaine en novembre, Demon Lane assure que son quartier délabré de Baltimore, où la population est majoritairement afro-américaine et pauvre, restera gangréné par les trafics de stupéfiants (Photo, AFP)
Short Url
Publié le Lundi 02 novembre 2020

Racisme, pauvreté, religion: témoignages d'électeurs américains

  • « On n'a vu aucune différence avec les trois derniers présidents. »
  • « Aucun démocrate en Amérique n'est sûr (de la victoire) parce qu'en 2016 tout le monde a été surpris, même Donald Trump. »

WASHINGTON : Une Amérique à cran s'apprête à élire mardi un président. 

L'opinion d'Américains sur les questions brûlantes du scrutin. 

Paroles d'électeurs.

« Pas d'espoir »

Quel que soit le vainqueur de la présidentielle américaine en novembre, Demon Lane assure que son quartier délabré de Baltimore, où la population est majoritairement afro-américaine et pauvre, restera gangréné par les trafics de stupéfiants, les règlements de compte armés, ou les maisons abandonnées livrées aux rats.

« On n'a vu aucune différence avec les trois derniers présidents. Alors on ne verra aucune différence avec le prochain. Je n'ai aucun espoir. Le seul espoir que je conserve est en moi-même: ce que je peux faire pour ma famille ».

Trump, un « rebelle »

Brian Milo, un ancien salarié d'une usine General Motors qui a baissé le rideau dans l'Ohio, soutient lui Donald Trump, coûte que coûte.

« J'aime le fait que ce soit un homme d'affaires et qu'il ait de la poigne? L'Amérique a été fondée par des rebelles... Et Trump, c'est en quelque sorte un rebelle ».

Il pardonne au président-candidat de ne pas avoir relancé les industries sinistrées du Midwest américain: « Je pense que c'est quelque chose qu'il a promis mais qu'il n'a pas eu les moyens de concrétiser ».

Pas des « jolies petites maisons »

Brook Manewal, cofondatrice des « Banlieusardes contre Trump » dans le Connecticut a commencé à se mobiliser quand le président a affirmé que Joe Biden voulait « détruire vos quartiers et le rêve américain » en y construisant des HLM.

« J'ai été horrifiée par la façon dont il essayait de présenter les femmes des banlieues comme étant dans son camp, aussi racistes que lui ».

« Il nous présente comme craignant de perdre nos jolies petites maisons, avec leurs clôtures blanches et leurs jolies pelouses, mais ça ne correspond pas du tout aux gens que je fréquente ».

« Où est le danger ? »

Bill Burke professeur d'histoire de 55 ans, aux yeux bleus comme son masque, son tee-shirt et son parti, met en garde contre les sondages, depuis la ville natale de Joe Biden, Scranton, en Pennsylvanie.

« Aucun démocrate en Amérique n'est sûr (de la victoire) parce qu'en 2016 tout le monde a été surpris, même Donald Trump. La plupart des démocrates voient les bonnes nouvelles, les sondages et tout ça, et ils se demandent frénétiquement : +Ok, où est le danger? Comment (la victoire) va-t-elle nous échapper?+ »

« Traiter les gens avec respect »

Dan Barker, 67 ans, mormon, juge à la retraite et « républicain de toujours », a fondé avec son épouse le mouvement « Républicains d'Arizona pour Biden », rebutés par l'attitude et les prises de position du président Donald Trump. 

« Nous pensons que l'on doit traiter les gens avec respect. Si les deux candidats étaient les mêmes, je voterai pour celui qui s'oppose à l'avortement. Mais ces deux candidats ne sont pas les mêmes. L'un d'en autre eux va, de mon point de vue, renforcer notre démocratie. L'autre, je pense, aura un impact extrêmement négatif sur notre démocratie s'il est réélu ».

Contre les « bureaucrates »

En 2016, Jim et Sue Chilton, propriétaires d'un immense ranch dans l'Arizona, étaient aux anges à l'idée que Donald Trump soit élu. Cette année, ils sont tout aussi surexcités par la perspective d'une réélection de leur champion.

« Les bureaucrates sont tous des citadins, pas des agriculteurs qui produisent, et ils font passer une espèce d'escargot avant le bon fonctionnement d'un ranch ».

« Sur nos propres terres, pour faire quoi que ce soit, on avait besoin d'un permis. Et le gouvernement Trump a annulé toutes ces exigences », assure Jim, 81 ans.

« Un raciste systémique »

En 2016, Oscar Walton n’avait pas voté. Entre Hillary Clinton et Donald Trump, il trouvait « qu’aucun ne répondait vraiment aux besoins des gens ». Mais cette année, l'Afro-Américain de 28 ans glissera son bulletin pour Joe Biden, sans grand enthousiasme.

« Je pense honnêtement qu'il faut qu'on retire Trump du pouvoir. C’est un raciste systémique. Un point c'est tout. Un homme comme ça n'a pas à diriger le pays ».

WASHINGTON : Une Amérique à cran s'apprête à élire mardi un président. 

L'opinion d'Américains sur les questions brûlantes du scrutin. 

Paroles d'électeurs.

« Pas d'espoir »

Quel que soit le vainqueur de la présidentielle américaine en novembre, Demon Lane assure que son quartier délabré de Baltimore, où la population est majoritairement afro-américaine et pauvre, restera gangréné par les trafics de stupéfiants, les règlements de compte armés, ou les maisons abandonnées livrées aux rats.

« On n'a vu aucune différence avec les trois derniers présidents. Alors on ne verra aucune différence avec le prochain. Je n'ai aucun espoir. Le seul espoir que je conserve est en moi-même: ce que je peux faire pour ma famille ».

Trump, un « rebelle »

Brian Milo, un ancien salarié d'une usine General Motors qui a baissé le rideau dans l'Ohio, soutient lui Donald Trump, coûte que coûte.

« J'aime le fait que ce soit un homme d'affaires et qu'il ait de la poigne? L'Amérique a été fondée par des rebelles... Et Trump, c'est en quelque sorte un rebelle ».

Il pardonne au président-candidat de ne pas avoir relancé les industries sinistrées du Midwest américain: « Je pense que c'est quelque chose qu'il a promis mais qu'il n'a pas eu les moyens de concrétiser ».

Pas des « jolies petites maisons »

Brook Manewal, cofondatrice des « Banlieusardes contre Trump » dans le Connecticut a commencé à se mobiliser quand le président a affirmé que Joe Biden voulait « détruire vos quartiers et le rêve américain » en y construisant des HLM.

« J'ai été horrifiée par la façon dont il essayait de présenter les femmes des banlieues comme étant dans son camp, aussi racistes que lui ».

« Il nous présente comme craignant de perdre nos jolies petites maisons, avec leurs clôtures blanches et leurs jolies pelouses, mais ça ne correspond pas du tout aux gens que je fréquente ».

« Où est le danger ? »

Bill Burke professeur d'histoire de 55 ans, aux yeux bleus comme son masque, son tee-shirt et son parti, met en garde contre les sondages, depuis la ville natale de Joe Biden, Scranton, en Pennsylvanie.

« Aucun démocrate en Amérique n'est sûr (de la victoire) parce qu'en 2016 tout le monde a été surpris, même Donald Trump. La plupart des démocrates voient les bonnes nouvelles, les sondages et tout ça, et ils se demandent frénétiquement : +Ok, où est le danger? Comment (la victoire) va-t-elle nous échapper?+ »

« Traiter les gens avec respect »

Dan Barker, 67 ans, mormon, juge à la retraite et « républicain de toujours », a fondé avec son épouse le mouvement « Républicains d'Arizona pour Biden », rebutés par l'attitude et les prises de position du président Donald Trump. 

« Nous pensons que l'on doit traiter les gens avec respect. Si les deux candidats étaient les mêmes, je voterai pour celui qui s'oppose à l'avortement. Mais ces deux candidats ne sont pas les mêmes. L'un d'en autre eux va, de mon point de vue, renforcer notre démocratie. L'autre, je pense, aura un impact extrêmement négatif sur notre démocratie s'il est réélu ».

Contre les « bureaucrates »

En 2016, Jim et Sue Chilton, propriétaires d'un immense ranch dans l'Arizona, étaient aux anges à l'idée que Donald Trump soit élu. Cette année, ils sont tout aussi surexcités par la perspective d'une réélection de leur champion.

« Les bureaucrates sont tous des citadins, pas des agriculteurs qui produisent, et ils font passer une espèce d'escargot avant le bon fonctionnement d'un ranch ».

« Sur nos propres terres, pour faire quoi que ce soit, on avait besoin d'un permis. Et le gouvernement Trump a annulé toutes ces exigences », assure Jim, 81 ans.

« Un raciste systémique »

En 2016, Oscar Walton n’avait pas voté. Entre Hillary Clinton et Donald Trump, il trouvait « qu’aucun ne répondait vraiment aux besoins des gens ». Mais cette année, l'Afro-Américain de 28 ans glissera son bulletin pour Joe Biden, sans grand enthousiasme.

« Je pense honnêtement qu'il faut qu'on retire Trump du pouvoir. C’est un raciste systémique. Un point c'est tout. Un homme comme ça n'a pas à diriger le pays ».


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Short Url
  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Short Url
  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Short Url
  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.